France
Frédéric Veaux, patron de la police, souhaite la libération du policier écroué à Marseille
Un policier de la BAC de Marseille avait été placé en détention provisoire, soupçonné d’avoir passé à tabac un jeune homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet.
L’incarcération d’un officier de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), survenue vendredi dernier dans le cadre d’une enquête sur des violences policières commises en marge des émeutes de début juillet, a déclenché une vague de protestations parmi les syndicats de police.
Frédéric Veaux, Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), a accordé un entretien exclusif au Parisien, après sa visite des effectifs des BAC à Marseille. Il aborde la situation délicate créée par l’incarcération de l’officier, suspecté d’avoir battu un jeune homme lors des récentes émeutes urbaines, qui ont éclaté après la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre.
Frédéric Veaux déclare dans cet entretien : « En général, je pense qu’un policier n’a pas sa place en prison avant un éventuel procès, même s’il a commis des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ». Il ajoute que « La justice ne cède jamais à la pression médiatique ou de la rue, elle traite les dossiers. Une fois l’émotion et la colère passées, il faut se donner les moyens techniques et judiciaires pour que ce fonctionnaire de police retrouve la liberté ».
Trois autres fonctionnaires des BAC du Sud et du centre de Marseille sont également sous examen pour violences en réunion, par personne dépositaire de l’autorité publique avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une ITT (Incapacité Totale de Travail) supérieure à 8 jours. Ils ont néanmoins été placés sous contrôle judiciaire, contrairement à leur collègue incarcéré.
La réaction des policiers marseillais face à ces événements a été forte : plusieurs centaines se sont mis en arrêt maladie, tandis que d’autres ont suivi l’appel du syndicat Unité SGP Police et se sont mis en « code 562 », un jargon policier signifiant qu’ils ne s’occupent plus que des missions d’urgence et essentielles.
« Je n’ai pas de chiffres précis sur les arrêts maladie, ils nous parviennent ultérieurement. Mais, effectivement, la situation est toujours compliquée sur Marseille. Ces arrêts maladies ne s’étendent pas au reste du territoire, même s’il existe des mouvements de solidarité », conclut Frédéric Veaux dans cette interview.
Alors que les tensions continuent de monter, l’avenir de l’ordre public à Marseille reste incertain.
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