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Vol MH17: les familles des victimes réclament justice à la Russie

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Les familles des 298 personnes tuées dans le crash du vol MH17 abattu en 2014 au-dessus de l’Ukraine ont réclamé justice à la Russie, en témoignant lundi dans le procès de quatre suspects jugés aux Pays-Bas par contumace.

Les proches des victimes du crash de l’avion de la compagnie Malaysian Airlines ont expliqué aux juges ne pouvoir faire vraiment leur deuil tant que les responsables ne seraient pas jugés.

L’équipe internationale d’enquêteurs a établi en 2018 que l’avion avait été abattu par un missile russe au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes pro-russes dans l’Est de l’Ukraine, mais Moscou a toujours nié avec véhémence toute implication dans le crash.

« Ils mentent »

Ria van der Steen, qui a perdu son père Jan et sa belle-mère Nell, a cité l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008): « Ils mentent, nous savons qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent ».

« Je suis remplie de sentiments de vengeance, de haine, de colère et de peur », a ajouté celle qui était la première à témoigner parmi les proches des victimes.

« Je sais qu’ils sont morts et que je ne les reverrai pas, mais je ne peux mettre un terme à ce processus d’adieu, certainement jusqu’à ce que ceux qui sont responsables de leur mort soient déclarés coupables pour ce qu’ils ont fait ».

L’Australienne Vanessa Rizk dont les parents Albert et Maree avaient pris ce vol au retour de vacances en Europe, les responsables « méritent d’être punis pour leurs actes de haine ».

– « Gouvernement russe corrompu » –

« Comment les auteurs se sentiraient-ils s’il s’agissait de leurs proches? Comment (le président russe Vladimir) Poutine et son gouvernement russe corrompu répondraient-ils à cela? », a-t-elle lancé, en liaison vidéo depuis l’Australie.

Les Russes Sergueï Doubinski, Igor Guirkine et Oleg Poulatov, ainsi que l’Ukrainien Leonid Khartchenko, quatre hauts gradés des séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine, sont poursuivis par le parquet néerlandais pour meurtre. Seul M. Poulatov a un représentant légal.

Environ 90 proches, tant des 196 victimes néerlandaises que des victimes australiennes ou malaisiennes, doivent s’exprimer devant le tribunal les jours prochains.

En larmes, Peter van der Meer a raconté au tribunal qu’il avait perdu « sa vie et son avenir » à la mort de ses trois filles Sophie, Fleur et Bente respectivement âgées de 12, 10 et 7 ans, ainsi que de son ex-femme Ingrid.

« J’espère que les auteurs ressentiront une urgence à s’exprimer après l’histoire que je vous ai racontée aujourd’hui, afin qu’ils puissent se regarder dans un miroir et qu’ils n’aient pas à mentir à leurs enfants ou petits-enfants sur ce qu’ils ont fait le 17 juillet 2014 », a-t-il déclaré.

« Tiré comme un pigeon »

Robbert van Heijningen, qui a perdu son frère Erik, sa belle-soeur Tina et leur fils Zeger, 17 ans, a déclaré que les auteurs savaient « qu’ils tiraient sur un avion de ligne civil vulnérable, comme un pigeon d’argile. »

Sander Essers, dont le frère Peter, sa belle-soeur Jolette Eusink et leurs deux enfants Emma, 20 ans et Valentijn, 17 ans ont été tués dans l’accident, a déclaré que son frère lui avait téléphoné 20 minutes avant le départ du vol « avec un sentiment d’appréhension. »

« Je me reproche de ne pas avoir pris sa prémonition au sérieux. J’en fais des nuits blanches », a déclaré M.Essers.

Le juge principal, Hendrik Steenhuis, a retenu le 22 septembre 2022 comme date possible pour le verdict mais a également donné d’autres dates en novembre et décembre de cette année-là.

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Trump, de retour à la Maison Blanche : un second mandat sous haute tension

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Trump, de retour à la Maison Blanche : un second mandat sous haute tension

L’investiture de Donald Trump pour un second mandat se déroule dans un climat de résignation et de tensions, marqué par des promesses de changements radicaux et une sécurité renforcée.

