Nous rejoindre sur les réseaux

France

Baccalauréat: les résultats dévoilés dans quelques heures

Article

le

baccalaureat:-les-resultats-devoiles-dans-quelques-heures

Admis, en rattrapage ou refusé? Dans quelques heures, les 715.000 candidats au baccalauréat nouvelle formule découvriront leurs résultats, dénouement d’une session 2021 chamboulée par la crise sanitaire et dont l’organisation a été émaillée de couacs.

A partir de 09H00, les lycéens de Terminales pourront consulter leurs résultats en ligne ou sur des panneaux d’affichage dans la cour de leur établissement.

Le suspense est toutefois réduit pour cette première édition du « bac Blanquer », issu de la réforme de 2018: le contrôle continu représente au minimum 82% de la note finale des candidats au bac général et technologique, plusieurs examens sur table ayant été annulés en raison de la crise sanitaire.

Seules épreuves maintenues: l’écrit de philosophie et le grand oral, qui correspondent aux 18% restants de la note finale.

Les lycéens ont également bénéficié d’aménagements en philosophie afin de tenir compte des perturbations dans l’enseignement cette année. Ils pouvaient choisir entre quatre sujets, au lieu de trois et c’est la meilleure note qui est retenue, entre celle obtenue à l’épreuve et celle du contrôle continu, à condition d’avoir rendu sa copie.

« J’ai fait une simulation en mettant ma moyenne de l’année en philo et 10 pour le grand oral », explique Louis, élève en Terminale générale à La Rochelle. « Je devrais avoir mon bac avec mention donc je suis content! »

Le jeune homme se connectera toutefois dès 09H00 pour découvrir ses résultats officiels. « J’ai quand même envie de savoir », précise-t-il.

Pour connaître le pourcentage global de candidats reçus d’office au baccalauréat, il faudra attendre mardi soir. L’an dernier, 91,5% des candidats avaient été reçus d’emblée, un niveau record. Après les oraux de rattrapage, le taux de réussite avait grimpé à 95%.

« On s’attend à ce que le taux de réussite soit très bon », anticipe Jean-Rémi Girard, président du syndicat Snalc (secondaire). « La seule inconnue, c’est l’effet des jurys d’harmonisation, on va voir si ça a une influence ».

Ces jurys, qui ont accès aux notes des élèves, à leurs appréciations et à des éléments statistiques des lycées, ont pour consigne d’harmoniser normalement cette année, alors que l’an dernier, ils devaient soit conserver les notes, soit les harmoniser à la hausse.

Session « chaotique »

En Ile-de-France, des jurys se tenaient encore lundi, alors qu’ils devaient délibérer la semaine dernière, en raison de dysfonctionnements informatiques. Ce contretemps ne devrait toutefois pas retarder la publication des résultats, selon le ministère.

« Mardi les résultats seront bien là, avec des élèves qui seront bien contents d’avoir vécu ce rituel, le bilan est très positif », a défendu lundi le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, lors d’un déjeuner de presse. « Il y a eu des problèmes logistiques mais sur le plan de l’examen lui-même, tout le monde a vu l’intérêt de faire ça, pour les élèves et pour les professeurs ».

De nombreux professeurs de philosophie chargés de corriger les copies se sont notamment dits en colère face à des retards de distribution de lots de copies, numérisées pour être corrigées sur ordinateur pour la première fois.

L’épreuve du grand oral a aussi connu des perturbations avec des retards dans les envois de convocations aux élèves et aux enseignants devant composer les jurys.

« Cette session du baccalauréat a été très chaotique, alors que le ministère n’avait que trois épreuves à organiser », la philosophie, le grand oral et le français pour les élèves de Première, commente Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.

Il doit maintenant planifier les oraux de rattrapage, qui démarrent dès mercredi et se tiennent jusqu’au vendredi 9 juillet.

« Là encore, il y a beaucoup de flou, ce qui montre un manque d’anticipation flagrant », déplore Mme Vénétitay. « Dans certaines académies, les professeurs ont reçu leurs convocations mais dans d’autres, on leur a dit qu’ils sauraient au dernier moment s’ils étaient convoqués ou non ».

Ces rattrapages concernent les candidats qui ont obtenu moins de 10/20 mais au moins 8/20 de moyenne au bac.

France

« Un viol est un viol ! »: Gisèle Pelicot se dit « humiliée » face aux 51 accusés

Article

le

"Un viol est un viol !": Gisèle Pelicot se dit "humiliée" face aux 51 accusés

Gisèle Pelicot a exprimé son indignation face aux avocats cherchant à minimiser les viols qu’elle a subis, insistant que « un viol est un viol ». Son témoignage poignant a marqué une étape clé dans ce procès retentissant.

Lors du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot, figure centrale de cette affaire, a brisé son silence avec colère. Face à une salle d’audience où plusieurs des 51 accusés se tenaient, elle a dénoncé l’attitude des avocats qui tentaient de relativiser la gravité des faits. Pelicot, victime de viols entre 2011 et 2020, a notamment rejeté avec force les propos d’un avocat suggérant qu’il pouvait exister différents degrés de viol. Avec fermeté, elle a martelé qu' »un viol est un viol », condamnant toute tentative de minimiser la gravité des actes subis.

Gisèle Pelicot a également témoigné de l’humiliation ressentie depuis le début du procès, exacerbée par les insinuations d’un prétendu consentement lié à son état d’ébriété. Elle a rappelé qu’elle se trouvait dans un état de quasi-coma au moment des faits, ce que des vidéos encore à diffuser prouveront. Des experts, même masculins, ont été choqués par ces enregistrements, selon ses dires.

