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Voiture électrique à 100 euros par mois : On vous explique tout sur le dispositif

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Voiture électrique à 100 euros par mois : On vous explique tout sur le dispositif

Emmanuel Macron lance un projet de leasing de voitures électriques pour les ménages modestes, favorisant la production locale et la lutte contre le réchauffement climatique.

Emmanuel Macron a annoncé jeudi le lancement de son projet de leasing de voitures électriques à 100 euros par mois, à destination des plus modestes. Les premières livraisons devraient avoir lieu l’an prochain. C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Le président de la République a annoncé jeudi 14 décembre le lancement de son projet de leasing, une location longue durée avant un éventuel rachat, de voitures électriques à 100 euros par mois.

Ce projet, destiné exclusivement aux ménages les plus modestes et qui sera effectif l’an prochain, a pour buts affichés de lutter contre le réchauffement climatique et de favoriser la production française et européenne. Il doit aussi et surtout accélérer la démocratisation de la voiture électrique, encore très largement achetée à l’heure actuelle par les classes favorisées. Ce leasing, dont la réussite constitue un gros défi pour Emmanuel Macron, sera mis en place concrètement en 2024 et ne concernera au début que quelques milliers de véhicules. Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet.

Qui et comment bénéficier du dispositif ?

Le gouvernement a lancé jeudi un site internet pour permettre aux personnes intéressées de savoir, via un questionnaire en ligne, si elles sont éligibles : https://www.ecologie.gouv.fr/mon-leasing-electrique. Quatre conditions sont fixées, à destination des ménages les plus modestes:

  • Avoir plus de 18 ans et résider en France.
  • Un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15.400 euros.
  • Habiter à plus de 15 kilomètres du lieu de travail et utiliser sa voiture personnelle pour s’y rendre.
  • Faire plus de 8.000 kilomètres par an en voiture dans le cadre de votre activité professionnelle. Les ménages qui pourront être éligibles sont donc, pour le moment, ceux qui utilisent beaucoup la voiture.

Mais « le dispositif a vocation à être élargi courant 2024 à l’ensemble des Français dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 15.400 euros », précise le site gouvernemental.

Comment y souscrire ?

Concrètement, les voitures pourront être réservées à partir du 1er janvier directement auprès des loueurs conventionnés. La plateforme gouvernementale va également mettre à disposition, dès vendredi 15 décembre normalement, des liens vers les sites de l’ensemble des loueurs autorisés à prêter des véhicules. Un forfait de 12.000 kilomètres par an minimum est inclus.

Combien cela coûtera-t-il ?

Le système de leasing, qui sera mis en place au 1er janvier 2024, est une aide à la location pour une durée d’au moins trois ans. Les loyers versés sont généralement de 100 euros par mois, mais ils pourront monter à 150 euros pour « les véhicules familiaux », écrit le site gouvernemental. « Le seul prix à supporter par le client sont les mensualités d’un montant maximal de 150 euros », est-il précisé. Les bénéficiaires n’auront donc pas à verser un apport initial.

Le montant du leasing ne pourra cependant pas excéder les 13.000 euros « pour une voiture électrique neuve ». L’assurance et l’entretien ne sont bien évidemment pas compris dans le contrat.

Quelles voitures (et combien) seront disponibles ?

Lors de la présentation de ce leasing, Emmanuel Macron a insisté sur sa volonté de privilégier les voitures électriques françaises et européennes. Les véhicules de fabrication chinoise ne devraient donc pas être disponibles, comme la Dacia Spring, l’électrique la moins chère du marché, mais aussi les MG et Smart. Une liste de voitures éligibles est disponible sur la plateforme gouvernementale : les Peugeot E-208 et E-2008, les Renault Twingo E-Tech et Megane E-Tech, la Citroën ë-C4 ou la Fiat 500e. Ces modèles, quasiment tous fabriqués en Europe, sont donc en majorité des voitures citadines.

Mais le nombre de véhicules disponibles sera limité au lancement du dispositif. En 2024, le gouvernement s’attend en effet à la livraison de seulement 20.000 à 25.000 véhicules électriques aux clients de ce leasing. L’entourage d’Emmanuel Macron espère doubler ce chiffre d’ici 2025.

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France

TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

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TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

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Rentrée 2024 sous tension : réformes en suspens et incertitudes

Avec une boule au ventre, 12 millions d’élèves ont repris le chemin de l’école ce lundi, alors que les réformes éducatives en cours restent en suspens, dans l’attente d’un nouveau gouvernement.

Alors que la cloche de la rentrée sonne pour des millions d’écoliers, collégiens, et lycéens, l’atmosphère est marquée par une combinaison de nervosité et de questionnements. Pour Julie, mère d’une élève en Terminale, l’année s’annonce sous le signe de l’angoisse avec l’épreuve de Parcoursup en perspective, un stress partagé par de nombreuses familles.

Nicole Belloubet, pour ce qui pourrait être sa seule rentrée en tant que ministre de l’Éducation, respectera la tradition en visitant plusieurs écoles, soulignant que « les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l’école, ni un temps mort ». De son côté, Gabriel Attal, également présent sur le terrain, lancera une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire.

Cependant, derrière ces gestes symboliques se cache une inquiétude plus profonde parmi les enseignants. Confrontés à une « cacophonie » sur les réformes comme les controversés « groupes de niveau », ils doivent également faire face à une crise persistante de recrutement, avec plus de 3.000 postes non pourvus, tant dans l’enseignement public que privé.

Le début de cette année scolaire pourrait bien marquer un tournant, alors que l’école se trouve « à un point de bascule » selon les syndicats. La mise en place des « groupes de besoins », initialement appelés « groupes de niveau », en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et 5e, suscite une controverse. Ces groupes, censés s’étendre aux classes de 4e et 3e l’an prochain, ont été l’une des mesures phares du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Mais leur mise en œuvre, prônée avec « souplesse et pragmatisme » par Nicole Belloubet, est critiquée pour son manque de clarté et ses risques d’échec pédagogique.

En parallèle, les expérimentations comme la « pause numérique » dans 180 collèges et la « tenue unique » dans près d’une centaine d’établissements ajoutent au scepticisme ambiant. La « pause numérique », en particulier, impose aux collégiens de laisser leurs téléphones à l’entrée de l’établissement, une mesure qui suscite des interrogations quant à son efficacité et sa nécessité, alors que l’utilisation des téléphones est déjà réglementée depuis 2018.

Les enseignants, représentés par des syndicats comme le Snes-FSU et la CFDT Éducation, expriment leurs craintes quant à l’impact de ces réformes dans un contexte politique incertain. Selon eux, certaines « urgences structurelles », comme le manque de professeurs, pourraient être ignorées, accentuant ainsi les difficultés du système éducatif. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, prédit même que « certainement pas un professeur de français et de maths » ne sera présent « devant chaque groupe » dans les classes concernées.

En toile de fond, la réforme du brevet, un autre sujet délicat, reste en suspens. Le projet de Gabriel Attal de rendre son obtention obligatoire pour passer en seconde a été gelé, laissant planer le doute sur les conditions d’examen pour les élèves de 3e cette année.

Face à ces défis, cette rentrée 2024-2025 s’annonce sous haute tension, entre réformes en suspens, crise politique et incertitudes pour l’avenir de l’éducation en France.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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