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Allemagne: après l’Euro, la fin de la longue Löw story…

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Après 15 ans à la tête de la Mannschaft, le sélectionneur allemand Joachim Löw, critiqué depuis de nombreux mois pour ses choix hasardeux, a annoncé qu’il quitterait son poste à l’issue de l’Euro-2020, avant la fin de son contrat.

Ce tournoi, reporté d’un an en raison de la crise sanitaire, sera donc le dernier pour le vainqueur de la Coupe du monde 2014. Depuis le naufrage du Mondial-2018 en Russie, Löw voyait la pression sur ses épaules s’accentuer, notamment pour avoir évincé les principaux cadres du vestiaire.

De son propre chef, il a demandé à la fédération allemande (DFB), qui a accepté sa requête, de mettre fin à son contrat immédiatement après la fin du championnat d’Europe, sans aller jusqu’au Mondial-2022 au Qatar comme prévu.

Löw, 61 ans, s’est dit dans un communiqué « plein de fierté et d’une énorme gratitude » et a assuré avoir une « motivation inébranlable » pour mener l’Allemagne le plus loin possible lors de l’Euro de juin. Elle y affrontera en poule le Portugal, la Hongrie et surtout la France, championne du monde en titre.

Désastreuse campagne de Russie

Adjoint de Jürgen Klinsmann entre 2004 et 2006, Löw l’avait remplacé à l’issue du Mondial-2006 en Allemagne: son plus grand succès restera le titre de champion du monde en 2014 au Brésil face à l’Argentine (1-0) en finale. Son équipe a atteint au moins les demi-finales de tous les tournois auxquels elle a participé, jusqu’à la débâcle du Mondial-2018 et l’élimination au premier tour.

Malgré les appels à la démission, Joachim Löw est resté, paraissant sourd aux critiques. Il traîne depuis comme un boulet sa décision de vouloir rajeunir l’effectif en évinçant la majorité des champions du monde, dont les trois qui sont encore au plus haut niveau en club, Mats Hummels, Jerome Boateng et Thomas Müller.

Les résultats médiocres parlent contre lui, et la lourde défaite 6-0 contre l’Espagne en Ligue des nations en novembre dernier a braqué l’opinion.

Il a finalement admis la semaine dernière qu’il pourrait rappeler les « trentenaires » évincés. Mais leur retour sonnerait comme un aveu d’échec pour ce fin technicien sûr de ses choix.

Klopp pas candidat à la succession

Pour le patron du Bayern, principal pourvoyeur de joueurs de la sélection allemande, Karl-Heinz Rummenigge, « Joachim Löw a marqué une époque de succès grandiose du football allemand (…) il a mérité un départ dans la dignité ».

« La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, mais il ne pouvait pas y avoir de meilleur timing pour l’annoncer: il retire la pression à l’équipe, on ne va plus parler de la reconstruction, et on va enfin pouvoir se concentrer sur le terrain », a estimé Lothar Matthäus, l’ancien milieu de la Mannschaft recordman du nombre de sélections (150) aujourd’hui consultant.

Mais désormais se pose la question de la succession de Löw, qui pourrait polluer sa campagne allemande à l’Euro.

Parmi les candidats crédibles, le favori de la Fédération allemand était Jürgen Klopp. Mais le coach de Liverpool a douché les espoirs mardi, quelques heures seulement après l’annonce de Löw: « Je ne serai pas disponible pour le poste de sélectionneur allemand cet été, j’ai encore trois ans à faire à Liverpool. Quand tu signes un contrat, tu t’y tiens », a-t-il dit.

Autres noms cités, le calme Hansi Flick, entraîneur du Bayern, et le « professeur » Ralf Rangnick, l’architecte du succès du RB Leipzig, actuellement libre de tout engagement.

Flick, qui a mené le Bayern sur le toit du monde, aurait sans doute du mal à s’en arracher, même s’il connaît très bien l’équipe nationale pour avoir été champion du monde en 2014 en tant… qu’adjoint de Löw.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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