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A 100 jours des Jeux paralympiques, l’envie décuplée des Bleus

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« Je vis au travers des Jeux depuis plusieurs semaines » : à 100 jours du début des Jeux paralympiques de Tokyo, les athlètes français sont entrés dans le sprint final après une préparation qui a demandé beaucoup d’adaptation.

Comme pour la sprinteuse et sauteuse en longueur Manon Genest, qui va vivre ses premiers Jeux (24 août – 9 septembre), la « vraie échéance » se rapproche à grands pas pour la délégation. Malgré les inquiétudes croissantes au Japon sur la pandémie de Covid, elle ne se pose pas la question d’une annulation.

Qualifiée grâce à sa quatrième place en longueur lors des Mondiaux-2019 de Dubaï, l’athlète, hémiplégique depuis 2015, a profité de l’année supplémentaire pour « se perfectionner » dans la discipline, qu’elle a commencée sur le tard.

« Maintenant, (…) on connaît les conditions (d’organisation), cela aide à se projeter », dit-elle. D’autant plus que certaines compétitions, comme le Grand Prix de Dubaï en février, lui ont permis de se familiariser avec les stades sans public – et d’améliorer le record d’Europe de sa catégorie avec un saut à 4,60 mètres.

Un an et demi sans compétition

Dans le malheur de la crise sanitaire, la Castelroussine de 28 ans a pu profiter des moyens des fédérations nationale et internationale d’athlétisme, ce qui n’est pas le cas pour toutes les disciplines handisports.

« Depuis les championnats de France de février 2020, je n’ai pas fait une compétition », explique Sonia Heckel, qualifiée en Boccia, pratique se rapprochant de la pétanque.

Avec son binôme Samir Vanderbeken, la championne d’Europe 2019 par équipes sera la première représentante française en Boccia aux paralympiques. Sa préparation a été tronquée par les difficultés pour trouver une salle de sport ouverte pendant les confinements, mais « tous les mois, l’équipe de France a organisé un stage de quelques jours », raconte-t-elle.

L’année supplémentaire d’attente a paru longue pour la Nancéienne de 31 ans, en fauteuil depuis l’âge de 12 ans et qui regarde depuis longtemps les Jeux paralympiques. « Me retrouver dans la même équipe que (la triple championne paralympique d’athlétisme) Marie-Amélie Le Fur, c’est un honneur, jamais je ne le l’aurais cru », s’émerveille-t-elle.

L’absence de compétition s’est aussi fait sentir pour le pongiste Florian Merrien, 34 ans, triple médaillé olympique dont un titre en 2008 et du bronze en 2016. Il disputera sa première compétition depuis plus d’un an au championnat de France de tennis de table à Maizieres-lès-Metz (Moselle) du 22 au 24 mai, même si « l’ambiance et la confiance » au sein de l’équipe de France lors des nombreux stages l’ont aidé à rester compétitif.

« Il y a encore des zones d’ombre dans l’organisation, mais je ne sais pas si le Japon sait lui-même comment ça va se passer. Je me focalise sur le tennis de table », assure-t-il.

Pour accélérer sa préparation, il compte notamment sur l’ouverture des clubs pongistes prévue par les allégements sanitaires mis en place.

100 athlètes en attente de qualification

A 100 jours des Jeux, « seul un tiers des 150 athlètes » qui devraient composer la délégation française ont leur ticket en poche pour la compétition, détaille Jean Minier, le chef de mission de Tokyo comité paralympique et sportif français.

Pour les autres, comme le sprinteur de 24 ans Dimitri Jozwicki, les prochaines semaines seront cruciales. Après avoir manqué pour sept centièmes la qualification directe sur 100 mètres, donnée aux six meilleurs performeurs entre avril 2019 et 2021, il doit désormais convaincre la commission athlétisme de la fédération française handisport de lui octroyer un des quotas en sa possession.

Deuxième meilleur performeur en 2020, premier en 2021, il espère sceller sa place par un solide chrono lors des championnats d’Europe à Bydgoszcz (Pologne) du 1er au 5 juin ou au championnat de France d’Albi (12-13 juin). « Je ne suis pas le seul athlète, il y aura forcément des déçus », s’inquiète-t-il.

Pour se préparer, il a fait le choix de ne travailler que quatre jours en mai à Pole Emploi, où il est ergothérapeute. « J’ai une convention qui me permet de travailler à mi-temps, rémunéré à plein temps. Je peux répartir comme je veux les jours dans l’année, donc je rattraperai à un autre moment. »

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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