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Angleterre: Interrogations sur la santé d’Elizabeth II après une nuit d’hospitalisation

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Tenue initialement secrète, la nuit passée à l’hôpital par Elizabeth II suscite vendredi des questions sur l’état de santé de la souveraine de 95 ans, qui a récemment gardé un agenda officiel chargé.

Ce n’est que lorsque le tabloïd The Sun a révélé l’information que le palais de Buckingham a officialisé, tard dans la soirée, l’hospitalisation. Cette dernière, qui a duré entre mercredi après-midi et jeudi midi, a été officiellement justifiée par la nécessité pour la reine de subir des « examens préliminaires » après avoir été mise au repos.

« Le palais de Buckhingham ne nous a pas dressé un tableau complet et raisonnable de ce qu’il se passait: les médias ont été amenés à croire mercredi que la reine se reposait au château de Windsor (…) alors qu’elle était amenée dans un hôpital dans le centre de Londres », a regretté le journaliste de la BBC chargé du suivi de la famille royale, Nicholas Witchell. « Le problème, c’est qu’en l’absence d’informations fiables, rumeurs et désinformations prolifèrent ».

Après presque 70 ans sur le trône, la reine continue d’afficher une bonne forme en public. Elle a participé ces derniers temps quasi quotidiennement à des engagements officiels et ses hospitalisations rendues publiques sont rarissimes, la dernière remontant à 2013, quand elle avait passé 24 heures à l’hôpital pour une gastroentérite.

Elle est apparue encore mardi lors d’une réception au château de Windsor, près de Londres, en présence du Premier ministre britannique Boris Johnson et de l’homme d’affaires Bill Gates. Elle a serré des mains sans gants et discuté debout avec les invités, sans masque (elle est vaccinée contre le Covid-19).

Le lendemain matin, elle a annulé une visite en Irlande du Nord après avoir « accepté à contrecœur » le conseil de ses médecins de se reposer.

« Les sources royales cherchent à donner l’impression qu’elle en a juste fait trop mais ils risquent d’avoir du mal à convaincre le public maintenant », a observé Richard Palmer, journaliste au Daily Express.

Lorsque sa nuit à l’hôpital Edward VII a été rendue public, des sources au palais se sont empressées de préciser aux médias britanniques qu’il ne s’agissait que de consulter des spécialistes et qu’elle n’était restée passer la nuit que pour des raisons « pratiques », avant de retourner dès jeudi midi à Windsor, à l’ouest de Londres, pour se remettre au travail sur des « tâches légères ».

« Affection »

« Je pense qu’il y a une certaine irritation au palais ce matin que cela soit sorti, mais cela reflète l’énorme affection et inquiétude du pays », a estimé de son côté Robert Hardman, auteur d’ouvrages sur la famille royale, sur la BBC.

Elizabeth II détient le record de longévité sur le trône britannique, auquel elle a accédé en 1952. Elle reste une personnalité très aimée des Britanniques et dans le monde entier, louée pour avoir su préserver la monarchie malgré les transformations majeures subies par le Royaume-Uni pendant son règne, de la décolonisation au Brexit, et malgré les nombreuses crises la secouant, telles la mort de Diana en 1997.

Plus récemment, la fracassante mise en retrait de la monarchie de son petit-fils le prince Harry et de son épouse Meghan, partis en Californie, ou encore les accusations d’agressions sexuelles visant son fils Andrew sont venues ébranler l’institution. Son héritier, le prince Charles, 72 ans, est bien moins populaire et la presse lui prête l’intention de réduire le train de vie de la monarchie en la limitant à quelques membres actifs de la famille.

En dépit de régulières spéculations sur une mise en retrait, notamment après la mort en avril de son époux Philip à 99 ans, Elizabeth II, cheffe d’État de 16 royaumes, continue de participer à de nombreux événements en public.

Si elle ne se déplace plus à l’étranger et s’y fait représenter Charles, elle a participé au sommet du G7 en recevant le président américain Joe Biden en juin, remet des décorations et reçoit les nouveaux ambassadeurs au Royaume-Uni, parfois par visioconférence.

La souveraine est attendue lors de la conférence de l’ONU sur le climat de la COP26 début novembre à Glasgow, en Écosse.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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