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Villepin dévoile sa vision politique : entre écologie radicale et critique acerbe de la droite
L’ancien Premier ministre sort de sa réserve et livre un plaidoyer engagé pour une refonte des politiques française et européenne, tout en fustigeant les dérives de ses anciens alliés.
Dans un essai percutant intitulé *Le pouvoir de dire non*, Dominique de Villepin expose une feuille de route ambitieuse, mêlant transition écologique et justice sociale. L’ancien chef du gouvernement, dont la cote de popularité connaît un regain inattendu, ne mâche pas ses mots. Il propose d’inscrire la neutralité carbone dans la Constitution et dénonce l’exploitation effrénée des ressources naturelles, appelant à une planification rigoureuse plutôt qu’à des interdictions brutales.
Son discours emprunte autant à la gauche qu’à une certaine tradition gaulliste, défendant un équilibre entre ordre républicain et progrès social. Sans ambages, il critique les partis de droite qu’il accuse de verser dans la surenchère identitaire, évoquant notamment les débats sur l’immigration ou la laïcité, instrumentalisés selon lui à des fins électoralistes. Il vise particulièrement certaines figures politiques, sans les nommer, qu’il juge incapables de répondre aux défis sécuritaires tout en alimentant les divisions.
Loin de se contenter d’un rôle d’observateur, Villepin appelle à une mobilisation collective contre ce qu’il perçoit comme une soumission de l’Europe face aux puissances étrangères. Il dénonce une forme de vassalisation économique et politique, rappelant son opposition historique à la guerre en Irak en 2003. Pour lui, la France et l’Europe disposent encore de leviers d’action, à condition de rompre avec les logiques actuelles.
La jeunesse occupe une place centrale dans son argumentaire. Il déplore son triple sacrifice : endettement massif, crise écologique et incertitude sur les retraites. Un constat qui résonne avec son propre passé politique, marqué par l’échec du CPE en 2006, une blessure dont il admet avoir souffert.
Si l’ouvrage ne constitue pas une annonce de candidature, il témoigne d’une volonté de peser sur le débat public. Villepin se présente en gardien des valeurs républicaines, prêt à mener un combat pour éviter ce qu’il considère comme un naufrage démocratique. Reste à savoir si cette prise de parole préfigure un retour sur la scène politique ou demeure un cri d’alarme.
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manu
7 avril 2025 at 12 h 41 min
Dominique de Villepin est l’homme politique Français le plus sous-estimé et sous-employé du monde. C’est un trésor national et universel au même titre qu’un Victor Hugo. Un homme Océan.
Jeff
7 avril 2025 at 16 h 31 min
S’il ne devait rester qu’un vrai gaulliste !