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C1: Immortel, le Real renverse City et rejoint Liverpool en finale
Immortel Real Madrid ! Grâce à l’inévitable Karim Benzema, le « Roi d’Europe » a signé une nouvelle remontée extraordinaire mercredi dans son antre de Santiago-Bernabéu pour renverser Manchester City 3-1 en prolongation (défaite 4-3 à l’aller) et rejoindre Liverpool en finale de la Ligue des champions le 28 mai au stade de France.
Laissé pour mort après l’ouverture du score de Riyad Mahrez (73e) qui offrait deux buts d’avance en cumulé aux Skyblues, le Real a encore renversé une montagne par son jeune prodige brésilien Rodrygo, entré à la 68e et auteur de deux buts en l’espace de quelques secondes (90e, 90e+1) pour pousser le match en prolongation.
Et à la 95e, le héros Karim Benzema est entré en scène: muet et imprécis jusque-là, le prince madrilène a retrouvé sa cape et a transformé un pénalty qu’il a lui-même provoqué pour propulser le Real en finale, avant de céder sa place (104e).
« C’est plus dingue (que les qualifications contre le Paris SG et Chelsea) car ça a duré jusqu’au dernier moment, jusqu’à la 90e et la 92e minute… Je ne peux pas l’expliquer, c’est incroyable. Quand il y a 1-1 et que l’arbitre ajoute six minutes, tu sais que tout est possible » a exulté le portier Thibaut Courtois au coup de sifflet final.
La « nuit magique » madrilène a commencé à la 90e : comme exigé par les supporters merengues dans la banderole déployée avant le coup d’envoi aux côtés du tifo à l’effigie de l’avant-centre français, la renversante « Maison blanche » a puisé dans ses réserves pour offrir de l’espoir, puis de la gloire.
L’odyssée continue
Alors que le match prenait tranquillement la direction d’une qualification anglaise, le Real s’est réveillé à la dernière minute pour s’offrir une réédition de la finale de 2018 à Kiev, où l’équipe alors dirigée par Zinédine Zidane avait raflé sa troisième Ligue des champions de rang (3-1), dans un match marqué par les bourdes du portier Loris Karius.
Les deux buts signés Rodrygo ont réveillé le public madrilène, qui a repris son perpétuel refrain de plus belle : « Si se puede ! » (« Oui, c’est possible ! », en espagnol).
C’est la première fois que le Real Madrid parvient à se qualifier après avoir perdu le match aller d’une demi-finale sur la scène continentale. Auparavant, les Merengues avaient échoué à huit reprises.
Mais cette saison, c’est l »irréel » Madrid : après l’épique renversement de situation face au Paris Saint-Germain en 8es de finale (1-0, 3-1), l’incroyable remontée contre Chelsea en quarts (1-3, 2-3 a.p.), et l’odyssée du match aller à Manchester il y a une semaine (4-3), l’équipe dirigée par Carlo Ancelotti a ajouté une nouvelle page à son carnet d’épopées de la saison continentale 2021-2022.
Quatre jours après être devenu le premier entraîneur à remporter les cinq grands championnats du football européen, Ancelotti, l’homme qui avait mené le Real vers la « Decima », sa dixième C1, en 2014, peut aussi devenir le premier technicien de l’histoire à rafler une quatrième Ligue des champions.
Guardiola, encore raté
Pour Pep Guardiola, en revanche, la désillusion est immense : le technicien catalan, honni à Madrid, court toujours derrière un nouveau sacre en Ligue des champions après les deux titres glanés avec le Barça en 2009 et 2011, et n’offrira pas une deuxième finale de rang aux Skyblues, après celle perdue l’an passé face à Chelsea (1-0).
« Il nous a manqué un petit truc en première période, on n’a pas réussi à donner de la continuité. Et en seconde période, quand on était mieux, on a réussi à marquer… Et puis il y a eu ces deux minutes », a soufflé Guardiola après le match.
Et les Citizen devront encore patienter pour soulever la première « Coupe aux grandes oreilles » de leur histoire.
Longtemps imperméables aux assauts espagnols, et même ragaillardis par le but de Mahrez et la double énorme occasion de la 87e, avec un ballon sauvé sur sa ligne par Ferland Mendy et une frappe de Phil Foden qui a rasé le montant droit de Thibaut Courtois, les Citizen ont cédé au pire moment.
A l’inverse le doublé de Rodrygo a relancé les Madrilènes, portés encore une fois par leur capitaine Karim Benzema, auteur d’une saison époustouflante.
En finale, l’avant-centre français affrontera son principal concurrent pour le Ballon d’Or, Sadio Mané. Mais la planète entière est quasiment déjà acquise à la cause du Benzema version 2021-2022, le meilleur de sa carrière, qui, à 34 ans, n’a plus qu’une marche à gravir pour offrir sa 14e couronne continentale à l’éternel Real Madrid.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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