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« Je me sens parfaitement bien! »: Trump met en scène son retour

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Ignorant les mises en garde sur les risques de contagion, Donald Trump a mis en scène mercredi son retour dans le Bureau ovale, six jours après avoir été testé positif au Covid-19.

« Je pense que c’était en réalité un don du ciel que je l’aie attrapé », a lancé le président américain, presque euphorique, debout devant le bureau le plus célèbre du monde, dans une vidéo débridée publiée sur Twitter.

Interrogé quelques minutes après sur ces propos, son adversaire démocrate Joe Biden s’est indigné: « Je pense que c’est une tragédie que le président parle du Covid comme si c’était quelque chose dont il ne fallait pas s’inquiéter alors que plus de 210.000 Américains sont morts ».

Portant son emblématique cravate rouge, Donald Trump a attribué son état de santé aux anticorps de synthèse – un traitement expérimental – qui lui ont été administrés. Et a promis, sans rentrer dans les détails, que ce traitement serait rapidement disponible « gratuitement ».

« Je veux que tout le monde ait le même traitement que votre président, parce que je me sens bien, je me sens parfaitement bien! », a-t-il martelé.

Le comportement du président américain, sous le feu des critiques depuis de longs mois pour sa gestion de la pandémie, est scruté avec une attention particulière au moment où les cas de coronavirus à la Maison Blanche – employés, conseillers, journalistes – se multiplient.

Selon un haut responsable américain, M. Trump était présent avec un nombre « extrêmement limité » de conseillers dans le célèbre bureau. Il y a pénétré par la porte donnant sur les jardins, pour éviter d’emprunter les couloirs de la « West Wing ».

« Je viens d’être briefé sur l’ouragan Delta », a-t-il tweeté, soucieux de montrer à l’Amérique qu’il est au travail, à 27 jours d’un scrutin qui s’annonce très difficile pour lui face à Joe Biden.

Lors de son retour lundi soir à la Maison Blanche après avoir quitté l’hôpital, M. Trump avait déjà suscité la polémique.

Juste après sa descente de l’hélicoptère, il avait grimpé les marches vers le balcon de sa résidence. Là, il avait retiré son masque et levé les pouces, dans un étrange geste de défi.

« N’ayez pas peur du Covid », avait-il tweeté quelques heures plus tôt depuis l’hôpital, suscitant la consternation dans le milieu médical.

En moyenne, la semaine passée, 700 personnes sont mortes chaque jour du coronavirus dans ce pays.

« La faute de la Chine »

Fait remarquable, le locataire de la Maison Banche a pour la première fois admis qu’un vaccin, qu’il a plusieurs fois annoncé comme imminent, ne serait probablement pas disponible avant le scrutin du 3 novembre.

« Je pense qu’on devrait l’avoir avant l’élection, mais s’ils jouent des jeux politiques, ce n’est pas grave (…), ce sera juste après l’élection », a-t-il affirmé, avant de dénoncer une nouvelle fois l’attitude de Pékin.

« C’est la faute de la Chine, la Chine va payer le prix fort pour ce qu’ils ont fait à ce pays (…), pour ce qu’ils ont fait au monde ».

Pour l’heure, selon le médecin de la Maison Blanche, son état de santé est chaque jour un peu plus rassurant.

« Il n’a pas eu de fièvre depuis plus de quatre jours et pas de symptômes depuis plus de 24 heures », a affirmé dans un bref compte-rendu le docteur Sean Conley.

Le courrier commençait cependant par une formule inhabituelle, renforçant encore un peu plus les interrogations sur l’étrange communication de l’équipe médicale sur ce dossier: « Le président ce matin dit: +Je me sens bien!+ ».

Le Dr. Conley a précisé que les dernières analyses à partir de prélèvements effectués lundi avaient permis de déceler des traces d’anticorps au Covid-19 qui étaient indétectables jeudi soir, lorsqu’il a été testé positif.

Pour le virologue Florian Krammer, de l’école de médecine Icahn à New York, ces résultats ne sont pas nécessairement très parlants à ce stade.

« Il est tout à fait possible que la majorité des anticorps détectés vienne de la transfusion », a-t-il expliqué à l’AFP.

Donald Trump a été soigné par un traitement expérimental contre le Covid-19, des anticorps de synthèse développés par le laboratoire Regeneron.

Injectés dans le corps d’un patient, les anticorps de synthèse peuvent fondre sur le virus pour le neutraliser comme est censé le faire le système immunitaire.

