Sports
Trophée des champions: le PSG prend sa revanche, Pochettino est lancé
Le Paris SG, grâce à Mauro Icardi et Neymar, a pris sa revanche contre Marseille (2-1) pour remporter le Trophée des champions, mercredi à Lens, premier titre de l’ère Mauricio Pochettino.
Si la pluie porte bonheur aux mariés, alors l’union entre « Poche » et le PSG promet d’être fructueuse, au vu des trombes d’eau qui sont tombées durant la soirée.
Le technicien argentin, arrivé début janvier, a perpétué une habitude maison, avec ce 8e Trophée des champions consécutif qui rassure un club en manque de repères cette saison.
Malmenés en championnat, critiqués pour leur jeu parfois insipide, les Parisiens ont retrouvé un semblant de normalité, au moment de soulever le 26e trophée de l’ère QSI démarrée en 2011.
Leur bruyante célébration collective, qui tranchait dans le silence du stade Bollaert à huis clos, en disait long sur leur soulagement.
Relancer le rouleau-compresseur, c’était justement l’objectif assigné à Pochettino qui a célébré le premier titre de sa carrière d’entraîneur aux côtés de son fidèle staff.
Battre le rival marseillais est d’autant plus symbolique que le « Clasico » perdu au Parc des Princes (1-0), il y a quatre mois, avait auguré de l’automne compliqué qui allait être fatal à son prédécesseur Thomas Tuchel.
Payet buteur
Cette fois, ses joueurs ont maîtrisé leur sujet et leurs nerfs, comme l’avait demandé « Poche » qui a fait du contrôle des émotions l’un de ses premiers axes de travail.
Balayés le mauvais souvenir de septembre, le début de bagarre générale, les accusations d’injures racistes et homophobe, les cinq cartons rouges. Il est resté une équipe solide, qui n’a laissé que peu d’espaces à l’OM.
Les joueurs d’André Villas-Boas visaient leur premier trophée depuis la Coupe de la Ligue 2012.
Mais ils ont manqué de tranchant, à l’image de Florian Thauvin (54e), Duje Caleta-Car (59e) ou Valentin Rongier (75e) qui auraient pu faire payer aux Parisiens leur entame moyenne de seconde période, à nouveau.
La réduction du score par Dimitri Payet (89e) est arrivée trop tardivement pour cette équipe qui a été « la meilleure », selon son entraîneur André Villas-Boas, satisfait de l’attitude de ses joueurs.
« On leur a rendu la tâche difficile », a expliqué le Portugais.
Mais la maladresse phocéenne a aussi fait les affaires de Pochettino, qui a pu laisser une heure sur le banc sa superstar Neymar, de retour dans le groupe un mois après s’être blessé à une cheville.
« Ney » a marqué sur un penalty (84e) provoqué par Leandro Paredes, et validé par l’assistance vidéo (VAR), comme pour rappeler que Paris était de retour.
Le Brésilien a eu à coeur de redorer le blason du PSG: quinze minutes après le coup de sifflet final, il a publié sur Instagram un message chambreur, en clin d’oeil à celui de Dimitri Payet qui s’était réjoui de la défaite parisienne en finale de la Ligue des champions, en août dernier.
C’était bien retour vers le futur pour la formation de la capitale, qui s’est rappelée au bon souvenir des « quatre fantastiques » que Tuchel alignait peu, soit parce qu’il préférait un système plus stable, soit parce que ses super-héros étaient indisponibles.
Icardi homme du match
Parmi eux, Mauro Icardi, désigné homme du match, a le plus impressionné à Lens.
Le « Goleador », gêné par des pépins aux adducteurs et à un genou depuis quatre mois, a enchaîné un second match avec un but, après celui contre Brest samedi (3-0), pour la première fois de la saison.
Sur un centre de Di Maria, il a battu Steve Mandanda en deux temps (39e), après que le gardien phocéen a arrêté sa tête.
L’ancien de l’Inter a eu une balle de doublé, mais sa frappe puissante, au terme d’un contre initié par Mbappé, a trouvé la barre traversale (45e+2).
« Kyky » a lui vu son but annulé pour un hors-jeu (29e). Il aura une nouvelle chance de marquer dans un « Clasico » le 7 février prochain, au Vélodrome, une semaine avant le 8e de finale aller de Ligue des champions au FC Barcelone: le match qui dira si, vraiment, le PSG a retrouvé l’étoffe d’un chmpion.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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