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Tokyo-2020 « inflexible » sur la tenue des JO cet été

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Les responsables des Jeux olympiques de Tokyo-2020, prévus cet été après avoir été reportés l’an dernier à cause de la pandémie, sont « inflexibles » sur ce nouveau calendrier, a affirmé le directeur général du comité d’organisation Toshiro Muto.

Il n’a cependant pas exclu que les Jeux puissent se tenir éventuellement sans spectateurs, alors que le coronavirus sévit toujours dans le monde, y compris au Japon.

« La tenue des Jeux est notre cap inflexible et, à ce stade, nous ne discutons de rien d’autre », a affirmé M. Muto lors de cet entretien réalisé mardi. Le scénario d’une annulation « n’est pas en discussion », a-t-il martelé.

A quelque six mois de la cérémonie d’ouverture, le spectre de l’annulation est pourtant revenu hanter les JO de Tokyo-2020 ces dernières semaines.

Face à des cas record de coronavirus, un dispositif d’état d’urgence a été réinstauré ce mois-ci dans une grande partie du Japon, dont Tokyo et sa banlieue, comme au printemps 2020.

Inquiets que l’événement n’aggrave encore la propagation locale de la maladie Covid-19, plus de 80% des Japonais sont désormais très réticents à organiser les JO cette année, préférant soit un nouveau report soit une annulation pure et simple, selon un récent sondage.

Situation « très grave »

Taro Kono, ministre clé du gouvernement nippon, a reconnu la semaine dernière que rien ne devait être exclu sur le sort des JO.

Et l’ancien président adjoint du comité d’organisation de Londres-2012, Keith Mills, a estimé mardi auprès de la BBC qu’il était « improbable » que les JO de Tokyo puissent se tenir cet été.

« Évidemment, les conditions à mettre en place seront très importantes », concède M. Muto, « et il va sans dire que nous avons besoin de la compréhension et du soutien de la population. Nous voulons préparer les Jeux en nous basant sur ces principes ».

« La situation sanitaire au Japon et dans le monde entier est très grave, et il est normal que beaucoup de gens soient nerveux », relève-t-il encore.

Il croit cependant que si les campagnes de vaccination progressent et que le nombre d’infections diminue, l’opinion publique changera d’avis.

Au Japon, les inoculations devraient démarrer d’ici fin février mais ne devraient pas être étendues à l’ensemble de la population avant mai, selon plusieurs médias locaux.

M. Muto répète que les organisateurs nippons et les responsables du Comité international olympique (CIO) « n’ont pas évoqué la possibilité » de rendre la vaccination obligatoire pour les athlètes et les spectateurs des JO.

L’émotion « ne changera pas »

De nombreuses questions restent cependant en suspens, alors que les frontières japonaises sont actuellement fermées aux visiteurs étrangers, et que les grands événements sont limités à 50% de leur capacité d’accueil, avec une jauge de 5.000 personnes maximum.

Une décision sur le nombre de spectateurs autorisés pour les JO sera prise dans les prochains mois.

« Il n’est pas souhaitable qu’il n’y ait pas de fans » dans les tribunes, insiste M. Muto, tout en ne pouvant pas garantir pour l’heure la présence de spectateurs, notamment venant de l’étranger: « Je ne peux pas faire de prédictions ».

Le comité d’organisation de Tokyo-2020 a dévoilé en décembre une batterie de contre-mesures face au coronavirus, censées permettre à l’événement de se dérouler en toute sécurité cet été, même si la vaccination n’est pas généralisée et si la pandémie n’est pas maîtrisée d’ici là.

L’application de ces mesures est « le plus grand défi » des organisateurs, estime M. Muto.

Il reconnaît que certaines de ces règles, comme l’interdiction pour les fans de crier (pour éviter les postillons), donneront aux JO de Tokyo une atmosphère inédite.

« L’émotion que ressentiront les spectateurs en observant l’action ne changera pas », croit-il toutefois. « Tant qu’il y aura du sport, il y aura de l’excitation ».

M. Muto reconnaît qu’il est très peu probable que la pandémie soit endiguée dans un avenir proche, mais « c’est précisément pour cela que nous devons nous souvenir des valeurs olympiques », notamment « la coexistence pacifique des hommes par le sport ».

« Si nous arrivons à organiser un événement de l’ampleur des Jeux olympiques en pleine pandémie, alors le modèle de Tokyo deviendra une part de notre héritage ».

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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