Pour le Pr. Michael Buchmeier, enseignant l’Université de Californie, la présence de ces anticorps à ce stade pourrait aussi signifier que l’infection « est présente chez le patient depuis plus longtemps que ce qui a été annoncé ».

Les médecins de la Maison Blanche affirment que Donald Trump a été testé positif pour la première fois le jeudi 1er octobre.

Mais ils ont toujours obstinément refusé de dire à quand remontait son test précédent.

Europe

Rome envisage de faire payer l’accès à la fontaine de Trevi

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Rome envisage de faire payer l'accès à la fontaine de Trevi

Face à l’afflux massif de visiteurs à la fontaine de Trevi, la municipalité de Rome étudie l’idée d’instaurer un accès payant pour les touristes. Cette mesure vise à protéger ce site emblématique tout en préservant l’expérience locale et culturelle des Romains.

La fontaine de Trevi, chef-d’œuvre baroque et symbole incontournable de la Ville éternelle, attire chaque année des millions de touristes. Afin de répondre au défi croissant du surtourisme, les autorités romaines envisagent de mettre en place un système de gestion plus strict de l’accès à ce lieu mythique. Alessandro Onorato, adjoint au tourisme à la mairie, a ainsi suggéré l’instauration d’horaires d’accès précis et de quotas de visiteurs pour mieux encadrer la foule et limiter les débordements.

Cette initiative, encore à l’étude, proposerait aux visiteurs de réserver des créneaux horaires, un dispositif permettant de contrôler non seulement le flux des touristes, mais aussi leurs comportements souvent inappropriés. L’un des objectifs principaux est d’éviter des scènes de désordre, telles que la consommation de nourriture sur les marches entourant la fontaine. Onorato a précisé que ce système de réservation ne serait pas une source de revenus pour la ville : les Romains auraient un accès gratuit, tandis que les touristes étrangers se verraient demander un modeste droit d’entrée d’un euro.

Toutefois, il n’y a encore aucune décision ferme. Un porte-parole de la municipalité a tempéré l’enthousiasme autour de ce projet en rappelant qu’il ne s’agit pour l’instant que d’une ébauche d’idée. Pourtant, le problème du tourisme de masse devient de plus en plus pressant, avec un nombre croissant de visiteurs dans la capitale italienne. Ce phénomène devrait s’intensifier à l’approche du Jubilé de 2025, une année sainte qui pourrait attirer près de 30 millions de personnes à Rome et au Vatican.

Rome n’est pas la seule ville italienne confrontée à ce défi. Venise, autre site emblématique, a déjà testé un système de billets payants pour les visiteurs à la journée lors des périodes d’affluence, une mesure destinée à canaliser les flux touristiques. Parallèlement, le gouvernement de Giorgia Meloni réfléchit à une hausse significative de la taxe de séjour, une proposition qui suscite la colère des professionnels du secteur touristique, craignant une baisse de la fréquentation.

Outre la gestion des flux, les autorités romaines veulent également préserver le centre historique de la capitale en limitant l’ouverture de nouvelles structures d’hébergement touristique. Toutefois, ce pouvoir échappe pour l’instant à la municipalité. Si elle peut encadrer l’implantation de nouveaux restaurants et fast-foods dans cette zone, elle n’a pas la compétence pour réguler le développement des chambres d’hôtes ou des logements de vacances.

La volonté de Rome d’encadrer l’accès à ses trésors culturels illustre bien le dilemme auquel sont confrontées les grandes métropoles européennes : préserver leur patrimoine tout en accueillant un tourisme toujours plus florissant.

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Europe

Ukraine : Zelensky appelle à plus d’armements alors que Moscou intensifie son offensive

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Ukraine : Zelensky appelle à plus d'armements alors que Moscou intensifie son offensive

Alors que la guerre en Ukraine s’enlise et que Moscou renforce ses frappes dans l’est du pays, Volodymyr Zelensky a lancé un appel pressant à ses alliés pour obtenir davantage d’armements. Le président ukrainien demande également l’autorisation d’utiliser ces armes sur le sol russe, une demande qui divise les puissances occidentales.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réclamé vendredi un renforcement urgent des livraisons d’armes de la part de ses alliés, lors d’une réunion internationale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne. Cet appel intervient à un moment critique, alors que la Russie intensifie ses frappes et continue de progresser dans la région du Donbass, à l’est du pays. Zelensky a particulièrement insisté sur la nécessité d’équipements militaires, notamment des systèmes de défense aérienne, pour protéger l’Ukraine des bombardements incessants de Moscou, dont le plus récent a dévasté un institut militaire à Poltava, causant au moins 55 morts.

