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Violences à la cour d’assises d’Évry, le procès se poursuvera à huis clos

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Des incidents répétés ont contraint la juridiction à prononcer l’exclusion du public lors de l’audience consacrée à la mort d’un jeune homme de 19 ans.

La cour d’assises de l’Essonne a ordonné jeudi la tenue des débats à huis clos après deux altercations survenues dans l’enceinte du tribunal judiciaire d’Évry. Cette décision intervient au troisième jour du procès relatif à la mort d’un adolescent de 19 ans, Arthur, décédé des suites de violences collectives survenues en juillet 2021 à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Une première confrontation a éclaté dans l’après-midi au moment où l’accusé principal était interrogé sur les circonstances des faits, entraînant une suspension temporaire de l’audience. Plusieurs dizaines de personnes ont alors échangé des coups avant d’être maîtrisées par les forces de l’ordre. Malgré un renforcement des contrôles d’accès, une seconde rixe s’est produite peu avant la diffusion des images de l’agression.

Le président de la cour d’assises a justifié sa décision par l’impossibilité de garantir la sérénité des débats. Les tensions observées reflètent les rivalités persistantes entre des groupes de jeunes issus de deux communes voisines, Sainte-Geneviève-des-Bois et Saint-Michel-sur-Orge.

Le drame remonte à la nuit du 15 au 16 juillet 2021. Arthur et son ami Amine, alors âgé de 18 ans, s’étaient rendus à Sainte-Geneviève-des-Bois à bord d’un deux-roues volé. Lors de son témoignage, Amine a reconnu que leur intention était d’affronter des membres d’un groupe rival. Arthur, manager d’une formation musicale locale, a été victime de violences extrêmes et est décédé deux jours après son admission à l’hôpital.

L’unique prévenu, José M.M., comparaît en détention. Les investigations ont établi sa présence sur les lieux grâce à des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et à des analyses ADN. Tout en exprimant des regrets à la famille de la victime, le mis en cause a nié avoir porté les coups fatals et refusé de désigner les autres participants, invoquant des risques de représailles. Le verdict est attendu vendredi.

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