Sports
24 Heures du Mans: les Toyota ultra-favorites mais la pluie est au rendez-vous

Les deux Toyota partent ultra-favorites pour la 88e édition des 24 Heures du Mans dont le départ a été donné samedi à 14h30 devant des tribunes désertes mais la pluie, attendue, pourrait brouiller les cartes.
C’est la Toyota N°7 de l’équipage Mike Conway, Kamui Kobayashi et José-Maria Lopez qui s’est élancée en tête après avoir réalisé la veille la pole position. Elle était suivie après deux tours de course par la Rebellion N°1 de Bruno Senna, Gustavo Menezes et Norman Nato.
Le départ a été donné sur une piste sèche après les pluies de la nuit précédente par Carlos Tavares, président du groupe automobile français PSA.
L’épreuve d’endurance a lieu cette année en septembre, et non en juin comme d’habitude, après avoir été reportée en raison de l’épidémie de coronavirus. Autres entorses à la tradition, le départ a été donné à 14h30, au lieu de 16h00, pour tenir compte des journées plus courtes et il n’y a pas de public, avec seulement 8.500 accrédités (officiels, commissaires, concurrents, médias…).
L’écurie suisse Rebellion semble être la seule en mesure d’empêcher Toyota de ravir une 3e victoire consécutive dans la Sarthe. Elle pourrait profiter de la « balance de performance » (BoP), conçue pour ralentir les voitures les plus rapides pour laisser leurs chances aux autres.
L’équipage de la N°7 avec Mike Conway, Kamui Kobayashi et José-Maria Lopez a à coeur de prendre sa revanche. Trois fois 2e en 2019, 2018 et 2017, « Koba » entend bien monter cette fois-ci sur la plus haute marche du podium dimanche.
Ces deux dernières années, c’est le double champion du monde de F1 Fernando Alonso qui avait eu cet honneur avec Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima. L’Espagnol prépare maintenant son retour en F1 avec Renault l’an prochain et fait l’impasse sur l’épreuve mancelle. Il a cédé son baquet au Néo-Zélandais Brendon Hartley, vainqueur avec Porsche en 2017.
La particularité du Mans est aussi la présence des pilotes amateurs, ou « bronze », dont un doit figurer dans l’équipage des voitures LM GTE AM.
Il y a cette année seulement 5 voitures engagées dans la catégorie reine LMP1, 24 en LMP2, 22 en LM GTE AM et 8 en LM GTE PRO, soit 59 au total.
– Longue nuit –
« Les pilotes professionnels savent comment faire avec le trafic, mais lors de la séance d’essais libres nocturne, jeudi, c’était un peu le bordel », souligne Sébastien Buemi qui l’explique par le moindre nombre de courses disputées en raison de la pandémie. « Les pilotes amateurs ne savent pas où aller, ils conduisent au milieu, c’est très dangereux. Et en plus, cette année, on aura onze heures de conduite de nuit », rappelle le pilote suisse.
Et c’est sans compter sur la pluie, voire même la grêle, qui pourrait s’inviter diminuant d’autant plus la visibilité et l’adhérence.
En LMP2, la course risque d’être plus disputée qu’en LMP1. La première qualifiée, en 6e position sur la grille, est l’Oreca de l’écurie United Autosport de Filipe Albuquerque, Paul Di Resta et Philip Hanson. L’Aurus russe de Mikkel Jensen, Roman Rusinov et du double champion du monde français de Formule électrique Jean-Eric Vergne est juste derrière. Il ne faut pas non plus oublier l’Oreca du Team Nederland de Nyck De Vries, Giedo Van Der Garde et Frits Van Eerd ainsi que la Signatech Alpine de Thomas Laurent, André Negrão et Pierre Ragues.
En LM GTE Pro, le plateau est réduit à sa portion congrue avec l’absence des Corvette, Ford et autres BMW mais les Porsche, Aston Martin et Ferrari devraient se battre à couteaux tirés pour la première place de la catégorie, une situation similaire en LM GTE AM.
Si cette édition n’offre pas un plateau exceptionnel, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO), l’organisateur des 24 Heures, regarde vers l’avenir. La nouvelle catégorie Hypercar, qui doit faire son apparition en 2022, semble de nature à attirer d’autres grands constructeurs, outre Toyota, et Peugeot a déjà annoncé son retour au Mans avec ces nouveaux bolides.
