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Après l’élection de Yaël-Braun Pivet à la tête de l’Assemblée, les grandes manœuvres se poursuivent

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Au lendemain de la première élection d’une femme au Perchoir, la LREM Yaël Braun-Pivet, la nouvelle Assemblée nationale continue de s’organiser mercredi avec la distribution de quelques postes-clés, tandis qu’Elisabeth Borne consulte à Matignon les deux principales oppositions, LFI et le RN.

L’Assemblée « a le visage de la France » et « les Français nous enjoignent de travailler ensemble, de débattre plutôt que de nous battre », alors que les macronistes ne disposent que d’une majorité relative, a pressé la nouvelle présidente aussitôt après son élection, devant son mari et ses cinq enfants en tribune.

Il n’aura fallu que deux tours, mardi, pour élire à la majorité absolue Yaël Braun-Pivet, après que le candidat RN Sébastien Chenu a retiré sa candidature et que les députés lepénistes ont alors décidé de s’abstenir.

Un bon présage pour la législature qui s’ouvre? Les difficultés ne devraient pourtant pas tarder pour la majorité relative de la macronie, toujours à la recherche de bonnes volontés des oppositions pour trouver des « compromis » à défaut d’une coalition de plus en plus illusoire.

Mercredi, la Première ministre, Elisabeth Borne, poursuit ses consultations auprès des chefs des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale en recevant successivement à Matignon André Chassaigne (PCF), Mathilde Panot (LFI) puis la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, enfin les « indépendants » Bertrand Pancher et Christophe Naegelen.

La veille, le patron du groupe LR, Olivier Marleix, avait ouvert le bal, en réaffirmant son opposition à « quelque coalition que ce soit », tout en reconnaissant « pouvoir travailler ensemble » sur « un certain nombre de textes », notamment « la question du pouvoir d’achat ».

M. Marleix a par ailleurs souligné que la cheffe du gouvernement avait fait preuve lors de leur entretien « d’une vraie volonté de nous écouter, plutôt de bon augure ».

Confortée par Emmnanuel Macron dans son rôle de cheffe de la majorité, Elisabeth Borne doit formuler pour la fin de la semaine des propositions « pour une feuille de route » et la composition d’un nouveau gouvernement prévu pour début juillet.

Tancée – y compris dans la majorité – pour apparaître trop « technocratique » et pas assez « politique », la Première ministre entend rebondir sur la proposition de constitutionnaliser le droit à l’IVG en se rendant dans la matinée au siège du Planning familial, fervent défenseur du droit à l’avortement.

Le chef de l’Etat poursuit pour sa part un marathon diplomatique, en surplomb des considérations nationales: après le sommet du G7 en Allemagne, il est attendu mercredi matin à Madrid au sommet de l’Otan.

« Respecter les traditions »

A l’Assemblée nationale, la journée de mercredi s’annonce calme avant la tempête.

Les députés peuvent désormais se compter après s’être rattachés mardi soir à l’un des dix groupes parlementaires constitués.

Renaissance (ex-La République en marche) compte 172 députés dont 4 apparentés, le MoDem 48, Horizons 30 dont 2 apparentés, le RN 90 dont une apparentée, LR 61, LFI 75, le PCF et ses alliés ultramarins 22, le PS 31, les écologistes 23 et le groupe « Libertés, indépendants, outre-mer, territoires » 16.

La majorité présidentielle peut donc tabler sur 250 députés, toujours loin des 289 de la majorité absolue.

La chambre basse doit désormais élire ses six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires.

Mais c’est surtout vers l’élection du puissant président de la commission des Finances, prévue jeudi, que les regards se tournent.

Réservée à un membre de l’opposition, elle fait l’objet d’autant de convoitises que de spéculations – voire tractations. Elle devrait se jouer entre le député LFI Eric Coquerel, qui compte sur les voix de l’ensemble de la Nupes (outre les mélenchonistes, le PS, le PCF, EELV) et le député RN Jean-Philippe Tanguy, en quête d’alliés à droite.

Elisabeth Borne a promis la semaine dernière que la majorité « respecterait les traditions » et ne prendrait pas part au scrutin, laissant les oppositions s’organiser.

Un décret du chef de l’État convoquant le parlement en session extraordinaire et fixant les textes qui seront examinés est attendu « dans les prochaines heures », a par ailleurs précisé Mme Borne dans une lettre adressée aux chefs de groupes parlementaires, évoquant les mesures en faveur du pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificatif.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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