Le 45ème président des États-Unis, Donald Trump, prête serment ce lundi pour entamer son second mandat, succédant ainsi à Joe Biden. À 78 ans, il devient le chef d’État américain le plus âgé jamais investi. La cérémonie, initialement prévue à l’extérieur, a été déplacée à l’intérieur en raison d’une vague de froid. Sur la Bible de sa mère, Trump jurera de protéger la Constitution sous la coupole du Capitole, lieu symbolique où ses partisans avaient tenté de renverser le processus démocratique le 6 janvier 2021.

La réélection de Trump, malgré les controverses et les condamnations, témoigne d’un soutien persistant de sa base électorale. Il promet une action rapide et vigoureuse pour inverser ce qu’il perçoit comme le déclin de l’Amérique. Dès son premier jour, il prévoit de signer plusieurs décrets, notamment pour limiter l’immigration clandestine, réduire les protections environnementales, et favoriser l’extraction de pétrole. Sa rhétorique, souvent virulente, et ses promesses de « vengeance » contre ses adversaires politiques, de « redresser » la presse, et de mettre fin au conflit en Ukraine, annoncent un mandat tumultueux.

Trump ne cache pas son intention de s’attaquer à ce qu’il appelle la « folie transgenre » et les programmes éducatifs sur le racisme, soulignant une volonté de remodeler le tissu social américain. Il envisage également d’accorder des grâces aux assaillants du Capitole, un geste qui pourrait diviser l’opinion publique et attiser les tensions. Sa proximité avec des figures de l’extrême droite et sa promesse de réduire la dépense publique avec l’aide d’Elon Musk montrent une orientation politique marquée à droite.

Le dispositif de sécurité est exceptionnel, avec 25.000 policiers déployés et des barrières s’étendant sur 48 kilomètres, suite à deux tentatives d’assassinat contre Trump durant l’été. Cette investiture se déroule dans une atmosphère de résignation, sans les grandes manifestations de joie ou de colère qui avaient marqué sa première élection. Les alliés des États-Unis s’efforcent de faire bonne figure, malgré les déclarations provocantes de Trump, comme celle d’annexer le Canada.

Après une cérémonie religieuse, Trump sera reçu par Joe Biden, marquant la fin d’un demi-siècle de carrière politique pour ce dernier dans une humiliation globale. L’ancien promoteur immobilier, ayant la majorité au Congrès et une Cour suprême à droite, entame ce mandat avec une emprise renforcée sur son parti. Cependant, il doit aussi accepter que ce sera son dernier mandat, sauf à défier les limites constitutionnelles.

Ce second mandat de Donald Trump, sous haute tension et promesse de changements radicaux, ouvre une ère où l’Amérique devra naviguer entre les aspirations de son leader et les réalités d’un monde en constante évolution.

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Trois otages libérées par le Hamas arrivées en Israël au premier jour de trêve à Gaza

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Trois otages libérées par le Hamas arrivées en Israël au premier jour de trêve à Gaza

La trêve à Gaza a marqué un tournant significatif avec la libération de trois otages israéliennes, suscitant un regain d’espoir pour la paix.

Après plus de quinze mois de conflit dévastateur dans la bande de Gaza, une trêve tant attendue a été instaurée, coïncidant avec la libération de trois otages israéliennes par le Hamas. Ce moment historique a été célébré à la fois par les populations locales et par la communauté internationale, malgré les tensions persistantes et les promesses de reprise des hostilités si nécessaire.

La cessation des hostilités, initialement prévue pour entrer en vigueur à l’aube, a finalement débuté avec un retard de près de trois heures, dû à des complications dans la fourniture des listes d’otages par le Hamas. Les trois femmes libérées, Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avant de traverser la frontière pour rejoindre Israël. Leur retour, après une longue captivité, a été salué par une foule émue à Tel-Aviv, où des pancartes et des bougies illuminaient la nuit, symbolisant l’espoir et la solidarité.

