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Économie

Trump maintient sa ligne dure sur les taxes douanières, malgré les pressions internationales

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La Maison Blanche affirme que plus de 50 pays cherchent à négocier, tandis que les marchés financiers s’inquiètent des conséquences économiques.

L’administration américaine reste ferme sur sa politique de droits de douane, malgré les turbulences boursières et les critiques internationales. Plus d’une cinquantaine de nations auraient sollicité Washington pour discuter d’une réduction des barrières commerciales, selon des déclarations officielles. Le président américain justifie ces mesures en dénonçant des déséquilibres commerciaux qu’il juge préjudiciables pour son pays.

Les nouvelles taxes, entrées en vigueur ce week-end, prévoient un taux de base de 10 % sur toutes les importations, avec des majorations pour certains partenaires clés. L’Union européenne et la Chine, notamment, seront soumises à des prélèvements pouvant atteindre respectivement 20 % et 34 %. Ces annonces ont provoqué des réactions immédiates, comme la mise en place de mesures de rétorsion par Pékin ou les concertations urgentes des dirigeants européens en vue d’une réponse coordonnée.

Les marchés financiers, déjà secoués par deux jours de forte baisse, anticipent une nouvelle dégringolade à l’ouverture des Bourses. Certains conseillers économiques tentent de rassurer en invitant à ne pas céder à la panique, tandis que d’autres experts prévoient une hausse de l’inflation et un ralentissement de la consommation aux États-Unis. Plusieurs pays, comme Israël et le Vietnam, cherchent à obtenir des délais ou des exemptions, mais les négociations pourraient s’étendre sur plusieurs mois.

Malgré les craintes d’un impact négatif sur l’économie américaine, l’équipe de la Maison Blanche minimise ces risques, affirmant que les recettes générées compenseront largement les désagréments. La question reste toutefois controversée, certains économistes redoutant une escalade protectionniste aux conséquences imprévisibles. En parallèle, des considérations géopolitiques semblent influencer les exemptions accordées à certains pays, comme la Russie, dans un contexte de discussions diplomatiques sensibles.

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