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Société

Avec la sécheresse, les Français s’orientent vers des plantes plus résistantes pour leur jardin

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Avec la sécheresse, les Français s'orientent vers des plantes plus résistantes pour leur jardin

Plantes grasses, aromatiques, succulentes… Face aux fortes chaleurs, jardineries et pépinières adaptent leur offre.

Avec le retour du printemps, les jardiniers en herbe se ruent depuis quelques jours dans les jardineries et autres pépinières pour décorer leur jardin ou leur balcon. Une ombre vient cependant s’ajouter à ce tableau bucolique : la sécheresse. Fin mars, Emmanuel Macron a présenté son «plan eau» pour mieux gérer cette ressource alors que l’Hexagone a traversé un hiver particulièrement sec et que les nappes phréatiques sont à des niveaux préoccupants. Les citoyens sont invités à se montrer davantage responsable. Dans ce contexte, de plus en plus de Français ont donc fait le choix de plantes qui résistent mieux à la chaleur, et sont moins gourmandes en eau.

«On le pressentait depuis l’année dernière : les clients se sont tournés vers les rayons des plantes grasses et autres succulentes», observe Ann-Sophie Fourneret, responsable du marché aux fleurs à la jardinerie Nova, située dans les Alpes-Maritimes. Habituellement, les particuliers achètent ces plantes durant l’été, mais la jardinerie a vu un fort démarrage dès l’arrière-saison. De son côté, Dominique Boyenval, horticulteur dans les Hauts-de-France, observe surtout une augmentation de la demande pour ce type de plante de la part des communes. «On leur préconise des bégonias dragons, du géranium…», énumère-t-il. Et d’ajouter : «il y a aussi l’Angelonia, plante très solide et originaire du Mexique, qui peut résister à 35 voire 40 degrés».

Comment les jardineries ont-elles adapté leur offre ?

Jardineries, horticulteurs et pépinières ont adapté leur offre de fleurs à la demande et au défi de la sécheresse. «On a commencé tout doucement il y a quelques années» raconte Ann-Sophie. Aujourd’hui, la jardinerie dans les Alpes-Maritimes propose ce type de plantes dès l’entrée du magasin et les indique grâce à des petits panneaux. Dans son entreprise horticole Boyenval Fleurs, l’horticulteur a dû s’adapter: «On fait d’autres cultures, on trouve des plantes qui ont besoin de moins d’eau et aiment la chaleur», rajoute-t-il.

En deux ans, les plantes méditerranéennes ont vu une augmentation des ventes de plus de 140% dans la jardinerie Nova. Même constat pour le Dipladénia, une espèce peu gourmande en eau, qui a vu sa demande augmenter de 50%. Ce phénomène n’est cependant pas nouveau. «Les clients ont toujours été friands des plantes dont ils n’ont pas besoin de s’occuper, mais cela s’est exacerbé depuis les restrictions d’eau l’année dernière», précise Ann-Sophie Fourneret.

Quelles plantes choisir ?

Pour préserver les fleurs de la chaleur et du manque d’eau, «il faut mettre un paillis et planter des vivaces» recommande l’horticulteur. Du paillis, des copeaux, ou de la paille sont efficaces pour préserver ses plantes de la sécheresse. «Cette astuce va permettre d’éviter de trop arroser et garder la fraîcheur, car le soleil va moins réchauffer la terre» explique-t-il. «Les clients font des associations entre le végétal et le minéral, en ajoutant des galets ou des gravillons pour couvrir le sol», complète Ann-Sophie Fourneret.

Les végétaux qui demandent généralement peu d’eau sont les Dipladenia, Lewisia, les graminées mais également les plantes aromatiques comme la lavande, le romarin, les santolines… Les oliviers et les Dasylirions sont également peu gourmands en eau, mise à part lors de la plantation, explique Ann-Sophie Fourneret. Dominique Boyenval recommande des plantes résistantes à la chaleur telles que la pervenche de Madagascar, le dahlia, la risidane, le géranium rozanne, l’œillet d’Inde, la rose d’Inde. Il conseille également le géranium : «c’est une vieille fleur, qui peut elle aussi résister à 35 degrés».

Pour ceux qui ont un balcon, des plantes de petites tailles, peu demandeuses en eau telles que des bégonias, de la bonariensis, de la Ficoïde grain de riz, ainsi que le fameux bougainvillier font l’affaire. Malgré la sécheresse, jardins et balcons pourront donc continuer à exhiber leurs belles couleurs.

Société

Paris 2024: à 24H de la fête officielle, une « contre-cérémonie » pour les plus pauvres

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Paris 2024: à 24H de la fête officielle, une "contre-cérémonie" pour les plus pauvres

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées jeudi en fin de journée à Paris, à l’appel de 72 organisations, pour dénoncer les « conséquences sociales » sur « les plus précaires » des Jeux olympiques qui s’ouvrent vendredi soir.