Parallèlement à ces demandes, le dirigeant ukrainien a renouvelé sa requête controversée de pouvoir frapper des cibles non seulement en Ukraine, mais également en Russie, à l’aide des armes fournies par les Occidentaux. Cette requête divise les alliés de Kiev, dont les États-Unis et l’Allemagne, en raison des risques d’escalade avec Moscou, qui continue de brandir la menace nucléaire.

Dans ce contexte tendu, les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 250 millions de dollars pour l’Ukraine, dans l’espoir de répondre aux besoins urgents du pays. Londres et Berlin ont également réaffirmé leur soutien par l’envoi de nouveaux missiles et systèmes de défense aérienne, bien que la solidarité internationale commence à montrer des signes de fragilité. En effet, des débats internes agitent les gouvernements, notamment en Allemagne, où la montée de l’extrême droite pro-russe pose de nouveaux défis. La réduction prévue de l’aide à l’Ukraine dans le budget allemand de 2025, conjuguée aux incertitudes politiques aux États-Unis et en France, accentue les inquiétudes à Kiev.

Alors que la Russie poursuit son offensive et que Vladimir Poutine réaffirme son objectif de contrôler totalement le Donbass, la situation devient de plus en plus délicate pour l’Ukraine. L’effort de guerre semble s’enliser, et malgré le soutien occidental, l’avenir du conflit reste incertain.

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Monde

Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

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Un tireur de 14 ans fait quatre morts dans son lycée aux Etats-Unis

Une nouvelle tragédie a frappé un lycée du sud-est des États-Unis. Un élève de 14 ans a ouvert le feu, tuant deux élèves et deux enseignants avant d’être appréhendé. Ce drame s’ajoute à une longue série de violences armées dans les établissements scolaires du pays.

Un établissement scolaire de Winder, dans l’État de Géorgie, a été le théâtre d’une fusillade qui a coûté la vie à quatre personnes : deux élèves et deux professeurs. Le tireur, un adolescent de 14 ans scolarisé dans le même lycée, a été arrêté sur les lieux. Les autorités locales, représentées par Chris Hosey, directeur du bureau des enquêtes de l’État de Géorgie, ont confirmé que le suspect serait jugé comme un adulte et poursuivi pour meurtre. Cet événement tragique ravive la problématique des fusillades en milieu scolaire, un fléau qui, année après année, endeuille les États-Unis de façon incomparable.

Les forces de l’ordre ont rapidement répondu aux appels d’urgence vers 10h20. Un agent de sécurité présent dans l’établissement a confronté le jeune tireur, qui, réalisant l’inévitabilité de la situation, a décidé de se rendre sans violence. Selon les premières informations, aucune cible particulière n’avait été identifiée par les enquêteurs.

Ce drame fait écho à un signalement antérieur en 2023 par le FBI, qui avait ouvert une enquête sur l’adolescent suite à des menaces publiées en ligne, accompagnées de photos d’armes. Pourtant, faute de preuves tangibles à l’époque, aucune arrestation n’avait été effectuée, bien que les écoles locales aient été alertées. Le FBI a confirmé qu’à ce moment-là, il n’y avait pas de raison légale pour intervenir davantage.

La réaction politique ne s’est pas fait attendre. Le président Joe Biden a exprimé sa colère face à la répétition de ces drames, soulignant l’urgence d’une régulation stricte des armes à feu. La vice-présidente Kamala Harris a également dénoncé l’épidémie de violence armée lors d’un discours, tandis que son adversaire républicain Donald Trump a fustigé le tireur, le qualifiant de « monstre malade ».

Ce nouveau massacre, survenu dans l’État clé de Géorgie à quelques mois des élections présidentielles, risque de raviver les débats sur la législation des armes, un sujet qui divise profondément la nation.

Des témoignages d’élèves présents lors de la fusillade ajoutent une dimension poignante au drame. Stephanie Folgar, 17 ans, se souvient des bruits assourdissants dans les couloirs et des ordres précipités de sa professeure les exhortant à courir et se cacher. Pour nombre d’élèves, ces instants de confusion ont d’abord été interprétés comme un exercice, avant que la panique ne s’installe. Pour tous, cette journée restera gravée dans leur mémoire, marquée par la peur et la douleur.

Les États-Unis demeurent, malgré les réformes sporadiques, l’un des rares pays au monde où les fusillades en milieu scolaire se produisent avec une telle fréquence, exacerbées par la libre circulation des armes à feu. Les images des élèves regroupés dans le stade, attendant de retrouver leurs familles, font écho à tant d’autres tragédies similaires, laissant planer une sombre ombre sur l’avenir des jeunes générations.

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