Coronavirus
Covid-19: pour l’hiver, Montréal s’offre une cure de « Luminothérapie »
Au coeur du centre-ville de Montréal, un parcours d’oeuvres sonores et lumineuses a été installé pour tout l’hiver avec l’intention notamment de soutenir, via une expérience immersive baptisée « Luminothérapie », le moral des Québécois après plusieurs mois de pandémie.
Sur la place des Festivals, près d’une artère commerciale rendue piétonne à cet endroit pour l’événement, d’imposants zootropes lumineux attirent le regard des Montréalais. Ces machines à cinéma d’animation en forme de roue projettent des illustrations de douze livres québécois.
Assises à l’intérieur de l’un d’eux, Alison Abrego et Salma Houaichi, 27 ans toutes les deux, poussent l’une vers l’autre un levier qui permet de faire défiler des illustrations dans un cylindre, donnant l’impression qu’elles s’animent.
« Je pense qu’on a tous besoin de thérapie cette année, plus que les autres années. Maintenir ces activités-là accessibles, gratuites, en ville, ça permet un peu de sortir de nos bulles et de tout ce qui est restrictif, et de voir autre chose », confie à l’AFP Salma Houaichi.
« C’est super important pour le moral, la santé mentale », abonde son amie Alison Abrego.
« La luminothérapie a ce principe d’allumer un peu l’esprit, de nous réveiller, de nous garder animés », souligne à l’AFP Olivier Girouard, concepteur de « Loop », l’une des cinq installations lumineuses et sonores qui resteront en place jusqu’au 14 mars 2021.
Le parcours « Luminothérapie, coeur battant », onzième édition d’un événement montréalais annuel, se veut « ludique, interactif », selon les organisateurs.
« On a voulu faire un parcours enveloppant, réconfortant », explique Catherine Girard Lantagne, directrice par intérim de la programmation du Partenariat du Quartier des spectacles.
« Un parcours réconfortant, c’est un parcours avec une musique qui est douce, des sons de piano, avec une petite neige qui tombe, avec des oeuvres comme ça, à travers lesquelles on déambule, où l’on se prend en photo », précise-t-elle.
Chaque soir à 18H00, un spectacle son et lumière est projeté sur la façade de nombreux édifices de la métropole.
Pendant environ cinq minutes, des battements de coeur résonnent dans les rues tandis qu’un éclairage rouge s’affiche sur des bâtiments dans un geste de solidarité avec les acteurs des secteurs économiques et culturels.
Autre objectif du parcours: recréer de l’animation dans le quartier des spectacles, où de nombreux restaurants et théâtres ont dû fermer en raison de la pandémie.
« Le coeur de Montréal bat toujours, le coeur de la culture bat toujours, c’est un peu le signe qu’on a voulu envoyer », explique Catherine Girard Lantagne.
Le premier week-end de décembre, 3.000 personnes ont assisté au coup d’envoi de « Luminothérapie », selon les organisateurs. « C’est très sécuritaire comme expérience », assure Mme Girard Lantagne, qui précise que des panneaux rappellent les recommandations des autorités de santé publique.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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