Sports
Les joueurs de Rolland-Garros 2023 dénoncent la présence de spectateurs alcoolisés et irrespectueux

Le tournoi de Roland-Garros aborde dimanche 4 juin les huitièmes de finale, avec chez les hommes l’un des favoris, le numéro 3 mondial Novak Djokovic, opposé au Péruvien Juan Pablo Varillas. Le Serbe est plutôt malmené par les spectateurs parisiens : sifflé, hué, critiqué… et il n’est pas le seul.
Quand le kinésithérapeute arrive sur le court, vendredi 2 juin, pour masser la cuisse de Novak Djokovic, le Serbe mène deux sets à zéro face à l’Espagnol Davidovitch Fokina. Face à un public hostile, Djokovic, jusque-là impassible, fait un signe pour inciter à faire encore plus de bruit.
Après sa victoire, le numéro 3 mondial revient sur l’incident lors de sa conférence de presse : » Il y a des gens qui aiment siffler tout ce que tu fais. C’est quelque chose que je trouve irrespectueux. Franchement, je ne comprends pas. Mais c’est leur droit : ils ont acheté un billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. »
Mais celui qui subit sans doute le plus l’ire du public, c’est Taylor Fritz. L’Américain, tête de série numéro 9, a eu le tort d’éliminer le dernier Français en lice, Arthur Rinderknech, et de conclure la rencontre en posant son doigt sur la bouche. Si bien que son interview sur le court, après le match, s’est transformée en bronca. Arthur Rinderknech, qui assure avoir déjà connu ça ailleurs, avance un début d’explication : « J’ai eu trois ou quatre fois, en Australie, des grosses ambiances contre des Australiens. Je pense qu’ils étaient encore plus bourrés que les Français ce soir ! »
Et c’est vrai que dans les allées du stade Roland-Garros, les spectateurs ont le choix entre champagne, rosé, Pim’s, Spritz… Il y a même cette année un tout nouveau stand « bières express », où chacun se sert sa bière pression. Le stand remporte un franc succès, et on retrouve ensuite ces consommateurs euphoriques en tribune, comme ce jeune homme qui avoue être « arrivé à 10h30 » et en être à « la quatrième » bière à 15h. Ravi, dit-il, de retrouver une ambiance qui rappelle les grands stades : « Au foot, c’est toujours un peu fou. Au tennis, pour moi, c’est très calme. Cette année, c’est un peu différent. »
Cette évolution est liée à la hausse de la fréquentation à Roland-Garros. Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais pendant les qualifications, par exemple, il y a eu une augmentation de 75% par rapport à l’an dernier.
Sports
Ligue 1 : le PSG champion de France pour la 11e fois, un titre historique

A l’issue de son match nul contre Strasbourg dans la 37e journée de Ligue 1, le PSG est assuré de soulever le trophée du vainqueur pour la onzième fois, un record. Un sacre au goût amer, à l’issue d’une saison décevante, jalonnée de multiples ratés.
Le Paris Saint-Germain remporte pour la 11ème fois la Ligue 1, en seulement 53 ans d’existence, et bat ainsi le record de Saint-Étienne, détentaire de dix titres. Le PSG n’a pas forcé son talent samedi 27 mai à Strasbourg (1-1), se contentant du petit point nécessaire pour sécuriser définitivement la première place avant l’ultime journée. Kylian Mbappé, passeur décisif, et ses coéquipiers fêteront ce onzième titre samedi prochain au Parc des princes.
Le club de la capitale est allé chercher à la Meinau le trophée qui permet d’éclairer une saison plutôt sombre, entre nouvelle déception européenne et secousses à répétition en coulisses. Son été s’annonce de nouveau agité, entre quête d’un nouvel entraîneur et effectif à remodeler.
Lens de retour en C1
Le RC Lens, facile devant Ajaccio (3-0), accompagnera le PSG la saison prochaine en Ligue des champions, plus de vingt ans après sa dernière campagne dans l’élite européenne (2002/2003). Le stade Bollaert, encore archi-comble samedi, espère vivre de grandes émotions avec sa pépite belge Loïs Openda, créditée samedi d’un 20e but en L1, record de Roger Boli égalé sous le maillot Sang et Or. La furie lensoise s’est encore déchaînée pour obtenir une 24e victoire de la saison, la sixième d’affilée, un rythme que l’OM a été incapable de suivre dans le sprint final.
Les Marseillais, battus 2-1 par Brest, sont certains de terminer sur le podium, mais ils devront cravacher cet été pour passer les tours préliminaires de la C1. Pas idéal pour retenir leurs stars, comme Alexis Sanchez, ou attirer d’autres pointures.
