Bassin de Thau
Ancienne raffinerie Exxon-Mobil de Frontignan : un gigantesque chantier de dépollution démarre !

L’ancienne raffinerie Exxon-Mobil de Frontignan a été exploitée par la société pétrolière et gazière américaine Exxon Mobil pendant plus de 80 ans jusqu’à son démantèlement en 1986. Une première remise en état du site s’est achevée en 1990. Cependant, la découverte en 2003 d’une pollution d’hydrocarbures et de métaux lourds conduit à une nouvelle réhabilitation des sols.
Fort de 11 hectares, le chantier de réhabilitation de cette friche industrielle est l’un des plus importants de France. La réhabilitation du site nécessite l’excavation de 165 000 m3 de terre, dont 80 000 m3 seront expédiées dans un centre de traitement spécialisé. Pour prévenir les nuisances olfactives pour les riverains, les excavations et le stockage des terres seront réalisées sous tente avec un traitement de l’air avant son rejet.
Le chantier, engagé jusqu’en 2026, fera l’objet de contrôles du respect des normes environnementales (qualité du traitement de l’air et des eaux rejetées et traitement des sols) par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). L’Atmo Occitanie, association agréée, surveille quant à elle en continu la qualité de l’air aux abords du chantier.
Fin 2023, la zone Nord du site sera libérée afin de permettre à la ville de Frontignan la réalisation d’un premier projet (parkings pour le nouveau cinéma).
Le groupe Esso, filiale de l’exploitant historique Exxon Mobil, finance l’intégralité de la remise en état du site.
Les riverains ont été informés de ces travaux lors d’une première réunion publique qui a eu lieu le 29 juin dernier. Un site internet dédié permet de suivre l’avancement des travaux et de signaler toute nuisance éventuelle : ICI
Le 15 novembre 2022, Emmanuelle Darmon sous-préfète en charge du bassin de Thau et Michel Arrouy, maire de Frontignan se sont rendus sur le site à l’occasion du lancement des travaux
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Balaruc-les-Bains
Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.
Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.
Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.
Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.
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Hérault
Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.
SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.
Au port de Sète, SolarinBlue met à l’eau son démonstrateur photovoltaïque offshore #solaire #EMR pic.twitter.com/Cna29Qx8y1
— GreenUnivers (@GreenUnivers) March 17, 2023
Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.
Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.
SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.
Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants
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Bassin de Thau
Le député RN, Aurélien Lopez-Liguori, se dit prêt à soutenir toutes les motions de censure

Le gouvernement a décidé de recourir à l’article 49.3 pour imposer la réforme des retraites, provoquant des manifestations spontanées à travers la France. Aurélien Lopez-Liguori, député du Rassemblement National, a déclaré qu’il soutiendra toutes les motions de censure qui seront présentées.
Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a décrit le recours au 49.3 par la première ministre comme un « passage en force » et un « hold-up démocratique » dans un communiqué de presse. Selon lui, le gouvernement a fait preuve de mépris envers la représentation nationale et les Français, qui sont majoritairement opposés à la réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron. Il a ajouté que le gouvernement a imposé cette réforme en sachant qu’elle aurait été refusée autrement.
Aurélien Lopez-Liguori, a annoncé qu’il soutiendra toutes les motions de censure : « Face à ce hold-up démocratique, le groupe Rassemblement National présente une motion de censure et se déclare favorable à toutes les motions soumises, quelle que soit leur origine. À mon tour, je soutiendrai toutes les motions de censure proposées, indépendamment du groupe parlementaire à l’origine de celles-ci. »
Le député RN se dit prêt à mettre en jeu son mandat face à la menace de dissolution de l’Assemblée : « En soutenant la censure du gouvernement, je prends volontiers le risque de retourner devant les électeurs de l’Hérault dans le cas d’une dissolution de l’Assemblée Nationale. Contrairement à Emmanuel Macron et ses ministres, je ne méprise pas la volonté des Français : je la défends. Je serais donc honoré de me soumettre à nouveau à leur verdict. »
La situation politique reste incertaine, car les deux motions de censure déposées par le groupe Liot et le Rassemblement national seront discutées lundi 20 mars à 16 heures. Il faudrait obtenir au moins 287 voix pour renverser le gouvernement, mais cela semble peu probable à l’heure actuelle.
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