Coronavirus
Virus: la Corée du Nord renonce aux JO, quelques allègements en Europe
La Corée du Nord a annoncé mardi qu’elle ne participerait pas aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été pour « protéger » ses athlètes de toute risque lié à la pandémie de coronavirus qui desserre, un peu, son emprise sur certains pays européens.
Lors d’une réunion, le comité olympique nord-coréen « a décidé de ne pas participer aux 32e Jeux Olympiques afin de protéger les athlètes de la crise sanitaire mondiale causée par le Covid-19 », a fait savoir le ministère des Sports du pays asiatique.
Cette annonce met un terme aux espoirs de la Corée du Sud d’utiliser les Jeux de 2020, reportés à cet été en raison de la pandémie, pour susciter une relance du processus de discussion entre Pyongyang et Washington, à l’arrêt depuis l’échec d’un sommet Kim-Trump à Hanoï en février 2019.
En Europe, on respire un peu mieux dans certains pays en ce début de semaine. Ce mardi, l’Etat régional de la Sarre, dans l’ouest de l’Allemagne, lève des restrictions anti-Covid. Au Danemark, les salons de coiffure et de beauté rouvrent pour les détenteurs d’un « passeport » de vaccination contre la maladie.
Un passeport sanitaire similaire est envisagé par le gouvernement britannique pour les rassemblements de masse en Angleterre, comme les matchs de football et les événements en salle.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, encouragé par l’amélioration de la situation au Royaume-Uni, a confirmé lundi la réouverture le 12 avril en Angleterre des commerces non essentiels comme les coiffeurs, des terrasses des pubs ou des salles de gym.
Pour garder le contrôle sur le virus, le gouvernement compte renforcer le dépistage, avec deux tests par semaine proposés à toute la population. M. Johnson a en revanche refusé de s’engager sur une date pour la reprise des voyages à l’étranger, interdits jusqu’au 17 mai sauf raison essentielle.
Vaccinodrome au Stade de France
En ce lundi de Pâques, le Portugal a aussi desserré prudemment la vis: musées, collèges et terrasses de café ont rouvert, plus de deux mois après leur fermeture, deuxième étape d’un plan de déconfinement progressif.
En Grèce, la plupart des commerces ont été autorisés à rouvrir lundi, sauf les grands magasins et centres commerciaux, malgré des chiffres toujours inquiétants. Mais les personnes souhaitant s’y rendre doivent prendre rendez-vous, avec contingentement de clients. Et cette mesure ne s’applique cependant pas aux deux plus grandes villes du pays après Athènes, Thessalonique et Patras, où l’épidémie est particulièrement virulente.
Ce mardi, la Belgique lance la vente d’auto-tests en pharmacie, tandis qu’en France s’ouvre un centre de vaccination au Stade de France, l’enceinte de l’équipe de football championne du monde, en banlieue parisienne.
La France subit de plein fouet la troisième vague. Lundi soir, on y comptait près de 30.000 malades du Covid-19 hospitalisés, contre un peu plus de 25.000 il y a un mois.
C’est surtout dans les services de réanimation, qui accueillent les formes les plus graves de la maladie, que cette pression s’exerce: toujours sur un mois, on est passé de 3.600 à plus de 5.400 patients en soins critiques.
Après une tolérance pendant le week-end pascal, le pays entier est entré de plain-pied dans un régime de restriction (couvre-feu et déplacements réduits), prévu pour quatre semaines. Les autorités tablent sur une accélération de la campagne de vaccination.
Les USA veulent « partager plus » les vaccins
A ce sujet, les Etats-Unis ont assuré lundi vouloir en faire « beaucoup plus » dans les livraisons de vaccins aux pays étrangers, sans demander de « faveurs » en échange. « Nous explorons les options pour partager plus avec d’autres pays qui vont de l’avant. Nous pensons pouvoir faire beaucoup plus », a dit le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
L’objectif du gouvernement de Joe Biden d’offrir un vaccin à 90% de la population des Etats-Unis sera bientôt atteint et Washington envisage de livrer un probable surplus de vaccins à d’autres pays plus en retard dans leur propre campagne. Le président démocrate doit faire mardi le point sur la vaccination.
Les autorités saoudiennes ont quant à elles indiqué que seules les personnes vaccinées ou immunisées seraient autorisées à faire le petit pèlerinage (omra) à La Mecque durant le mois du ramadan, qui commence à la mi-avril.
Au Moyen-Orient, l’Iran a annoncé lundi un nombre de contaminations au plus haut depuis le 4 décembre, avec 13.890 cas détectés en 24 heures, et sa capitale Téhéran a été placée en alerte sanitaire maximale.
Le Bangladesh a commencé lundi un confinement de sept jours pour combattre une flambée du virus, avec tous les déplacements intérieurs suspendus et une fermeture des magasins. Dans le centre du pays, une manifestation contre ces restrictions est devenue violente lundi soir, et trois personnes ont été blessées par balle.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé l’extension d’une aide d’urgence en faveur de 28 pays parmi les plus pauvres du monde pour leur permettre d’alléger leur dette et de mieux faire face à l’impact de la pandémie.
La pandémie a fait plus de 2.853.908 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi en milieu de journée.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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