Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

Le Smic mensuel net va augmenter de 24 euros au 1er janvier

Article

le

le-smic-mensuel-net-va-augmenter-de-24-euros-au-1er-janvier

1.353 euros net: ce sera le montant du Smic à partir du 1er janvier, soit une hausse de 24 euros pour cette revalorisation automatique de début d’année, qui prend en compte l’inflation, dont les derniers chiffres ont été publiés jeudi.

Cela représente une hausse de 1,8%, qui interviendra après trois revalorisations automatiques en 2022 (5,6% sur l’année) pour protéger le pouvoir d’achat.

En brut, pour un temps plein de 35 heures hebdomadaires, le Smic mensuel passera à 1.709 euros  et le Smic horaire à 11,27 euros. Le gouvernement doit officialiser cette hausse dans la journée.

Le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique au 1er janvier qui tient compte de la hausse des prix pondérée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus.

Des revalorisations interviennent aussi en cours d’année dès que l’inflation dépasse les 2%, ce qui a conduit à deux hausses exceptionnelles cette année (2,6% au 1er mai et 2% au 1er août) après celle, automatique, de 0,9% en janvier 2022.

Du fait de la revalorisation du Smic intervenue le 1er août, la hausse des prix prise en compte pour l’augmentation automatique de janvier porte uniquement sur les mois de juillet, août, septembre, octobre et novembre.

Selon les chiffres publiés par l’Insee jeudi matin, cet indice des prix pour « les ménages du premier quintile » (les 20% les plus pauvres) a progressé de 0,4% en novembre et de 1,8% depuis juin. Sur un an, la hausse est de 6,6%.

Le gouvernement peut choisir d’aller au-delà de l’augmentation automatique par « un coup de pouce », mais cela semble exclu alors qu’il n’y en a pas eu depuis 2012.

Et comme chaque année, le panel d’économistes consulté avant chaque hausse s’est prononcé contre cette éventualité dans leur rapport rendu il y a quelques jours.

Selon ces experts, la revalorisation automatique « permet une protection du pouvoir d’achat salarial des personnes rémunérées au salaire minimum légal ».

Leur justification: « Une dynamique trop forte du Smic pourrait avoir des effets négatifs sur l’emploi des travailleurs les plus fragiles. »

« Pauvreté laborieuse »

Ces experts jugent aussi « inadapté » le Smic pour réduire « la pauvreté laborieuse dont les deux premiers facteurs sont le nombre d’heures travaillées (temps partiel contraint) et la configuration du ménage ».

Le panel d’économistes recommande de modifier la formule de revalorisation du Smic. Parmi les pistes, il suggère l’idée d' »indexer automatiquement le Smic sur la moyenne des évolutions des minima salariaux d’un panel de branches » représentatives.

Dans un communiqué, Force ouvrière a jugé cette « recommandation particulièrement malvenue à l’heure où les branches rencontrent des difficultés à respecter la conformité des minima conventionnels au Smic », c’est-à-dire à faire en sorte que dans leurs grilles, les salaires minimaux soient égaux ou supérieurs au Smic.

Selon la Dares, 2,5 millions de salariés du secteur privé non agricole ont bénéficié de la revalorisation du Smic au 1er janvier 2022.

La proportion de bénéficiaires de la revalorisation du Smic est plus élevée parmi les salariés à temps partiel (29,5%, contre 11,1% pour ceux à temps complet) et au sein des très petites entreprises (24,5% dans celles de 1 à 9 salariés, contre 12,2% dans les autres).

Et 55% des salariés au Smic sont des femmes, alors qu’elles représentent 45% des salariés du secteur privé non agricole.

Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

Article

le

L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

Lire Plus

Économie

Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

Article

le

Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

Lire Plus

Économie

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Article

le

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

Lire Plus

Les + Lus