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Bac 2023 : les élèves de terminale n’auront pas cours vendredi pour pouvoir réviser les épreuves de spécialité

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Bac 2023 : les élèves de terminale n'auront pas cours vendredi pour pouvoir réviser les épreuves de spécialité

Pour les organisations syndicales, cette décision de dernière minute du ministère de l’Education, censée assurer une « égalité entre les candidats », arrive trop tardivement, à quelques jours de la tenue des épreuves, de lundi à mercredi prochains.

A quelques jours de la tenue des épreuves de spécialité du baccalauréat 2023, et pour assurer une « égalité entre les candidats », le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, a annoncé mardi 14 mars sur Twitter avoir demandé « à ce que dans tous les lycées, les journées du vendredi [17 mars] ou du samedi [18 mars] soient consacrées pour les élèves de terminale aux révisions (…), sous forme de séances de révision ou de temps libéré ».

Les épreuves de spécialité, créées par la réforme du baccalauréat décidée en 2019 par son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, n’ont pu être organisées qu’une seule fois, en 2022, mais seulement au mois de mai, en raison du Covid-19. Pour la première fois cette année, conformément au calendrier initial de la réforme, elles se déroulent en mars, du lundi 20 au mercredi 22 (la semaine suivante pour la Réunion). Une première également : les notes de ces épreuves, connues à partir du 12 avril, seront prises en compte dans Parcoursup, la procédure d’affectation dans l’enseignement supérieur.

Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale au Snes-FSU, le principal syndicat du secondaire, cette annonce de dernière minute donne l’impression d’une « grande improvisation ». « Cela confirme que le bac Blanquer est vraiment bancal. Le ministère s’est senti obligé de clarifier les choses, car chaque lycée faisait les choses dans son coin », affirme-t-elle. Plusieurs associations de professeurs de spécialités ont alerté le ministère dès la rentrée de septembre, dénonçant un « calendrier absurde » qui oblige à « traiter les programmes dans l’urgence ».

Ces épreuves pourraient du reste être de nouveau perturbées cette année, cette fois par la mobilisation contre la réforme des retraites, puisque les syndicats FO, CGT et SUD ont appelé à la grève la semaine du 20 mars. Des menaces qui risquent d’avoir une portée surtout symbolique, car le ministère a assuré lors d’un point-presse tenu mardi avoir « le droit de mobiliser tous les personnels de l’Education nationale nécessaires pour faire en sorte que les examens se déroulent bien ».

En cas de perturbations dans les transports et de retard d’un candidat, « n’excédant pas une heure », « la fin de l’épreuve est décalée d’autant », a ajouté le ministère, affirmant que « ça ne se fera jamais au préjudice des candidats ». Les 536 081 candidats (390 710 en voie générale et 145 371 en voie technologique) plancheront chacun sur deux épreuves, qui comptent à elles deux pour un tiers des résultats du bac, calculés sur 100 points.

Parmi les épreuves de spécialité, on retrouve les arts, l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, humanités, littérature et philosophie, mathématiques, numérique et sciences informatiques, physique-chimie ou encore sciences économiques et sociales.

Depuis la réforme Blanquer de 2019, la note du baccalauréat repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves terminales (le français écrit et oral, passé en classe de première, la philosophie, les épreuves de spécialité et le grand oral, tous passés en terminale).

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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