Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Départementales : Les candidats réagissent au panneau publicitaire frauduleux 

Article

le

©LeSingulier

Les candidats pour les élections départementales réagissent au panneau frauduleux du binôme Gizardin-Escarguel. Ce binôme, s’il remporte les élections a de très fortes chances d’être disqualifié, si un recours est déposé par un de ses adversaires.

Pour rappel, le binôme soutenu par la majorité municipale a déposé un panneau publicitaire au -2 Quai Charles Lemaresquier-. Toutefois, ce panneau présente des infractions au niveau du Code électoral, du Code de l’environnement et du Règlement National de Publicité. Ainsi, le binôme a de fortes chances d’être disqualifié.

Sébastien Pacull :

« En tant qu’ancien adjoint au maire, j’ai traité le Règlement Local de Publicité sur Sète, j’ai donc immédiatement vu qu’il y avait un problème juridique par rapport à cet affichage. Que ce soit au niveau du code de l’environnement, du code de l’urbanisme, et même au niveau du code électoral. Ce qui m’étonne, c’est que c’est de la part d’un avocat de profession et de la majorité municipale, qui a beaucoup d’exigences envers les commerçants. C’est faites ce que je dis, mais ne dites pas ce que je fais. Je suis très surpris, de la part d’un homme qui met en avant sa profession d’avocat pour parler de son intégrité. Aujourd’hui, les élections se présentent avec une configuration particulière. C’est un premier tour qui est presque un second tour. Le seul vote qui sera utile pour les Sétois qui refusent de laisser l’extrême gauche aux commandes du département et du canton, c’est nous. »

Véronique Calueba :

« Si ce panneau est non réglementaire et illégal, je ne peux que condamner cette attitude. Quand on brigue un mandat, on doit commencer par être exemplaire ! Par ailleurs, c’est une vraie pollution visuelle de par sa dimension. Et il faut noter l’amalgame entretenu entre la propagande de la campagne des municipales et celle des départementales : même journal – qui ne parle que de ce qu’a fait le maire avec des mensonges éhontés, même lieu de permanence pour exposer cette photo géante et candidats du maire. L’enjeu de ces élections est local, mais aussi départemental. C’est notre territoire en lien avec un plus grand et ça ils ne l’ont pas compris. Je suis élue pour Sète, mais aussi Vice-présidente chargée de l’Enfance et Famille pour l’Herault. »

Laurent Hercé :

« Je tiens à rappeler que nous, sur notre liste, nous avons fait le choix de faire une campagne à 0 €. Ici, ils dépensent de l’argent, l’argent des citoyens et pour nous, c’est une forme d’insulte aux citoyens. On est dans une campagne qui parle de RSA, d’allocations, de solidarité et là, ils dépensent de l’argent dans une affiche de la sorte. Il y a aussi un autre sujet qui m’est venu en tête depuis de quelque temps. Devant les bureaux de votes, le binôme Fraysse-Pacull et le binôme Escarguel-Gizardin ont affiché entre 10 et 20 jours avant l’ouverture officielle de la campagne, le 1er juin. On s’est interrogé et en allant voir les textes, il était effectivement stipulé que l’affichage débutait seulement à cette date, lors de l’ouverture de la campagne. Toutefois, on a vu qu’il y avait un projet de loi qui, au vu de la crise sanitaire, autorisait l’affichage plus tôt. Mais ce projet n’a pas été validé tel quel, on n’a pas trouvé cette mention. À notre connaissance, il était interdit d’afficher avant le 1er juin. »

Pour rappel, Francois Commeinhes le maire de la Ville de Sète, avait installé le même panneau publicitaire au même endroit lors de sa dernière campagne municipale mais par chance aucun recours n’avait été déposé par ses adversaires pour faire annuler le scrutin.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

A LIRE AUSSI > Sète – Départementales : Un panneau publicitaire aux multiples infractions

Politique

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison

Article

le

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison

La Cour de cassation a rendu son verdict final, condamnant Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes.

Dans une décision qui marque un tournant historique, la Cour de cassation a confirmé, ce mercredi 18 décembre, la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Cette affaire, également connue sous le nom de « Paul Bismuth », a mis en lumière des pratiques illégales qui ont terni la carrière politique de l’ancien chef de l’État.

L’ancien président, qui fêtera ses 70 ans le 28 janvier prochain, a vu son appel rejeté, scellant ainsi son sort judiciaire. La peine prononcée inclut également trois ans d’inéligibilité, un coup dur pour celui qui a déjà été à la tête de la France. Malgré cette condamnation, son avocat, Me Patrice Spinosi, a affirmé que Nicolas Sarkozy « se conformera évidemment à la sanction prononcée », tout en laissant entendre qu’un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme pourrait être envisagé.

Cette affaire ne constitue toutefois qu’une partie des ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy. À partir du 6 janvier, il devra faire face à une autre procédure, celle des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Les accusations sont lourdes : corruption passive, financement illégal de campagne électorale, association de malfaiteurs et recel de détournement de fonds publics libyens. Dans ce dossier, il risque jusqu’à dix ans de prison et cinq ans d’inéligibilité supplémentaires.

