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Politique

Présidence de LR: Eric Ciotti et Bruno Retailleau s’affronteront au second tour

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Eric Ciotti ou Bruno Retailleau? il faudra attendre dimanche prochain pour connaître le nom du prochain président des Républicains, le premier tour de l’élection interne n’ayant pu trancher entre les deux élus au message clairement à droite.

Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a récolté 42,73% des voix au premier tour, contre 34,45% pour le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau. Le député du Lot Aurélien Pradié est lui arrivé troisième avec 22,29% des voix. La participation a atteint 72,67%, un niveau qualifié de « remarquable » par la présidente de LR par interim Annie Genevard.

« Dès ce soir, la compétition est rouverte », a-t-elle ajouté à l’issue d’un point presse au siège du parti.

Signe de cette course relancée, les soutiens des deux finalistes ont bruyamment accueilli leur champions à leur arrivée au siège, aux cris de « Bruno, président! » ou « Eric président! » et sous un tonnerre d’applaudissements.

Premier à prendre la parole, Eric Ciotti s’est dit « empli de joie, de confiance, d’espérance pour aborder la victoire au second tour », dans un esprit « de rassemblement ».

Reprenant son message de fermeté, il a promis d’être « le candidat de l’unité, du rassemblement, sur une ligne de clarté » avec « trois piliers porteurs » autour de « l’autorité », « l’identité pour que la France reste la France » et « la liberté ».

Alors que Les Républicains sont courtisés par la macronie et par l’extreme droite, il a insisté  sur « l’indépendance de notre famille politique ».

L’issue de ce scrutin, déclenché par la démission de Christian Jacob en juin, était plus incertaine qu’en 2019, lorsque le précédent président avait été élu dès le premier tour avec 63% des voix.

« On nous disait doctement il y a quelques jours que tout serait déjà joué », a ironisé Bruno Retailleau. « Un peu plus de 5.000 voix me séparent du score d’Eric Ciotti, au contraire, tout est jouable », a-t-il ajouté.

« Rassemblement »

Eric Ciotti, patron de la puissante fédération des Alpes-Maritimes (près de 9.000 adhérents surles 91.000 que compte LR), faisait en effet figure de favori. A 43%, il améliore son score de la primaire de l’an dernier, où il avait fait 39% face à Valérie Pécresse, sans toutefois parvenir à s’imposer dès le premier tour.

Le sénateur de Vendée, parti avec le soutien de nombreux élus, a promis s’il devenait président de LR de consacrer « toute (son) énergie à rassembler notre famille politique qui trop souvent a été divisée ».

« Je serai le candidat du renouvellement, de la rupture, du rassemblement » sur une ligne « clairement de droite », a-t-il ajouté.

« C’est une question de survie: il nous faudra construire ce grand parti populaire, patriote », a-t-il ajouté, alors que LR est tombé à 4,8% à la dernière présidentielle, et s’interroge sur la direction à adopter.

Tous deux ont lancé un remerciement appuyé à Aurélien Pradié.

Eric Ciotti, qui avait tenu une réunion commune avec le député du Lot mardi, dernier, a rendu hommage à « une très belle campagne tournée vers le renouvellement » et promis « plus que jamais à faire le pari de cette jeunesse qui doit incarner l’espoir de notre famille politque ».

Il a « fait une très belle campagne » avec « beaucoup d’engagement, de panache, d »enthousiasme » avec « un excellent score », a estimé Bruno Retailleau, malgré ses relations notoirement médiocres avec le député du Lot.

Car avec 22% des voix, ses électeurs s’avèreront décisifs au second tour.

Ironique, Aurélien Pradié a remercié ses concurrents « pour toute l’attention qu’ils me portent désormais, les mots d’encouragement, presque d’amour qu’ils expriment depuis quelques heures »

« Je ne suis pas homme à marchander » mais « je veux que mes combats soient entendus », a-t-il ajouté, assurant qu’il allait « tout faire pour que notre famille politique, dans une semaine, soit absolument rassemblée ».

Politique

Narcotrafic : « Notre plus grand danger pour l’unité nationale », alerte Gérald Darmanin

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Narcotrafic : « Notre plus grand danger pour l’unité nationale », alerte Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur met en garde contre les dangers du narcotrafic pour l’unité nationale, alors que le Sénat réclame des actions plus ciblées contre les réseaux de trafiquants.

Le sénateur socialiste de la Saône-et-Loire a interpellé Gérald Darmanin sur la nécessité d’un « sursaut pour sortir du piège du narcotrafic ». Jérôme Durain a souligné l’importance de frapper les réseaux de trafiquants « au portefeuille et à la tête » plutôt que de se concentrer uniquement sur les petits trafiquants.

En réponse, le ministre de l’Intérieur a averti que le narcotrafic représente « notre plus grand danger pour l’unité nationale ». Il a souligné l’ampleur de la crise à l’échelle mondiale, citant le fentanyl comme la première cause de mortalité aux États-Unis, les assassinats de journalistes et d’avocats aux Pays-Bas et en Belgique, et l’augmentation massive de la production de drogue en Amérique du Sud. Pour Gérald Darmanin, lutter contre les petits trafiquants n’exclut pas de s’attaquer aux chefs de réseaux : « L’argent du crime doit être confisqué et nous devons faire 100 fois plus que nous faisons collectivement », a-t-il déclaré.

Cependant, Jérôme Durain n’a pas été convaincu par les propos du ministre. « Nous ne sommes pas au niveau de la menace », a-t-il répliqué, critiquant une bataille menée « en ordre dispersé ». Il a appelé le gouvernement à adopter les propositions du rapport de la commission d’enquête.

