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2025, une année de fractures et de recompositions mondiales

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Entre retour de l’unilatéralisme américain, conflits gelés et mobilisations d’une nouvelle génération, l’année écoulée a dessiné les contours d’un ordre international en pleine turbulence.

L’entrée en fonction pour un second mandat de l’ancien président américain Donald Trump a immédiatement infléchi la politique étrangère et intérieure des États-Unis. Une série de décrets exécutifs a instauré de nouvelles barrières commerciales et engagé un vaste remaniement des politiques migratoires et fédérales, suscitant de vives tensions juridiques et politiques. Sur la scène internationale, cette approche a conduit à une réévaluation des alliances traditionnelles et à des négociations commerciales bilatérales tendues, notamment avec la Chine et l’Union européenne.

Au Proche-Orient, une trêve fragile est intervenue dans la bande de Gaza après de longues médiations. Cet arrangement a permis des échanges de détenus et un retrait partiel des forces israéliennes, sans pour autant résoudre les questions fondamentales du conflit. Les violences sporadiques persistent, tandis que les frappes israéliennes se poursuivent au Liban, maintenant une instabilité régionale élevée.

Le retour de l’administration Trump a parallèlement relancé les tentatives de médiation dans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine. Des pourparlers directs et plusieurs rounds de discussions n’ont cependant pas abouti à une percée significative. Le front militaire reste actif, marqué par des avancées russes graduelles dans l’est et une guerre d’usure ciblant les infrastructures énergétiques des deux camps.

Sur le plan sociétal, une vague de mobilisations portée par les jeunes générations a secoué plusieurs continents. Du Pérou à Madagascar, en passant par le Népal, des mouvements de protestation ont contesté les conditions socio-économiques et la gouvernance en place, conduisant dans certains cas à des changements politiques forcés. Le symbole du drapeau pirate issu d’un manga populaire a cristallisé cette quête de changement.

Le secteur technologique a continué sa course effrénée vers l’intelligence artificielle, drainant des investissements records. Cette frénésie financière s’accompagne de questionnements croissants sur l’impact social de ces technologies, des risques de désinformation aux implications éthiques, poussant plusieurs juridictions à envisager des cadres réglementaires.

L’Église catholique a, quant à elle, tourné une page historique avec l’élection du premier pape américain, Léon XIV. Issu des rangs modérés, le nouveau souverain pontife semble vouloir poursuivre l’héritage social de son prédécesseur tout en apaisant certaines franges conservatrices de la Curie.

L’année a également été marquée par des événements spectaculaires, à l’image du cambriolage audacieux perpétré au musée du Louvre, qui a exposé des failles sécuritaires majeures. Par ailleurs, l’engagement militaire américain s’est intensifié dans les Caraïbes, officiellement dans le cadre de la lutte antidrogue, alimentant des tensions géopolitiques avec le Venezuela.

Enfin, la réalité du changement climatique s’est imposée avec une force particulière. Une succession de phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans dévastateurs, inondations meurtrières et incendies de forêt records – a frappé toutes les régions du globe, rappelant l’urgence des défis environnementaux.

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