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Politique

Sète – Calueba : « Le maire refuse l’autorisation des travaux sur le boulevard Verdun-Blanc »

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Véronique Calueba - Boulevard Verdun-Blanc à Sète

Nouvel épisode sur le dossier brûlant de la réfection du boulevard Verdun-Blanc. Véronique Calueba répond à l’attaque de Sébastien Pacull dans nos colonnes hier. Une réponse qui vient s’ajouter sur un dossier brûlant et qui accule la majorité en place. 

Pour rappel, le boulevard Verdun-Blanc est aussi un morceau de la RD2 (route départementale 2) et appartient donc au département. Ce boulevard est toujours sous la gérance du département malgré qu’il empiète sur le territoire communal. Ainsi, la réfection de cette route n’avance pas et fait durer le débat depuis des années.

Véronique Calueba répond en affirmant : « Le maire de Sète refuse l’autorisation des travaux sur le boulevard Verdun Blanc. Le Département avait prévu une réfection du boulevard du 25 mai au 25 juin soit avant la période estivale, les travaux se réalisant de nuit afin de ne pas impacter la circulation. Aujourd’hui 25 mai 2021, les travaux de rénovation du boulevard Verdun Blanc devaient démarrer. Les services de la ville et du Département travaillent sur la mise en route de ce chantier depuis plusieurs mois. Et pourtant, par décision du maire, nous ne pourrons pas entamer ce chantier si nécessaire. »

La conseillère municipale d’opposition ajoute : « Ce boulevard se dégrade et la réfection est sans cesse reportée au nom d’un projet de réaménagement de Transport en Commun en Site Propre, projet porté par la mairie, projet présenté en 2016 mais jamais repris ni programmé, ni financé ; projet que l’adjoint à la voirie lui-même qualifie de «projet hypothétique» ! Les travaux envisagés n’empêchaient pas de réaliser (peut être un jour) ce couloir dédié aux transports en commun. C’est plutôt  l’urbanisation délirante de ce boulevard qui pose un problème et qui a poussé la ville à faire voter une étude urbaine sur le corridor Verdun-Blanc afin de maîtriser la promotion immobilière qui peut empêcher tous les aménagements. »

« Puisque la mairie n’a pas voulu récupérer ce boulevard dans sa propriété, le Département a la responsabilité d’entretenir l’existant qui lui appartient. On ne peut laisser ce boulevard se dégrader d’avantage et mettre en danger les riverains comme les usagers qui l’empruntent. Le Département avait prévu une réfection du boulevard du 25 mai au 25 juin soit avant la période estivale, les travaux se réalisant  de nuit afin de ne pas impacter la circulation. Le maire de Sète a refusé à l’entreprise pressentie l’autorisation des travaux, prétextant l’imminence des élections. Il n’a pas arrêté les travaux engagés par la ville avant les municipales et personne ne le lui a demandé… Alors pourquoi interdit-il les travaux sur cet axe routier si important pour la circulation ? », précise la conseillère départementale. 

Avant de conclure sèchement : « Les Sétois se moquent des querelles politiciennes de la droite et des fausses réactions indignées des opportunistes d’extrême droite ; ils veulent que les collectivités œuvrent pour eux et c’est ce que le Département s’engageait à faire. Le maire refuse cette réfection qui est mise en œuvre pour le bien de tous ! Le bien être des Sétois n’est pas sa priorité semble-t-il. Dommage et honteux ! ».

Contacté par notre rédaction, Vincent Sabatier -adjoint délégué à la mobilité voiries et grands travaux- n’a pas souhaité répondre à nos questions.

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Liegeois

    10 juin 2021 at 11 h 15 min

    J’habite depuis peu sur ce boulevard, et je pense qu’il est très accidentogène. Quelques ralentisseurs bien placés seraient très utiles. Il est bien dommage qu’une guéguerre politique empêche de faire avancer un projet important pour les usagers !

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Politique

Le gouvernement Macron va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour injure publique

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Le gouvernement Macron va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour injure publique

La ministre de l’Enseignement supérieur annonce une plainte suite aux propos comparant un responsable universitaire à un dignitaire nazi.

Le gouvernement français a décidé de porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, pour injure publique. Cette décision fait suite aux propos tenus par Mélenchon comparant le président de l’Université de Lille à Adolf Eichmann, dignitaire nazi chargé de l’organisation de la déportation.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a annoncé cette action lors d’une interview sur BFMTV. Elle a déclaré que son ministère allait porter plainte pour injure publique devant un agent public. Mélenchon avait fait ces déclarations après l’interdiction d’une conférence qu’il devait animer sur le campus de Lille, qualifiant cette décision d’abus de pouvoir d’une république bananière.

Le président de l’Université de Lille, Régis Bordet, a réagi en affirmant qu’aucune tentative d’influence n’avait été exercée par le ministère ou la préfecture. Il a également précisé que plusieurs conférences organisées par La France insoumise dans des établissements sous tutelle du ministère avaient été autorisées, mais que certaines avaient été annulées pour des raisons de troubles à l’ordre public ou de non-respect du cadre interne de l’université.

Cette plainte contre Mélenchon marque une escalade dans le différend entre le gouvernement et La France insoumise, mettant en lumière les tensions persistantes entre les autorités et l’opposition politique.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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