Le rapport, divisé en trois tomes et contenant 35 recommandations, propose un « traitement de choc » pour éviter que la France ne devienne un narco-État. Parmi les mesures phares, les élus préconisent la création d’un parquet national antistupéfiants pour spécialiser les acteurs de la lutte contre les drogues et améliorer la coopération entre l’autorité judiciaire et les services d’enquête. Jérôme Durain a expliqué que ce nouveau parquet permettra de traiter des sujets particulièrement techniques en procédure pénale et de fluidifier les liens entre les différents acteurs.

La commission d’enquête propose également de renforcer l’Office national antistupéfiants (Ofast), en lui donnant une position centrale dans l’animation des services répressifs, similaire à la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine. En outre, elle recommande que toute « offre d’emploi » liée au trafic de drogue publiée sur un réseau social accessible aux mineurs soit considérée comme une provocation au trafic de stupéfiants, passible de sept ans de prison.

Ces propositions, jugées cruciales par les sénateurs, attendent maintenant une réponse concrète du gouvernement.

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Nouvelle-Calédonie : un mort après une nuit de violences suivant l’adoption du projet de révision constitutionnelle

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Nouvelle-Calédonie : un mort après une nuit de violences suivant l'adoption du projet de révision constitutionnelle

L’Assemblée nationale a voté en faveur, la nuit dernière, du projet de révision constitutionnelle voulu par le gouvernement. Dans la foulée, Emmanuel Macron a pris la parole, dans un courrier, pour notamment appeler “au calme”.

Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai, le projet de révision constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie, fortement critiqué par les indépendantistes. Le texte, qui vise à agrandir le corps électoral, a été voté dans un contexte de tensions.

Malgré la mise en place d’un couvre-feu, une nouvelle nuit de violences a éclaté sur le territoire. Selon le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, une personne a été tuée par balle. « Elle n’était pas de la police mais de quelqu’un qui a voulu se défendre », a-t-il indiqué. Trois autres individus ont aussi été blessés, relaie la chaîne locale Nouvelle-Calédonie la 1re.

Au total, 61 membres des forces de l’ordre, 47 gendarmes et 14 policiers, ont subi des blessures la nuit dernière. « Si l’appel au calme n’est pas entendu, il va y avoir beaucoup de morts dans l’agglomération de Nouméa aujourd’hui. On est rentré dans une spirale dangereuse, une spirale mortelle », a souligné Louis Le Franc.

L’Assemblée nationale a adopté le texte du gouvernement avec 351 voix contre 153. “Le dégel du corps électoral provincial, à 10 ans de résidence mais aussi pour les Calédoniens nés en Nouvelle-Calédonie après 1998, vient d’être adopté à une large majorité à l’Assemblée nationale. Promesse tenue”, s’est félicité le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X (ex-Twitter). Le projet de loi doit désormais être validé par le Parlement réuni en Congrès.

Emmanuel Macron a aussi pris la parole dans un courrier, envoyé aux représentants calédoniens. Dans cette lettre, le chef de l’État a tenu “à rappeler le caractère indigne et inacceptable des violences”. Il appelle “au calme”.

Le président de la République a aussi évoqué la suite pour ce fameux projet de révision constitutionnelle. Dans ce courrier, Emmanuel Macron a menacé de réunir le Congrès “avant la fin juin”. “Il s’agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel [du corps électoral] et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun”, estime le chef de l’État.

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Nice : Des soupçons de cumuls d’emplois ébranlent l’entourage d’Éric Ciotti

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Nice : Des soupçons de cumuls d'emplois ébranlent l'entourage d'Éric Ciotti

Une investigation préliminaire a été lancée concernant des allégations de détournement de fonds publics au conseil départemental des Alpes-Maritimes.

Le parquet de Nice a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’une enquête préliminaire visant des membres du conseil départemental des Alpes-Maritimes, une affaire qui pourrait ternir l’image de l’ancien président du conseil, Éric Ciotti. Cette enquête fait suite à des accusations de cumuls d’emplois illégaux et de détournement de fonds publics, ébranlant le parti Les Républicains (LR), présidé par Ciotti.

Selon les informations publiées par Le Figaro, l’enquête se concentre sur des irrégularités dans la gestion des emplois de certains collaborateurs de Ciotti, soupçonnés d’avoir occupé simultanément des postes au conseil départemental et à l’Assemblée nationale sans respecter les règles de cumul d’emplois publics.

La chambre régionale des comptes a mis en évidence dans un rapport que « quatre collaborateurs de cabinet et deux agents de la collectivité, également actifs au sein du cabinet, étaient ou ont été parallèlement assistants parlementaires à l’Assemblée nationale. » Ces révélations pointent du doigt un manquement possible aux démarches administratives requises pour prévenir de tels cumuls.

Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a précisé que les investigations sont actuellement en cours, initiées par une plainte de l’association anti-corruption AC !!, qui avait alerté le Parquet national financier en décembre dernier. Le PNF s’est par la suite désisté en faveur du parquet de Nice.

Cette affaire soulève de nouvelles questions sur la gestion des responsabilités publiques et les pratiques administratives au sein du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Elle survient dans un contexte délicat pour Éric Ciotti, figure de proue des Républicains, déjà confronté à d’autres défis politiques cette année.

Le dénouement de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur la carrière politique de Ciotti et sur l’image du parti LR, à un moment où la transparence et l’intégrité des élus sont plus que jamais sous les projecteurs de l’opinion publique française.

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