L’accord de trêve, médiatisé par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, vise à établir une paix durable, bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait souligné que ce cessez-le-feu était provisoire. Cette trêve prévoit également l’augmentation de l’aide humanitaire dans une région affligée par la famine, avec l’entrée de 600 camions d’aide par jour, selon les termes égyptiens de l’accord. La première phase de six semaines est cruciale, non seulement pour la libération des otages, mais aussi pour des négociations sur le retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et pour la préparation des étapes suivantes qui incluent la reconstruction et la restitution des corps des otages décédés.

Malgré les célébrations, l’ombre de la guerre plane encore. Le Hamas a conditionné la trêve au respect des engagements israéliens, tandis que Netanyahu a maintenu que la guerre pourrait reprendre si les circonstances l’exigeaient. Cette situation reflète la complexité du conflit, où chaque avancée vers la paix est entachée par la menace persistante de la violence.

La libération des otages et l’instauration de la trêve représentent un pas significatif vers la résolution d’un conflit qui a causé des milliers de morts et des destructions massives. Cependant, la route vers une paix durable reste semée d’embûches, avec des défis politiques et sécuritaires à relever pour garantir que ce moment de répit ne soit pas éphémère.

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Etats-Unis : Le réseau social TikTok est officiellement inaccessible, Donald Trump envisage de suspendre la loi l’interdisant

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Etats-Unis : Le réseau social TikTok est officiellement inaccessible, Donald Trump envisage de suspendre la loi l'interdisant

Le président élu Donald Trump envisage de suspendre la loi interdisant TikTok aux États-Unis, proposant un contrôle partagé entre investisseurs américains et chinois.

Le paysage numérique américain a été secoué par la décision de Donald Trump de suspendre l’application de la loi interdisant TikTok dès lundi, offrant ainsi une bouée de sauvetage à ByteDance, la maison mère chinoise de l’application. Cette annonce, faite le dimanche précédant son investiture, vise à permettre à TikTok de continuer à opérer sous certaines conditions.

Donald Trump propose une solution hybride : un partenariat où les investisseurs américains détiendraient 50% du contrôle de TikTok, ce qui pourrait apaiser les craintes de sécurité nationale exprimées par le Congrès. Cette proposition intervient après que la Cour suprême a refusé de suspendre la loi votée en 2024, qui a pris effet le dimanche, rendant TikTok inaccessible aux plus de 170 millions d’utilisateurs américains.

La suspension de la loi offre une fenêtre de 90 jours pour trouver un acheteur ou une solution alternative à l’interdiction. ByteDance, jusqu’à présent réticent à vendre TikTok, pourrait ainsi envisager un partenariat plutôt qu’une cession complète. Trump a également encouragé les fournisseurs d’internet et les boutiques d’applications à rétablir l’accès à TikTok, promettant une protection rétroactive contre les sanctions prévues par la loi.

L’application, connue pour son algorithme efficace de recommandation de contenu, a vu ses utilisateurs se tourner vers d’autres plateformes ou utiliser des VPN pour continuer à y accéder. Le vent a tourné en faveur de TikTok ces derniers jours, avec un consensus politique se dessinant pour préserver l’application, malgré les préoccupations initiales sur la sécurité des données.

Des offres de rachat ont été faites, notamment par l’homme d’affaires Frank McCourt, qui propose 20 milliards de dollars pour les activités américaines de TikTok, excluant toutefois l’algorithme. De son côté, la start-up Perplexity AI a proposé une fusion valorisant TikTok à au moins 50 milliards de dollars. Ces propositions montrent un intérêt soutenu pour l’application, malgré les contraintes réglementaires.

La situation actuelle illustre la complexité des relations technologiques entre les États-Unis et la Chine, où les enjeux de sécurité nationale se mêlent aux intérêts économiques et à la liberté d’expression des utilisateurs. La décision de Trump pourrait redéfinir le cadre juridique et économique des applications de réseaux sociaux à l’échelle mondiale, tout en ouvrant la voie à une collaboration sino-américaine inédite dans le domaine numérique.

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