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Planète: L’astronaute Thomas Pesquet de retour sur Terre

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Ainsi s’achève la deuxième mission dans l’espace de sa carrière: le Français Thomas Pesquet est rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi, après un séjour de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale qui s’est conclu par un amerrissage réussi au large des côtes de Floride.

La capsule Dragon de SpaceX, qui transportait également trois autres astronautes, a été freinée dans sa vertigineuse descente par l’atmosphère terrestre puis par d’immenses parachutes. Elle a amerri dans le Golfe du Mexique à 03H33 GMT mardi, soit à l’aube en France.

Roussie par les températures extrêmes expérimentées durant sa chute, elle a été hissée à l’aide d’une grue sur un navire qui avait été posté en mer à proximité. L’écoutille de Dragon a été ouverte, et les premières images de Thomas Pesquet l’ont montré, encore assis à bord dans sa combinaison spatiale, brandir un pouce en l’air.

Les astronautes en ont ensuite été extraits un par un, Thomas Pesquet en dernier. Comme les autres, il a d’abord été placé sur un brancard par mesure de précaution.

Le Français de 43 ans a passé 199 jours en apesanteur.

« Une fierté d’avoir représenté la France une nouvelle fois dans l’espace! », avait tweeté quelques heures avant le départ celui qui, par ses abondantes publications sur les réseaux sociaux, a offert à des millions de personnes un goût de la vie en orbite. « La prochaine fois, la Lune? », avait-il lancé.

Thomas Pesquet est rentré avec les autres membres de la mission Crew-2 — le Japonais Akihiko  Hoshide et les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur. Ils étaient arrivés à bord de la station spatiale (ISS) le 24 avril.

Le vaisseau de la société d’Elon Musk transportait également 240 kg de matériel et d’expériences scientifiques.

Le voyage vers la Terre s’est fait en plusieurs étapes. Le désamarrage de la capsule a d’abord eu lieu à 19H05 GMT.

Puis Dragon a fait le tour de la Station spatiale durant environ une heure et demie afin d’en photographier en détail l’extérieur. Sur la retransmission vidéo en direct de la Nasa, on pouvait alors apercevoir Thomas Pesquet ayant retiré sa combinaison, en train de prendre ces photos à travers un hublot.

La descente vers la Terre à proprement parler a ensuite commencé, le voyage ayant duré environ huit heures et demie au total.

Un peu de vacances

L’amerrissage était une première pour l’astronaute français. Lors de sa précédente mission en 2016-2017, il avait atterri dans les steppes kazakhes avec un Soyouz russe.

Une fois les astronautes sortis de la capsule, un hélicoptère devait les ramener sur la terre ferme.

Thomas Pesquet doit subir de rapides tests médicaux aux Etats-Unis avant de s’envoler pour Cologne, en Allemagne, où se trouve le Centre européen des astronautes.

Durant trois semaines, il sera alors soumis à une batterie de tests scientifiques, destinés à observer l’effet d’un séjour long en orbite sur le corps humain. Cela ne l’empêchera pas de voir ses proches.

Puis l’astronaute prendra enfin un peu de vacances. Les premières « depuis de nombreux mois », avait-il dit vendredi lors d’une conférence de presse. « J’ai même l’impression que ça fait des années », avait-il ajouté, qualifiant la mission écoulée de « très, très intense ».

Durant son séjour en orbite, Thomas Pesquet a effectué pas moins de quatre sorties extra-véhiculaire (« EVA ») en dehors de la station, notamment pour installer de nouveaux panneaux solaires. Cela l’amène à six sorties au total, après les deux réalisées lors de sa première mission. Il a également mené de nombreuses expériences scientifiques.

« Bienvenue sur Terre! Au plaisir de partager un dîner et d’apprendre de cette aventure! », a tweeté l’ancienne star de la NBA Boris Diaw, peu après l’amerrissage.

Crew-2 est la deuxième mission régulière assurée par SpaceX pour le compte de la Nasa. L’entreprise d’Elon Musk a permis à l’agence spatiale de reprendre les vols depuis le sol américain, après l’arrêt des navettes spatiales en 2011.

L’équipage de Crew-2, qui a fait plus de 3.000 fois le tour du globe, rentre sur Terre avant l’arrivée à bord de l’ISS de leurs remplaçants, quatre astronautes de Crew-3, dont le décollage à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX a été plusieurs fois retardé, notamment à cause de la météo.

Il aura finalement lieu mercredi à 21H03 heure locale (02H03 GMT jeudi) depuis le centre spatial Kennedy en Floride.

Dans l’intervalle, la Station spatiale ne sera pas inhabitée: deux Russes et un Américain restent en effet à bord.

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TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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