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Castex défend les mesures anti-covid face à un Parlement houleux

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Le Premier ministre Jean Castex, véhément comme rarement depuis son arrivée à Matignon, a vivement défendu jeudi matin les nouvelles restrictions contre la troisième vague de Covid-19, devant une Assemblée nationale houleuse où l’opposition a largement boycotté le vote final.

Pas d’alcool sur la voie publique, aide aux familles modestes privées de cantines scolaires, maintien des concours dans le supérieur et déplacements permis pour accompagner ses enfants chez leurs grands-parents: les députés ont approuvé les mesures précisées par 348 voix contre 9.

Mais le vote a été marqué par un boycott massif des oppositions de droite (LR) comme de gauche (LFI, PS, PCF) pour dénoncer un « piétinement du parlement » appelé à voter sur des mesures déjà actées par l’exécutif.

Ce débat est « un mauvais poisson d’avril, et comme tous les poissons, il pourrira par la tête », a ainsi cinglé Jean-Luc Mélenchon au nom des députés LFI.

« Nous n’avons pas à cautionner cette parodie de démocratie! » a lancé le patron des députés LR Damien Abad, tandis que la présidente du RN Marine Le Pen jugeait « indigne » de la part du gouvernement de chercher « à diluer sa responsabilité ».

Mis en cause, le chef du gouvernement a vilipendé « les y a qu’à – faut qu’on » qui « cherchent à tirer des avantages politiques d’un drame national ». « Vous seriez à ma place vous feriez pareil », a-t-il tempêté.

« Parler d’une bureaucratie misérable, incapable d’accélérer la vaccination, c’est tout simplement indigne », a accusé M. Castex, salué à la fin de sa prise de parole par une longue ovation debout sur les bancs de la majorité.

Appelant les Français à « fournir un effort supplémentaire » mais sans confinement strict, Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir la fermeture pour trois à quatre semaines des crèches et établissements scolaires et l’extension à tout le pays des restrictions déjà imposées à 19 départements.

Ces nouvelles mesures sont « nécessaires pour nous permettre de franchir un cap, espérons-le un dernier cap, dans la perspective du déploiement massif de la vaccination et d’un retour à une vie normale », a justifié le chef du gouvernement dans un discours d’une grosse demi-heure débuté à 9h00.

Après Pâques, il sera toutefois toujours possible d' »accompagner ou aller chercher un enfant chez un parent, un grand-parent ou un proche », a-t-il précisé.

« Il n’y a pas d’opposition entre le pouvoir politique et le pouvoir médical, nous tenons le plus grand compte des avis, des analyses, des modèles et des prévisions des experts, conseils scientifiques et médicaux, a assuré Jean Castex, qui a condamné « sans réserve » ceux qui ne respectent pas « les règles sanitaires » et devront être poursuivis « systématiquement » par les parquets. Ce débat se poursuivra au Sénat l’après-midi.

« Renforts »

Autres mesures: la consommation d’alcool sur la voie publique sera interdite, les concours maintenus dans le supérieur quoique dans des conditions « adaptées », et des aides pour « les familles modestes dont les enfants n’iront plus à la cantine ou ne pourront plus bénéficier de petits-déjeuners gratuits », a précisé le chef du gouvernement.

Des mesures diversement appréciées à Bordeaux où l’AFP a interrogé des salariés:  « On était quand même un territoire finalement peu infecté, (…) ce n’était pas la peine de nous confiner comme toute la France », a déclaré Alain, salarié du secteur bancaire, tandis qu’un de ses collèges jugeait qu' »autant confiner tout le pays de la même manière » parce que les chiffes « auraient augmenté dans quelques temps ».

Selon Bercy, le nombre d’établissements fermés va avec ces mesures passer de 90.000 à 150.000 et le coût total des aides aux entreprises à 11 milliards d’euros par mois.

Le chef de l’Etat a promis la réouverture de certains lieux de culture et des terrasses à partir de la mi-mai. Un retour espéré grâce à une accélération de la campagne de vaccination, élargie aux plus de 60 ans à partir du 16 avril, puis aux plus de 50 ans le 15 mai et à partir de la mi-juin aux moins de 50 ans.

Emmanuel Macron a par ailleurs promis des « renforts supplémentaires » en réanimation pour faire face à l’afflux de malades graves du Covid-19 et passer « dans les prochains jours » à 10.200 lits, selon une précision de Jean Castex, contre 7.665 actuellement.

Sous la pression de critiques crescendo de nombreux médecins et des oppositions, Emmanuel Macron avait admis mercredi soir « des erreurs » dans la gestion de la crise, après avoir refusé tout « mea culpa » pour avoir décidé fin janvier de ne pas reconfiner.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a critiqué jeudi la lenteur « inacceptable » de la vaccination contre le Covid-19 en Europe, qui est confrontée à la situation épidémique « la plus inquiétante » depuis « des mois ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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