Sports
Lorient-Dijon reporté, Pochettino positif: le Covid secoue à nouveau la L1
La menace Covid plane à nouveau sur la Ligue 1: vendredi se sont succédé le report du match Lorient-Dijon, l’incertitude autour de Strasbourg-Saint-Étienne et l’annonce du contrôle positif de l’entraîneur du Paris SG, Mauricio Pochettino.
Secouée par la crise des droits télés, la L1 est aussi perturbée par la pandémie. Match crucial pour le maintien, Lorient-Dijon ne pourra pas se jouer dimanche (15h00) comme prévu, car douze joueurs du club breton sont positifs au test RT-PCR, dont onze des trente membres du groupe professionnel.
« Après avis de la commission nationale Covid » de la Fédération française de football (FFF), la commission des compétitions de la Ligue de football professionnel (LFP) « a décidé de reporter le match », a expliqué la LFP.
Conformément au protocole médical décrété début septembre par la Ligue, le report d’une rencontre est envisagé si l’une des deux équipes ne peut présenter au moins vingt joueurs testés négatifs sur une liste initiale de trente.
Jeudi, un douzième joueur de l’équipe de Lorient avait été testé positif au Covid-19.
Le club a également annoncé la fermeture pour au moins 10 jours de son centre de formation après la découverte de quatre cas de Covid-19 parmi les jeunes et l’encadrement, comme ont dû le faire cet automne Le Havre, Marseille, Nice ou encore Brest.
Et la contagion pourrait se propager: un cas de Covid-19 a également été détecté au centre de formation de Nantes parmi les jeunes ayant participé à un match amical contre leurs homologues lorientais.
Strasbourg-Saint-Étienne en sursis
La Ligue 1 est donc privée ce week-end d’un vrai duel pour le maintien. Le DCFO est 18e et barragiste avant la 20e journée, et le FCL 19e et premier relégable, à deux longueurs des Bourguignons.
Lorient-Dijon est le premier match reporté en raison de la pandémie depuis le Marseille-Nice de la 11e journée, une décision datant du 17 novembre.
Coïncidence, cet OM-OGCN a justement été reprogrammé vendredi au 17 février à 21h00, a annoncé la LFP.
Le spectacle, qui se demande toujours quel diffuseur le proposera sur les écrans à partir de février, risque également d’être amputé ce week-end d’une autre rencontre.
En effet, Strasbourg-Saint-Étienne, également programmée dimanche 15h00, se retrouve sous la menace du Coronavirus. Plusieurs joueurs et membres de l’encadrement de l’AS Saint-Étienne ont été testés positifs, a prévenu vendredi l’ASSE.
« Les tests PCR effectués mardi et jeudi dernier ont révélé de nombreux cas positif au Covid-19 parmi les joueurs et membres de l’encadrement du groupe professionnel » a expliqué le club forézien dans un communiqué.
Pochettino à l’isolement
« Les personnes concernées ont été placées à l’isolement et de nouveaux examens seront pratiqués ce samedi avant le déplacement de l’équipe à Strasbourg afin de confirmer le maintien de son match de Ligue 1 », poursuit l’ASSE.
Le dernier match professionnel reporté en France était le Niort-Valenciennes, en Ligue 2, prévu le 22 décembre. Le match a été donné perdu aux Chamois niortais.
Côté Paris SG, si le test positif de Mauricio Pochettino ne met pas en péril le déplacement à Angers programmé samedi (21h00), la Ligue 1 perd provisoirement un de ses principaux acteurs, une toute nouvelle vedette, en outre, le technicien argentin étant arrivé à son poste le 3 janvier.
Le coach parisien « est confirmé positif au test PCR Sars-Cov2 », a précisé le PSG. « Il est soumis au protocole sanitaire approprié » et devra « respecter l’isolement ». Ses adjoints Jesus Perez et Miguel D’Agostino dirigeront l’équipe dans le Maine-et-Loire, a précisé le PSG sur son compte Twitter.
Pochettino a dirigé trois matches sur le banc parisien, remportant notamment le Trophée des champions contre Marseille (2-1), mercredi à Lens.
Trois joueurs de l’effectif parisien étaient déjà touchés par la pandémie et absents du groupe parti affronter le SCO d’Angers. Il s’agit du Brésilien Rafinha, de l’Allemand Thilo Kehrer et de l’international Espoirs Colin Dagba.
Le Covid n’a sans doute pas fini de frapper la L1. Ni la L2: vendredi, Châteauroux a annoncé sept nouveaux cas de Covid-19 parmi les joueurs et l’encadrement, à la veille d’un déplacement samedi à Auxerre.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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