Coronavirus
Covid-19 : le gouvernement évoque la fin prochaine du pass vaccinal
La France se rapproche-t-elle, après d’autres pays, de la levée du pass vaccinal? Le gouvernement l’envisage pour fin mars ou début avril, alors qu’une nouvelle salve de restrictions anti-Covid doit déjà disparaître dans une semaine.
Après Israël, l’Angleterre, le Danemark, qui ont supprimé leur pass vaccinal ou sanitaire, la France pourrait à son tour renoncer à ce dispositif contesté.
Le « Monsieur vaccin » du gouvernement, Alain Fischer, a donné le ton mercredi en fin de matinée, devant une commission d’enquête du Sénat.
Une levée du pass vaccinal est envisageable « d’ici la fin mars » ou début « avril », a estimé M. Fischer. Si, et seulement si, plusieurs conditions sont au rendez-vous: un taux d’incidence « 10 ou 20 fois moindre » qu’actuellement, la fin de la surcharge hospitalière et une très forte proportion de vaccinés.
L’exécutif a embrayé dans la foulée.
« Il y a des raisons d’espérer qu’à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesure », a abondé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, interrogé à l’issue du conseil des ministres suivant un conseil de défense sanitaire.
Déjà, il y a juste une semaine, le ministre de la Santé Olivier Véran affirmait que « le pire est derrière nous » pour cette cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 et jugeait probable une levée du pass vaccinal avant juillet.
Aux yeux des autorités, la menace due au variant Omicron, moins dangereux que ses prédécesseurs bien que nettement plus contagieux, s’éloigne.
La déferlante de contaminations liée à Omicron décroît nettement depuis fin janvier.
« La baisse franche, nous y sommes », a souligné Gabriel Attal, « mais gardons-nous bien de fanfaronner ».
Pour les admissions en soins critiques (296 mercredi) et les décès (255 à l’hôpital mercredi), les vagues restent toutefois élevées.
Le pass vaccinal sera levé « dès lors (…) qu’il n’y aura plus un hôpital sous très forte tension du fait du Covid », a déclaré Gabriel Attal.
Mais d’ici là, les règles pour conserver son pass vaccinal vont changer, mardi prochain.
Un convoi anti-pass
Entre 4 et 5 millions de Français majeurs pourraient perdre leur sésame s’ils n’ont pas reçu de dose de rappel d’ici là, ou s’ils n’ont pas été infectés après deux doses, selon les estimations des autorités sanitaires.
Du coup, « on pense que plusieurs millions de personnes voudront se faire vacciner le week-end prochain », a expliqué mercredi une source gouvernementale.
Des opposants au pass vaccinal restent, eux, mobilisés. Des milliers d’entre eux ont ainsi annoncé sur les réseaux sociaux vouloir « rouler sur Paris » dans le cadre de « convois de la liberté », inspirés par les routiers canadiens qui bloquent le centre d’Ottawa. Ils prévoient de rallier Paris vendredi soir et certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une « convergence européenne » le lundi 14 février.
En dehors du pass, une deuxième étape de levée de restrictions reste programmée pour mercredi prochain.
Les discothèques, refermées depuis le 10 décembre, pourront rouvrir, les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports.
Pour les écoles, un nouvel allègement du protocole sanitaire se prépare, pour le 21 février, date du retour de vacances de la première zone.
Moins d’autotests, fin du masque en extérieur, fin des attestations sur l’honneur pour les tests négatifs figurent dans les pistes. Des syndicats s’en sont fait l’écho après une réunion mardi avec les ministères de l’Education et de la Santé et le Haut conseil de la santé publique.
« Il y aura des annonces d’ici la fin de la semaine, j’espère dès vendredi », a déclaré Gabriel Attal à l’issue du conseil des ministres.
Près de deux ans après le début de l’épidémie et à deux mois de la présidentielle, le gouvernement se dit régulièrement conscient de la « lassitude » des Français face à la crise et aux restrictions.
Clamant que la France est « probablement l’un des pays d’Europe qui a pris le moins de mesures contraignantes », le porte-parole du gouvernement a aussi déclaré que, « comme partout dans le monde, des mouvements politiques, souvent radicaux, ont cherché à capitaliser sur cette lassitude ».
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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