Sports
XV de France: Roulez jeunesse, vers l’Angleterre !
Contrat rempli! Le XV de France, avec une équipe remodelée et rajeunie, a assuré sa place pour la finale de la Coupe d’automne des nations, en dominant l’Italie (36-5) avec le bonus samedi au Stade de France.
Après un début de match timide, les Français ont pris la mesure de l’Italie pour l’emporter cinq essais à un. Le centre Jonathan Danty, l’ailier néophyte Gabin Villière et le troisième ligne Sekou Macalou se sont notamment offert leur premier essai international. L’ouvreur Matthieu Jalibert a fait le boulot devant les perches.
L’essentiel est là au terme d’une semaine douloureuse, marquée par le décès, mardi, de l’ancien ailier international Christophe Dominici, dont le portrait était déployé dans l’enceinte dionysienne, encore à huis clos.
Pour s’adjuger le titre de cette compétition inédite, née de la crise sanitaire, les Bleus – qui jouaient en blanc – devront donc ferrailler avec l’Angleterre, lors d’un « crunch » le 6 décembre à Londres.
La mission s’annonce délicate face aux vice-champions du monde en titre et lauréats du dernier Tournoi des six nations, qui bénéficieront de leurs forces vives.
Le sélectionneur Fabien Galthié doit lui composer avec une équipe bis, puisque ses meilleurs joueurs ont atteint les trois feuilles de match, seuil accepté par les clubs.
changements forcés à Twickenhan
Et il devra encore changer de capitaine, le demi de mêlée Baptiste Serin, promu dans ce rôle en l’absence de Charles Ollivon, ayant à son tour atteint le quota. L’ailier Teddy Thomas, seul rescapé du XV type et auteur du quatrième essai bleu, ne pourra pas non plus se rendre à Twickenham pour la même raison.
Sans leur équipe-type et avec cinq néophytes – Neti, Barraque, Geraci, Pesenti, Villière – dans les quinze alignés d’entrée (plus six sur le banc), les Bleus ont éprouvé des difficultés à faire la différence en première période (10-5) face à la « Squadra Azzurra », qui a terminé le Tournoi avec la cuillère de bois pour la cinquième année d’affilée.
C’est d’ailleurs l’Italie qui a inscrit le premier essai par Carlo Canna (26e). Le centre des Zèbres s’est joué de la défense française dans le coin gauche après un bon travail de l’ouvreur Paolo Garbisi.
Mais peu avant la pause, le centre du Stade français Danty a surgi pour réceptionner une passe de Serin, en sortie de mêlée à 5 mètres, et a enfoncé la défense italienne tel un bélier (36e). Le centre du Stade français n’avait plus revêtu le maillot bleu depuis quatre ans.
Puis en début de seconde période le Toulonnais Gabin Villière a jailli sur plus de quarante mètres pour doubler la mise en solitaire (55e). Face à des Italiens en infériorité numérique après un carton jaune infligé à Jacopo Trulla, Serin en a profité pour enfoncer le clou après une belle organisation autour d’un ballon porté (61e).
Défi vertigineux
Thomas a apporté sa pierre à l’édifice (63e), bien servi côté droit après un excellent travail de l’arrière Brice Dulin, qui jouait son premier match en Bleu depuis plus de trois ans. Et Macalou a participé aussi au succès (80+1e).
Les Français signent un dixième succès d’affilée contre la Squadra Azzurra et terminent donc à la première place de leur groupe devant l’Ecosse, deuxième. Ils s’offrent la possibilité de gagner un premier titre depuis leur dernière victoire dans le Tournoi en 2010, avec le grand chelem à la clé.
Lors de la dernière édition, les Bleus ne sont pas passés loin, terminant juste derrière le XV de la Rose, titré grâce à une meilleure différence de points générale.
Plus tôt, les Anglais ont dominé le pays de Galles (24-13) à Llanelli, engrangeant une septième victoire consécutive. Depuis leur défaite en finale de la Coupe du monde face à l’Afrique du Sud, en novembre 2019, ils n’ont perdu qu’un match… contre la France (24-17), à Saint-Denis, en ouverture du Tournoi.
Mais c’était avec Ollivon, Antoine Dupont et consorts. Le 6 décembre, le défi s’annonce vertigineux.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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