À la veille de l’ouverture officielle des Jeux olympiques de Paris 2024, environ 300 personnes se sont réunies place de la République pour protester contre les effets néfastes de l’événement sur les populations les plus vulnérables. Sous la banderole « JO de l’exclusion: 12.500 personnes expulsées – le revers de la médaille – #nettoyage social », les manifestants, issus de diverses organisations telles que Solidaires, Saccage2024, Attac France et Youth for Climate, ont exprimé leur mécontentement.

Arthur, membre de Saccage2024, a critiqué les JO en déclarant qu’ils ne profitent ni aux habitants ni aux travailleurs, mais uniquement aux promoteurs et sponsors. Nicolas, militant de Greenpeace, a dénoncé l’ignorance des crises écologique et sociale par les organisateurs, pointant du doigt Coca Cola comme étant le plus grand pollueur plastique mondial.

Le syndicat Solidaires a également publié un communiqué fustigeant la surexploitation des travailleurs, l’abus de bénévolat, les menaces contre le droit de grève, la destruction de l’environnement et la perte de logements, obligeant les personnes sans-abri à se déplacer.

Les associations présentes ont également souligné l’augmentation des démantèlements de campements illégaux peuplés majoritairement de migrants autour de Paris à l’approche des Jeux. Ginevra Caterino, coordinatrice de Watizat, a alerté sur l’impact négatif de ces expulsions sur la santé mentale des personnes concernées.

Le collectif Le Revers de la médaille a dénoncé un « sprint final du nettoyage social » avant la cérémonie d’ouverture des Jeux, prévue vendredi après-midi. Yann Manzi, fondateur d’Utopia 56, a réclamé que les fonds dépensés pour des projets comme le nettoyage de la Seine soient redirigés vers l’hébergement des plus vulnérables.

En parallèle, des manifestations sur la place de la République ont également abordé des questions politiques, avec des slogans contre la complicité de Macron avec Israël et des contre-manifestations dénonçant l’antisémitisme.

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Économie

EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d’euros, une hausse de 21% au premier semestre

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EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d'euros, une hausse de 21% au premier semestre

EDF a amélioré son bénéfice net de 21% à 7 milliards d’euros au premier semestre, fort du redressement de la production nucléaire et hydraulique, mais s’attend à ce que la baisse des prix de l’électricité sur les marchés pèse sur ses résultats à la fin de l’année.

EDF a enregistré une hausse record de 21% de son bénéfice net, atteignant 7 milliards d’euros au premier semestre. Cette performance est attribuée à l’augmentation de la production nucléaire et hydraulique, signe des efforts importants des équipes d’EDF pour restaurer une production électrique élevée, selon le PDG Luc Rémont.

En France, la production nucléaire a progressé de 19,4 térawattheures (TWh) pour atteindre 177,4 TWh. EDF prévoit que la production nucléaire en 2024 atteindra le haut de la fourchette estimée de 315-345 TWh, et confirme les prévisions pour 2025 et 2026 à 335-365 TWh.

Le groupe a surmonté une année difficile en 2022, marquée par des problèmes de corrosion dans ses centrales et une baisse de production nucléaire, clôturant 2023 avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros. En 2022, EDF avait été contraint de vendre de l’électricité à prix réduit à ses concurrents, ce qui l’avait empêché de profiter de la hausse des prix. Cette restriction n’a pas été reconduite en 2023, permettant à EDF de tirer parti des prix élevés de l’électricité.

Cependant, la tendance s’inverse avec une baisse rapide des prix sur les marchés, ce qui devrait affecter négativement la rentabilité d’EDF au second semestre 2024. Le groupe anticipe un recul significatif de l’Ebitda par rapport à l’année précédente, en raison de cette baisse des prix. Luc Rémont a souligné la nécessité pour EDF d’anticiper cette baisse en mettant en œuvre des mesures de transformation et de performance économique pour maintenir une capacité de financement suffisante pour les investissements dans la transition énergétique.

EDF, toujours lourdement endetté à hauteur de 54,2 milliards d’euros, doit gérer des défis industriels et financiers majeurs, nécessitant environ 25 milliards d’euros d’investissements annuels. En plus de la gestion de son parc vieillissant, EDF doit financer la construction de nouveaux réacteurs, l’essor de sa production éolienne et solaire, et a récemment inscrit une provision de 3,3 milliards d’euros pour l’entreposage des combustibles usés.

Le groupe met actuellement la dernière touche aux opérations de démarrage de son réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville, avec une première réaction nucléaire imminente et une connexion au réseau prévue quelques semaines après. EDF mise sur son plan « Ambitions 2035 » pour accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone, produire plus d’électricité décarbonée, développer les réseaux et accélérer sur les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.

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France

La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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