Coronavirus
Covid-19: La France se déconfine, la culture dans la rue
Bis repetita: la France sort mardi d’un deuxième confinement qui laissera la place à un couvre-feu de 20 heures à 6 heures, sauf pour le réveillon de Noël, sur fond de tension avec le monde de la culture.
Le Premier ministre Jean Castex sera l’invité de la radio Europe 1 à 8H15.
Après un mois et demi de restrictions, les Français pourront à nouveau se déplacer sur tout le territoire national et sans attestation (sauf s’ils se déplacent pendant le couvre-feu pour des raisons impératives, dont le travail).
Face à une crise sanitaire dont la sortie s’avère bien plus difficile que prévu, avec des indicateurs (nouveaux cas, hospitalisations etc.) qui stagnent depuis plusieurs jours, un couvre-feu strict allant de 20 heures à six heures le matin prendra le relais du confinement.
Seule exception: les déplacements seront autorisés la nuit de Noël, même s’il est recommandé aux Français de ne pas se réunir à « plus de six adultes à la fois ». Il faudra en revanche rester chez soi le 31 décembre, car le réveillon du Nouvel An « concentre tous les ingrédients d’un rebond épidémique », expliquait Jean Castex la semaine dernière.
La culture appelle à manifester
Malgré des airs de déjà vu, ce déconfinement est très différent de celui de mai dernier. Cette fois, théâtres, salles de spectacle, cinémas, musées, ou encore tribunes de stade, resteront fermés, au moins jusqu’au 7 janvier.
Une décision justifiée par le fait « d’éviter d’accroître les flux, les concentrations, les brassages de public », mais qui a provoqué la colère du monde de la culture.
Les professionnels et syndicats du monde de la culture dénoncent une mise à mort du secteur et réclament la réouverture de tous les lieux culturels: pour se faire entendre, ils organisent plusieurs rassemblements dans toute la France.
A Paris, le rendez-vous a été fixé à midi Place de la Bastille par la CGT Spectacle, qui appelle les salariés du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel à dénoncer la « politique du yoyo du gouvernement ».
Un autre rassemblement, en fin de journée, est prévu devant le Théâtre de l’Atelier (à Montmartre), à l’initiative des acteurs Jacques Weber, Audrey Bonnet et François Morel.
Un combat qui est aussi mené devant les tribunaux: syndicats et artistes ont annoncé saisir le Conseil d’Etat, via un « référé liberté », une procédure d’urgence, comme ont pu le faire ces dernières semaines les professionnels de la restauration, ou bien le secteur du ski.
Un appel à soutenir ce recours a d’ailleurs été relayé par plusieurs centaines de directeurs et directrices de théâtres et compagnies à travers la France.
Dépistages massifs
Sur le front épidémique, les chiffres stagnent.
Si les nouveaux cas positifs de Covid-19 sont descendus à 3.063 sur 24 heures selon les chiffres publiés lundi, il faut rappeler que cet indicateur connait un creux tous les débuts de semaine en raison de la fermeture de labos le dimanche. La veille, le nombre de cas dépassait les 11.000, bien au-delà de l’objectif des 5.000 cas quotidiens fixé par l’exécutif.
Le nombre de patients en réanimation (les cas les plus graves) était lui de 2.896 lundi, contre 2.861 dimanche. Et les hôpitaux comptaient 25.449 patients atteints du Covid-19, soit quelque 200 malades de plus que la veille.
En ce début de semaine, la France s’est lancée dans une stratégie de dépistage massif ciblé sur quatre agglomérations, et qui a débuté avec Le Havre (Seine-Maritime) et Charleville-Mézières (Ardennes). Deux autres territoires suivront en janvier: Roubaix (Nord) et Saint-Etienne (Loire).
Côté économie, la Banque de France prévoit que le pays mettra un peu plus de temps que prévu pour effacer les effets de la crise, avec une reprise de l’activité qui sera progressive en 2021, après le choc historique subi cette année. L’économie ne devrait retrouver son niveau d’avant-crise que mi-2022, avance la Banque de France, qui s’appuie sur l’hypothèse d’une poursuite de l’épidémie, avant un déploiement généralisé des vaccins fin 2021.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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