Sports
JO-2020: Da Costa en défricheur, Mayer au delà de la douleur, les sports co à l’honneur
Steven Da Costa est devenu le premier champion olympique de karaté jeudi, et Kevin Mayer a dépassé ses douleurs au dos pour décrocher l’argent en décathlon, tandis que les handballeurs et les basketteurs français, qualifiés pour leurs finales respectives, attendent que les volleyeurs les rejoignent à ce stade, aux Jeux olympiques de Tokyo.
A jamais le premier! Da Costa, N.1 mondial dans sa catégorie et déjà champion du monde en 2018, a battu en finale le Turc Eray Samdan 5-0. Sa médaille est la septième en or pour l’équipe de France, dont l’escarcelle s’est enrichie d’une nouvelle médaille d’argent, celle de Kevin Mayer au décathlon.
Handicapé par un dos bloqué en début de compétition mercredi, le vice-champion olympique a réussi à se remobiliser pour aller chercher le même métal, cinq ans plus tard. Le Canadien Damian Warner était inaccessible pour lui.
Quasiment dans la même minute, et au bout d’une dernière possession slovène étouffante ponctuée d’un contre astronomique de Nicolas Batum, les basketteurs français se sont offert face à la Slovénie (90-89) le droit de disputer une finale de rêve contre les Etats-Unis, samedi.
Ce sera pour eux le troisième rendez-vous à ce stade des Jeux, après les finales perdues de 1948 et 2000, à chaque fois contre… les USA.
La France est d’ores et déjà assurée de compter une 29e médaille avant la fin des Jeux, puisqu’au bout d’une bataille serrée, les hommes de Guillaume Gille ont dominé l’Égypte (27-23) pour participer à une quatrième finale olympique consécutive, en handball.
Portés par leur gardien Vincent Gérard, ils disputeront l’or samedi face aux doubles champions du monde danois ou aux doubles champions d’Europe espagnols, qui se rencontrent en soirée (21h00 heures locales/14h00 heures françaises).
Pour le moment, côté sports collectifs en salle messieurs et dames, c’est le carton plein: les garçons du hand et du basket sont donc en finale, en attendant le résultat du volley contre l’Argentine en soirée, et les filles du hand et du basket jouent leurs demi-finales respectives samedi.
Délocalisation à Sapporo
Jeudi, l’athlétisme s’est délocalisé avec le 20 km marche messieurs, première des épreuves organisées à Sapporo, sur l’île d’Hokkaido, à plus de 1000 km de Tokyo, au nord du Japon, remporté par l’Italien Massimo Stano.
Initialement prévues à Tokyo, les épreuves de marche et de marathon ont été déplacées là-bas afin de limiter les effets des fortes chaleurs qui accablent les sportifs encore plus sur ces épreuves d’endurance. Mais les températures observées lors l’épreuve dans les rues de la ville auront été exactement les mêmes que celles observées à Tokyo…
La matinée a été marquée par la méforme des sprinteurs américains.
Le relais 4×100 m masculin US a été éliminé dès les séries, tout comme les Français – les Françaises ont elles été repêchées pour la finale – et le grand favori du 110 m haies, Grant Holloway, invaincu depuis 17 courses, n’a pris que la médaille d’argent (13.09), devancé par le Jamaïcain Hansle Parchment (13.04).
Pascal Martinot-Lagarde (5e en 13.16) et Aurel Manga (8e 13.38) n’ont donc pas pu accrocher le podium.
Le Portugais Pedro Pichardo a lui été sacré pour la première fois de sa carrière champion olympique du triple saut, impressionnant au 3e essai (17,98 m).
Pour le reste, cette 13e journée de compétition offre l’occasion d’admirer le keirin en cyclisme sur piste, une discipline très populaire au Japon.
C’est aussi le jour où l’escalade a décerné son premier titre olympique, pour l’Espagnol Alberto Gines Lopez, tandis que le pentathlon moderne a débuté, avec les épreuves d’escrime.
Les quatre membres de l’équipe de France de pentathlon moderne, chances réelles de médailles, ont connu une première journée délicate dans l’épreuve d’escrime. Marie Oteiza et Élodie Clouvel pointent respectivement aux 13e et 24e places. De leur côté, Valentin Prades et Valentin Belaud sont respectivement 11e et 19e.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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