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Faits Divers

Viols collectifs en milieu libertin : quatre hommes écroués pour actes de barbarie en Gironde

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Une enquête glaçante révèle des scènes filmées où le non-consentement des victimes était manifeste, selon le parquet.

Quatre individus ont été placés en détention dans une affaire de viols aggravés commis au sein de la communauté libertine bordelaise. Les investigations ont mis au jour des pratiques d’une extrême violence, documentées par des enregistrements vidéo où les cris des victimes attestent de leur souffrance. Les faits, qui se sont déroulés entre 2011 et 2024, impliquent cinq femmes âgées de 45 à 67 ans.

Les suspects, âgés de 40 à 57 ans, sont poursuivis pour viols accompagnés d’actes de torture et de barbarie. L’un d’eux est également accusé de complicité. Les preuves accumulées, notamment les nombreuses vidéos saisies, ont permis d’établir de manière incontestable l’absence de consentement des plaignantes. Les scènes incriminées ont eu lieu dans des clubs échangistes, des domiciles privés, et même sur la voie publique, en Gironde mais aussi dans l’Hérault et le Gard.

L’affaire a éclaté en novembre 2023 lorsqu’une ancienne compagne de l’un des principaux accusés a porté plainte pour des viols collectifs subis entre 2020 et 2023. Elle a décrit une emprise psychologique lui ayant permis de lui imposer ces actes. Quatre autres femmes, compagnes successives du même homme, ont ensuite témoigné de violences similaires.

Lors de son audition, le principal mis en cause, un quinquagénaire travaillant dans la maintenance, a reconnu les relations sexuelles collectives mais a nié toute contrainte, se présentant comme un adepte du libertinage consenti. Pourtant, l’analyse des images a réfuté ses déclarations. Trois autres complices présumés, interpellés mercredi, ont également minimisé leur responsabilité, à l’exception d’un seul.

Les accusés risquent la perpétuité. L’enquête se poursuit pour déterminer l’étendue exacte de ces agissements et identifier d’éventuelles autres victimes.

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