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Masters WTA: Caroline Garcia « très fière » d’être en finale

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Devenue dimanche, à Fort Worth (Texas), seulement la troisième Française de l’histoire à atteindre la finale du Masters WTA, Caroline Garcia s’est dite « vraiment très fière » de sa performance, après avoir « fait un grand match » pour éliminer la Grecque Maria Sakkari 6-3, 6-2.

Avant elle, Mary Pierce (1997 et 2005) et Amélie Mauresmo (2003, 2005 et 2006) avaient atteint ce stade, la seconde demeurant pour l’heure la seule tricolore titrée dans cette épreuve, en 2005.

Q: Vous êtes en finale d’un Masters, que cela vous inspire-t-il ? 

REPONSE: « Je suis super contente, mais je ne réalise pas tout à fait. Ca c’est tellement enchaîné vite par rapport à samedi, où tout pouvait s’arrêter en phase de groupe (contre la Russe Daria Kasatkina, ndlr). Je me suis finalement qualifiée à l’arraché et il a fallu immédiatement me projeter sur cette demi-finale. C’est vrai qu’on n’est pas beaucoup à l’avoir fait. C’est une étape supplémentaire très importante dans ma carrière, je suis vraiment très fière. »

Q: Vous avez joué votre meilleur tennis depuis le début de l’épreuve…

R: « Aujourd’hui c’était vraiment un grand match de ma part. J’ai été capable d’imposer mon style de jeu et ça a payé dès le début. Je me suis sentie plus détendue aussi par rapport à samedi, très excitée à l’idée de disputer cette demi-finale. Il y avait beaucoup d’énergie positive. »

Q: Comment expliquez-vous cette différence entre les deux rencontres ?

R: « Chaque journée est différente. Ce (dimanche) matin je me suis réveillée avec les jambes lourdes, mais super excitée et contente d’avoir gagné la veille. Et puis on apprend de chaque match. Je sais que quand je commence à parler, à m’énerver, ça n’amène à rien. Je le fais encore un peu trop, mais j’ai beaucoup progressé dans ce domaine tout au long de l’année. Contre Maria, quand il y a eu un peu de stress qui est monté, j’ai réussi à le gérer, pour en finir assez rapidement. »

Q: Vous abordiez ce Masters avec quelques incertitudes après le départ de Bertrand Perret qui était votre entraîneur. Etes-vous surprise de votre performance ?

R: « C’était inattendu et donc compliqué à gérer. Mais j’ai essayé de bien rebondir. Je garde en tête tous les bons souvenirs de cette année, tout ce qu’on a pu travailler ensemble, car plein de choses sont gravées en moi, qui me reviennent pendant les matches, les entraînements. Il a fallu accepter la situation et se concentrer sur le moment présent. Ensuite, je savais que j’allais devoir affronter des filles du top 8 mondial, mais je savais aussi que mon jeu était là, que j’avais déjà battu certaines d’entre-elles et que j’étais capable de le refaire. Mais c’est un niveau qu’il faut essayer de maintenir jour après jour. Il fallait donc que je fasse le maximum dans ma préparation, pour arriver en forme et tout donner. Ce sont les derniers matches de la saison, contre les meilleures joueuses du monde. Ce sont de ceux-là qu’on peut apprendre le plus. »

Q: On vous voit beaucoup sourire, vous prenez du plaisir…

R: « Quand je rentre sur un court je me dis que j’ai tout à gagner à chaque fois. Parfois on peut perdre des matches, mais j’essaie de m’engager à aller les chercher quand même. Je n’ai pas le regret de me dire que je suis restée passive. Quand je joue de façon agressive, que je gagne des points, que les efforts sont payants, qu’il y a un partage avec le public, que je peux enchaîner comme ça dans les gros tournoi, alors oui, forcément ce n’est que du plaisir. »

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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