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Hand: les Bleus lancent leur chantier pyramidal face à la Norvège

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La Norvège, un gros bloc d’entrée pour la reconstruction: après l’échec majeur de l’Euro-2020, l’équipe de France masculine lance son opération reconquête face à la redoutable équipe de Sander Sagosen, jeudi (20h30) au Caire en ouverture d’un Mondial déjà perturbé par le Covid-19.

Quarante siècles d’histoire les contemplent. Au réveil, Luc Abalo, Luka Karabatic et consorts, arrivés mardi soir dans la capitale égyptienne, n’ont eu qu’à lever les yeux pour admirer les pyramides de Gizeh, seule merveille du monde antique encore existante.

Leur hôtel est situé à 500 m des tombeaux des pharaons. « Hier soir, on les voyait apparaître même dans la pénombre. C’est déjà un joli accueil avec cette toile de fond », apprécie le sélectionneur Guillaume Gille, qui n’est pas pour autant venu faire du tourisme.

Pour sa première mission à la tête de l’équipe la plus titrée aux Mondiaux (6), l’ancien demi-centre des Bleus de la grande époque (1996-2012) veut prouver que cette dernière n’est pas révolue.

Les derniers résultats tendent à le faire penser: une élimination retentissante au premier tour de l’Euro-2020, qui a entraîné le limogeage du sélectionneur Didier Dinart, autre glorieux ancien dont Gille était l’adjoint, et aucune victoire en deux matches contre la Serbie (27-24, 26-26) la semaine passée lors d’une fenêtre de qualifications à l’Euro-2022.

Désagréablement « surpris »

« On sort d’une préparation tronquée », plaide Gille qui a démarré ce nouveau cycle, un an après sa nomination, en retrouvant au dernier moment la moitié de son groupe, mobilisée auparavant par le Final Four de la Ligue des champions (9 joueurs), le Championnat d’Allemagne (Romain Lagarde) et la Coupe de Norvège (Luc Abalo)…

« Les nécessaires retrouvailles de ce groupe », après un an de séparation pour cause de pandémie, « ne nous ont pas mis dans les meilleures dispositions pour ces deux matches », souligne encore Gille qui reconnaît avoir été « surpris » par la faible performance de ses joueurs.

Résultat, l’équipe de France entame « ce championnat du monde avec un peu moins de sérénité qu’avant les dernières compétitions », s’accorde à dire Kentin Mahé, qui sera le demi-centre le plus expérimenté en l’absence du leader Nikola Karabatic, victime d’une rupture d’un ligament croisé.

Titrés en 2017 – face à la Norvège -, en bronze en 2019, les Bleus gardent « inchangé » l’objectif de podium, selon Gille, mais « l’humilité » est de mise « avant d’être en mesure d’à nouveau briguer les premiers rôles. »

Du côté des joueurs, on réfute l’idée d’une équipe redevenue prenable. « Nous avions une dizaine de joueurs au Final Four de la Ligue des champions, il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas. Il faut juste que les éléments s’imbriquent », souligne le gardien Vincent Gérard.

La Norvège « favorite »

Le plus tôt sera le mieux, car la Norvège de Sander Sagosen (25 ans), peut-être le meilleur joueur actuel du monde, s’avance comme plat de résistance en guise d’entrée. « C’est bien aussi de les jouer tout de suite pour voir où on en est », estime Mahé pour lequel « il n’y a aucun doute, la Norvège est favorite ».

Pour gagner ce choc du premier tour, Gille réclame un groupe « plus hermétique en défense, plus efficace dans les zones de marque » et de mettre « plus de rythme » sur les montées de balle.

Une victoire et les Bleus lanceraient idéalement leur course vers les quarts de finale. Un échec et l’équipe du capitaine Michaël Guigou n’aurait plus le droit à l’erreur lors des deux phases de poules, que ce soit contre l’Autriche ou la Suisse ou ensuite, probablement, face au Portugal et l’Islande.

C’est le programme théorique si le Covid-19, après avoir eu raison de la République tchèque et des Etats-Unis, remplacés par la Macédoine du Nord et la Suisse, laissent les autres nations tranquilles.

Alors que Sagosen a déjà critiqué les mesures sanitaires sur place, Gille se veut confiant dans l’efficacité du protocole, même s’il sait que le risque n’a pas disparu. « Ce n’est pas parce qu’on est dans notre bulle que le Covid va nous laisser tranquille cette quinzaine. »

Sur tous les plans, les Bleus naviguent donc à vue. « On ne sait pas vraiment où on va, on ne sait pas vraiment dans quoi on met les pieds, on plonge dans l’inconnu », disait Vincent Gérard avant le départ. C’est aussi comme ça que naissent les plus belles aventures.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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