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Airbags explosifs : Toyota et Mercedes rejoignent la liste noire des constructeurs en alerte

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Le scandale des équipements Takata s’aggrave, avec deux nouveaux géants automobiles contraints d’immobiliser des milliers de véhicules en urgence.

L’ampleur du rappel des airbags défectueux ne cesse de croître. Après Citroën et Volkswagen, Toyota et Mercedes viennent d’être sommés par les autorités françaises de lancer des opérations « Stop Drive » pour plusieurs de leurs modèles. Les véhicules incriminés, fabriqués entre 2001 et 2018, incluent des Yaris, Corolla, Classe A et Classe C, potentiellement équipés de systèmes de sécurité dangereux.

Le problème provient des inflateurs fournis par Takata, dont la dégradation dans le temps peut provoquer des explosions violentes, projetant des fragments métalliques. En France, 29 cas ont été documentés, dont 12 mortels, particulièrement dans les territoires d’Outre-mer. Au total, ce sont 2,3 millions d’automobiles qui nécessitent une inspection rapide sur le territoire national.

Les propriétaires concernés doivent impérativement faire vérifier leur véhicule sans délai. Les réparations, gratuites, sont accessibles via les réseaux officiels des constructeurs après vérification du numéro d’identification (VIN). Les pouvoirs publics durcissent leur position : un arrêté récent menace désormais les marques récalcitrantes d’amendes pouvant atteindre un million d’euros par jour de retard.

Un dispositif de traçabilité centralisé a été instauré pour suivre l’avancée des corrections, tandis que d’autres modèles, notamment Chevrolet, font l’objet d’une surveillance renforcée. La priorité reste d’éviter de nouvelles tragédies liées à ce défaut industriel sans précédent.

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