Le procès a pris une autre dimension lorsque Jean-Pierre M., l’un des accusés, a reconnu être « un violeur » et a réclamé une sanction sévère. Ce dernier, bien qu’impliqué dans des crimes similaires, n’est pas poursuivi pour les agressions contre Gisèle Pelicot, mais contre sa propre épouse. Le récit de son enfance traumatisée par des violences sexuelles répétées de la part de son père a donné un aperçu du climat de silence et de souffrance qui entoure souvent ces actes.

L’affaire des viols de Mazan soulève une vaste réflexion sur la responsabilité des hommes dans les violences sexuelles. Des voix, comme celle du journaliste Karim Rissouli, soulignent l’importance de cette prise de conscience collective, évoquant même « le premier grand procès de la masculinité » en France. Associations féministes et personnalités publiques appellent à une rupture avec la complicité silencieuse des hommes face aux violences faites aux femmes.

Lire Plus

Économie

Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts face à la situation budgétaire

Article

le

Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts face à la situation budgétaire

Michel Barnier, Premier ministre, a laissé entendre qu’une augmentation des impôts était envisagée en raison de la situation alarmante des comptes publics. Bien que les détails restent flous, cette perspective suscite des réactions contrastées au sein de la majorité et de l’opposition.

Michel Barnier a récemment laissé entendre qu’il ne s’interdirait pas de revoir la fiscalité à la hausse, en raison de la détérioration des finances publiques. Si la forme exacte de cette éventuelle augmentation d’impôts n’a pas encore été clarifiée, l’hypothèse a été évoquée lors de plusieurs réunions, notamment avec le groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a d’ailleurs confirmé avoir reçu cette indication directement du Premier ministre lors d’un entretien privé. « Michel Barnier m’a dit qu’il augmenterait les impôts », a-t-il déclaré, exprimant une certaine inquiétude face à l’incertitude qui plane encore autour des modalités et des cibles de cette potentielle réforme fiscale.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte financier tendu. Le Premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, a récemment souligné que le débat fiscal ne pouvait plus être éludé, compte tenu de l’état préoccupant des finances publiques. En privé, Michel Barnier a critiqué la gestion de son prédécesseur à Bercy, Bruno Le Maire, et justifié la nécessité d’une révision fiscale, malgré le malaise que cela suscite. « Ce n’est pas par plaisir que je vais devoir augmenter les impôts, mais la situation est catastrophique », aurait-il confié à certains de ses interlocuteurs.

Parmi les pistes explorées, le Premier ministre semble pencher pour une révision de l’impôt sur les sociétés, un levier qui pourrait, selon ses proches, permettre de redresser les comptes publics tout en stimulant l’économie. D’autres élus de sa majorité, notamment certains membres des Républicains (LR), plaident pour le rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF), une mesure très populaire auprès de l’opinion publique et qui pourrait être perçue comme un geste en direction de la gauche.

Cependant, cette perspective divise profondément. Du côté des Républicains, l’augmentation des impôts est perçue comme une ligne rouge infranchissable. Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine, a réaffirmé sa ferme opposition à toute hausse des prélèvements, estimant que la France se situe déjà parmi les pays où la pression fiscale est la plus élevée. Selon lui, c’est dans la rationalisation des dépenses que se trouve la solution, et non dans l’alourdissement des impôts.

La question de l’imposition risque donc de devenir un point de crispation majeur dans les semaines à venir, à la fois au sein de la majorité, où certains soutiennent cette option, et dans l’opposition, notamment au sein du Rassemblement National, qui pourrait envisager de déposer une motion de censure si une telle mesure venait à être actée. Quant à Michel Barnier, il devra bientôt présenter son discours de politique générale, où il sera attendu au tournant sur ces enjeux cruciaux pour l’avenir économique du pays.

Lire Plus

France

Brigitte Macron femme transgenre: deux femmes condamnées pour diffamation

Article

le

Brigitte Macron femme transgenre: deux femmes condamnées pour diffamation

Deux femmes, ayant diffusé une rumeur transphobe à l’encontre de Brigitte Macron, ont été condamnées pour diffamation. Elles doivent verser 8 000 euros de dommages et intérêts à la Première dame et 5 000 euros à son frère.

Deux femmes ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir propagé une infox virale selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre. Elles doivent payer une amende de 500 euros avec sursis ainsi qu’un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux.

Ce verdict fait suite à la diffusion d’une longue « interview » sur YouTube en 2021, où l’une des femmes, Amandine Roy, autoproclamée « médium », interrogeait Natacha Rey, une prétendue journaliste autodidacte. Ensemble, elles relayaient cette théorie conspirationniste, basée sur la fausse idée que Brigitte Macron n’aurait jamais existé, et que son frère aurait pris son identité après un changement de sexe.

L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi, a souligné l’importance de cette décision, bien qu’il ait qualifié cela de simple application de la loi. Il a rappelé les dommages considérables causés par cette rumeur, qui avait rapidement pris une ampleur internationale. En réponse, la Première dame a décidé de porter plainte en janvier 2022, aboutissant à ce jugement.

La rumeur avait eu un écho mondial, notamment aux États-Unis, où elle avait été relayée dans des cercles d’extrême droite. Ce phénomène s’inscrit dans une tendance inquiétante qui a également visé d’autres figures politiques féminines, telles que Michelle Obama ou Kamala Harris, souvent victimes de fausses informations à caractère transphobe.

Lire Plus

Les + Lus