De plus, en 2025, la Cour de cassation devra se prononcer sur le pourvoi de l’ancien président dans l’affaire Bygmalion, où il a été condamné pour des dépenses excessives lors de sa campagne de 2012. Ces multiples affaires judiciaires dessinent un tableau complexe de la fin de carrière de Nicolas Sarkozy, qui, malgré ses dénégations, semble de plus en plus acculé par la justice.

L’ère judiciaire de Nicolas Sarkozy, marquée par ces multiples procès, interroge non seulement sur l’intégrité de l’homme politique mais aussi sur la capacité de la justice à traiter de tels cas avec équité et rigueur. La condamnation ferme de l’ancien président, la première de ce niveau pour un ex-chef de l’État, pose une question fondamentale sur l’impunité des figures politiques de premier plan et sur l’application de la loi à tous, sans distinction de rang ou de statut.

Lire Plus

France

Macron nomme Bayrou à Matignon pour tenter de dénouer la crise politique

Article

le

Macron nomme Bayrou à Matignon pour tenter de dénouer la crise politique

Emmanuel Macron place ses espoirs en François Bayrou pour apaiser les tensions politiques. Le nouveau Premier ministre devra naviguer entre les exigences des partis et les impératifs économiques.

Emmanuel Macron a pris une décision audacieuse en nommant François Bayrou à Matignon, espérant ainsi résoudre la crise politique qui sévit depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la censure de Michel Barnier. Cette nomination, annoncée vendredi, marque un tournant dans la stratégie du président pour rétablir la stabilité politique.

L’objectif de cette nomination est clair : réconcilier les différentes factions politiques. Bayrou, figure emblématique du centre et allié de longue date de Macron, a pour mission de dialoguer avec les partis de l’opposition, des communistes à la droite, afin de trouver un terrain d’entente. Son expérience politique, notamment en tant que ministre de l’Éducation et candidat à la présidence, lui confère une stature de conciliateur. Cependant, sa tâche s’annonce ardue dans un contexte où les défis économiques et sociaux sont pressants.

L’urgence du budget pour 2025, laissé en suspens par la censure, impose une priorité immédiate. Avec une dette publique et un déficit qui pèsent lourdement, Bayrou devra naviguer entre les attentes des agriculteurs mécontents et les exigences des entreprises en difficulté. La pression est d’autant plus forte que l’Assemblée nationale examinera lundi un projet de loi spéciale visant à éviter une paralysie de l’État.

Le nouveau Premier ministre devra également composer avec les partis d’opposition. Bien que la gauche soit divisée sur son soutien, les Républicains et le Rassemblement national ont adopté des positions nuancées. Le gouvernement d’intérêt général que Bayrou est chargé de former devra être « resserré », selon les mots de l’entourage présidentiel, et se concentrer sur les priorités nationales sans recourir aux mesures controversées comme le 49.3.

Bayrou a été préféré à d’autres candidats potentiels comme Bernard Cazeneuve ou Sébastien Lecornu, reflétant la volonté de Macron de renforcer le centre et d’éviter une cohabitation. Sa nomination, bien que consensuelle, n’est pas sans critiques. La France insoumise prépare déjà une motion de censure, tandis que les socialistes et les communistes exigent des garanties sur la politique gouvernementale.

Lire Plus

Politique

Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base « de concessions réciproques »

Article

le

Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base "de concessions réciproques"

Le Parti Socialiste, sous la direction d’Olivier Faure, se dit prêt à entamer des pourparlers avec les macronistes et la droite pour former un gouvernement temporaire.

Dans une démarche inédite, le Parti Socialiste (PS) montre une ouverture significative envers les macronistes et Les Républicains (LR) pour constituer un gouvernement d’unité nationale. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a exprimé lors d’une interview sur franceinfo sa volonté de négocier des « concessions réciproques » afin de sortir de l’impasse politique actuelle. Cette proposition intervient dans un contexte où le pays ne peut se permettre de rester paralysé par les querelles partisanes.

La stratégie du PS repose sur un compromis temporel, envisageant la formation d’un gouvernement à durée limitée. Ce gouvernement serait le fruit d’une négociation préalable, orchestrée par un « préfigurateur » désigné par Emmanuel Macron. L’objectif est de trouver un terrain d’entente sur des sujets cruciaux, tels que les retraites, où le PS propose un gel de la réforme plutôt qu’une abrogation immédiate, afin de permettre une conférence de financement ultérieure. Cette approche pragmatique reflète une volonté de dialogue et de recherche de solutions concrètes.

Faure reconnaît que les discussions excluront les forces du Nouveau Front populaire, notamment les Insoumis, qui se sont auto-exclus du processus. Cependant, il invite Laurent Wauquiez et LR à participer aux négociations, sous réserve de concessions mutuelles. Cette ouverture illustre une flexibilité politique rare, où le PS accepte de faire des compromis sur des positions traditionnellement fermes, comme la réforme de l’ISF, où il envisage un rétablissement rapportant 15 milliards d’euros au lieu des trois initialement proposés.

Le PS, sans majorité absolue, se trouve contraint de naviguer dans un paysage politique fragmenté. Faure insiste sur le fait que son parti n’abandonne pas ses valeurs, mais qu’il est prêt à faire des concessions pour le bien commun. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », souligne-t-il, marquant ainsi une distinction claire entre compromis et reniement idéologique.

Lire Plus

Les + Lus