Cruel pour Nantes
Le FC Nantes a un pied en Ligue 2 après sa cruelle désillusion à Lille, une défaite 2-1 qui maintient les Canaris à la 17e place, à deux points d’Auxerre, le premier non relégable. Les Jaune et Vert ont mené rapidement, mais ils se sont fait renverser sur un doublé de Jonathan David. Alban Lafont aurait pu être l’ange gardien des Nantais, avec un penalty arrêté d’une main ferme à la 85e minute… mais l’arbitre l’a fait retirer car le portier s’était trop avancé. Nantes jouera sa survie en Ligue 1 le week-end prochain contre Angers, lanterne rouge condamnée depuis longtemps à la descente. Il faudra faire mieux qu’Auxerre, accroché 1-1 samedi à Toulouse, qui recevra Lens dans une semaine.
Avec son succès à domicile, Lille s’accroche à la quatrième place du classement, celle qui permet de disputer la Ligue Europa la saison prochaine. Mais les Nordistes restent sous la menace de Rennes, un point derrière après sa victoire 2-0 contre Monaco grâce à Lovro Majer et Amine Gouiri. La lutte entre Rennais et Monégasques, à égalité de points, se jouera jusqu’au bout. Les Bretons tenteront de garder leur avance samedi prochain à Brest.
Trois points derrière, Lyon s’accapare la septième place à la faveur de sa démonstration 3-0 contre Reims grâce, notamment, au 27e but cette saison d’Alexandre Lacazette. Le « Général » a fait le bonheur de Jean-Michel Aulas, ex-président historique de l’OL fêté samedi au Groupama Stadium, et se rapproche à une unité de Mbappé, meilleur buteur de la saison avant l’ultime journée.
Sports
Football : trois associations LGBT+ déposent plainte contre Amazon pour ne pas avoir coupé des chants homophobes lors de la rediffusion de matchs

Trois associations LGBT+ déposent plainte contre Amazon pour ne pas avoir coupé des chants homophobes lors de la rediffusion de matchs.
Amazon a rediffusé des matchs de football sans avoir supprimé des chants homophobes. Trois associations de défense des droits LGBT+ ont porté plainte contre la plateforme. Ces chants installent « un climat de honte pour tous les joueurs et les amoureux de ce sport qui seraient homosexuels », écrit Familles LGBT+.
Trois associations LGBT+ ont déposé plainte contre Amazon pour la rediffusion de matchs de football sans avoir supprimé des chants homophobes, indiquent mardi 23 mai dans un communiqué Familles LGBT+, Stop Homophobie et Mousse qui rappellent « les alertes restées vaines du collectif Rouge Direct ». « Les diffuseurs et rediffuseurs de ces évènements sportifs font preuve d’un laxisme coupable », dénonce leur avocat Etienne Deshoulières qui veut « les mettre face à leur responsabilité ».
Depuis la saison dernière 2021/2022, et pour le moment jusqu’à la saison prochaine 2023/2024, Amazon est le diffuseur des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 sur sa plateforme Prime vidéo. Ces droits incluent la diffusion en direct et en replay 15 minutes après la fin des matchs. « Durant ces matchs, des chants homophobes tels que ‘il faut tuer les ces pédés’ sont clairement audibles », s’indignent les associations de défense des droits LGBT+.
« Familles LGBT+ estime que ces chants homophobes sont bien plus qu’un ‘folklore’, mais ont une dimension excluante », rappelant qu’ils installent « un climat de honte pour tous les joueurs et les amoureux de ce sport qui seraient homosexuels ». « Notons qu’aucun joueur de Ligue 1 en exercice n’assume ouvertement son homosexualité, et que tous ceux qui l’ont fait ont dû renoncer à leur carrière, confrontés à l’hostilité ». Stop Homophobie rappelle de son côté la récente polémique « alimentée par les joueurs qui ont boycotté des matchs pour ne pas s’associer à une campagne de sensibilisation contre l’homophobie » et qui « valident de fait ces comportements » en tribune.
« Si le diffuseur de contenu ne peut être tenu responsable des propos prononcés en direct, cela est différent pour les rediffusions où ce dernier à un devoir de contrôle du contenu qu’il diffuse », estiment Familles LGBT+, Stop Homophobie et Mousse. Les délits d’« injures publiques homophobes » et d’« incitations publiques à la haine ou à la violence en raison de l’orientation sexuelle » sont passibles de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
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