Coronavirus
En visite dans une école, Macron évoque un futur assouplissement du couvre-feu
Emmanuel Macron a échangé lundi, pour la rentrée des vacances de printemps, avec des élèves d’une école primaire à qui il a expliqué que la levée des restrictions se ferait « tout doucement », en évoquant toutefois un effort à venir pour « décaler un peu » le couvre-feu.
Le chef de l’Etat s’est fait pédagogue en répondant pendant une heure aux nombreuses questions des élèves d’une classe de CM2 de l’école Paul Cézanne de Melun (Seine-et-Marne) au premier jour de la rentrée en présentiel dans les maternelles et le primaire.
« Je suis très content que vous ayez repris, vous avez l’air en forme. Il faut faire attention à bien respecter les règles, se laver les mains et porter le masque. Il va falloir faire les tests salivaires pour être sûr que personne n’est malade », leur a-t-il expliqué.
A sa question: « Êtes-vous contents de rentrer physiquement? », les élèves ont majoritairement répondu « oui », même si l’un d’entre eux a reconnu préférer travailler à la maison avec « l’aide de Google et de (sa) soeur ».
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué lundi matin que le président s’exprimerait « prochainement » devant les Français pour « leur donner les étapes du calendrier de réouverture » de certaines terrasses et lieux de culture prévue pour la « mi-mai ».
Après trois semaines de fermeture, cette rentrée, qui précède d’une semaine celle en présentiel ou en demi-jauge des collèges et lycées, s’accompagne d’un renforcement du protocole sanitaire avec notamment la fermeture des classes dès qu’est détecté un cas Covid-19.
« Avec le temps qui est plus chaud, le fait qu’on vaccine de plus en plus de gens et qu’on a diminué le nombre de cas avec les efforts des dernières semaines, on devrait progressivement tout doucement rouvrir les choses à partir du début du mois de mai », a assuré le président, accompagné du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer.
« Ce qu’on veut faire, c’est y aller tout doucement pour éviter que ça reparte », a-t-il insisté.
À une fillette jugeant « un peu énervant » le couvre-feu, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement allait « essayer de le décaler un peu car 19H c’est très tôt ».
À un autre enfant l’interrogeant sur les restrictions dans les cours de récréation, il a promis que, « dans quelques semaines », il pourrait « jouer avec les copains des autres classes » et non seulement avec ceux de sa classe.
Répondant à plusieurs questions d’élèves sur la campagne de vaccination, Emmanuel Macron a indiqué que, même si « on en est pas encore là », « la question va se poser » pour les enfants et adolescents et qu’il est possible qu’il faille à l’avenir « se vacciner tous les ans, comme pour la grippe ».
Emmanuel Macron s’est entretenu après avec des enseignants, qui lui ont expliqué avoir « rattrapé » l’impact négatif du premier confinement et que les évaluations ne montraient « pas de baisse des résultats » par rapport à l’année précédente.
Il a assuré à l’un d’eux, qui lui demandait de « rouvrir les châteaux » aux visites, que l’objectif était de rouvrir les lieux culturels « avec des jauges limitées et un accès privilégié pour les scolaires à partir de la mi-mai ».
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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