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Variole du singe : l’OMS appelle à la vigilance et à la transparence

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L’OMS a appelé jeudi les pays à la vigilance et à la transparence face à la rare flambée de plus de 3.200 cas de variole du singe dans le monde, dans l’attente de décider s’il faut déclencer son plus haut degré d’alerte.

Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé a réuni jeudi des experts internationaux pour déterminer si la situation constitue une « urgence de santé publique de portée internationale », comme c’est le cas pour la pandémie de Covid-19.

La décision ne devrait pas être connue avant vendredi au moins.

« L’OMS demande à tous les États membres de partager des informations avec nous », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pendant la réunion.

« Dans d’autres épidémies, nous avons parfois vu les conséquences du manque de transparence des pays, du manque de partage des informations », a-t-il ajouté. Face au Covid, la Chine, où les premiers cas ont été signalés fin 2019, a été accusée d’avoir manqué de transparence.

Une recrudescence inhabituelle des cas de variole du singe a été détectée depuis mai en dehors des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest où le virus circule d’ordinaire. La région européenne est au centre de la propagation du virus.

Le Dr Tedros a expliqué qu’il y a un peu plus de six semaines, l’OMS a été informée d’un groupe de trois cas de variole du singe au Royaume-Uni. Ces personnes n’avaient pas récemment voyagé récemment en dehors du pays.

« Depuis lors, plus de 3.200 cas confirmés de variole du singe et un décès ont été signalés à l’OMS dans 48 pays, dont le Nigeria, et dans cinq régions de l’OMS », a-t-il détaillé.

« En outre, depuis le début de l’année, près de 1.500 cas suspects (…) et environ 70 décès ont été signalés en Afrique centrale, principalement en République démocratique du Congo, mais aussi en République centrafricaine et au Cameroun », a-t-il poursuivi.

Connue chez l’être humain depuis 1970, la variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie considérée comme rare.

Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes. Le plus souvent bénigne, elle guérit généralement spontanément après deux à trois semaines.

« Avoir des tests plus précoces »

« Nous avons besoin que tous les pays restent vigilants et renforcent leurs capacités à prévenir la transmission du virus de la variole du singe. Il est probable que de nombreux pays auront manqué des occasions d’identifier des cas, y compris des cas qui n’ont pas voyagé récemment », a lancé le Dr Tedros.

L’OMS juge probable que le nombre réel de cas soit supérieur, et considère que le virus devait déjà circuler avant la flambée actuelle – peut-être depuis 2017 – sans que sa transmission soit détectée.

« On ne s’attendait pas à avoir un aussi grand nombre de cas. Et il est un peu difficile de voir quelle est la partie émergée de l’iceberg », notamment parce que le dépistage n’est pas facile, a indiqué à l’AFP Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid, une organisation qui aide les pays pauvres à prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies.

« Il n’y a pas de tests faciles à utiliser pour dépister. Cela se fait essentiellement sur le plan clinique. Et donc un enjeu important est d’avoir des tests qui soient évidemment plus précoces et qui permettent de dépister les cas notamment dans les cas contacts », a-t-il expliqué.

Connue chez l’être humain depuis 1970, la variole du singe est considérée bien moins dangereuse et contagieuse que sa cousine, la variole, éradiquée en 1980. C’est une maladie considérée comme rare, due à un virus transmis à l’être humain par des animaux infectés.

Mais dans la flambée actuelle, la transmission interhumaine est au premier plan.

La majorité des cas signalés concerne jusqu’à présent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. S’il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible, la transmission peut se produire par contact rapproché comme une relation sexuelle.

Au Nigeria, a souligné le Dr Tedros, « la proportion de femmes touchées est beaucoup plus élevée qu’ailleurs, et il est essentiel de mieux comprendre comment la maladie s’y propage ».

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Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël

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Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël

Enfin libres après 477 jours de captivité, quatre jeunes soldates israéliennes ont été remises à la Croix-Rouge par le Hamas, marquant un tournant dans le conflit israélo-palestinien.

L’échange de prisonniers et d’otages entre Israël et le Hamas, orchestré dans le cadre d’une trêve fragile, a franchi une nouvelle étape ce samedi 25 janvier 2025. Quatre soldates israéliennes, capturées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, ont été libérées par le Hamas et ont regagné Israël après plus d’un an de détention dans la bande de Gaza.

Le processus de libération a été soigneusement mis en scène. Les jeunes femmes, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, toutes âgées entre 19 et 20 ans, ont été présentées à la population de Gaza sur un podium, encadrées par des combattants masqués des Brigades Ezzedine al-Qassam et des Brigades al-Qods. Ces images, diffusées par le Hamas, montrant les otages souriantes et apparemment en bonne santé, avant leur transfert vers des véhicules de la Croix-Rouge.

Cet échange s’inscrit dans un accord plus large de cessez-le-feu, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens en échange de près de 1.900 prisonniers palestiniens. À Tel-Aviv, la nouvelle de leur libération a été accueillie avec des cris de joie et des larmes de soulagement sur la « place des Otages ». Les familles des otages, plongées dans l’incertitude depuis des mois, ont enfin pu respirer, bien que l’angoisse persiste pour ceux dont les proches sont encore retenus.

L’armée israélienne, en charge de la réception des otages, a confirmé leur arrivée sur le sol israélien, tandis que les préparatifs pour la libération de 200 Palestiniens se poursuivaient. Parmi eux, certains seront renvoyés à Gaza, d’autres en Cisjordanie occupée, et une partie sera exilée hors des Territoires palestiniens, soulignant la complexité des négociations et les enjeux politiques et humanitaires de ces échanges.

La trêve, bien que fragile, a permis l’entrée de milliers de camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dévastée par plus de 15 mois de guerre. Cependant, l’ombre de la reprise des hostilités plane toujours, avec des voix parmi les proches des otages appelant à la libération de tous les captifs, vivants ou morts, avant la fin de la première phase de l’accord.

L’attaque initiale du Hamas le 7 octobre 2023 avait causé la mort de 1.210 Israéliens, majoritairement des civils, et avait entraîné la capture de 251 personnes, dont 91 sont encore à Gaza selon l’armée israélienne. En représailles, l’offensive israélienne a provoqué un bilan humain désastreux, avec au moins 47.283 morts côté palestinien, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.

Cet échange de prisonniers et d’otages symbolise un moment de répit dans un conflit où chaque camp cherche à marquer des points, mais il rappelle aussi la douleur et l’incertitude des familles touchées par la guerre. La question de savoir si cette trêve pourra se transformer en une paix durable reste entière, avec des tensions toujours palpables des deux côtés de la frontière.

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Guerre Ukraine : Vladimir Poutine « prêt » à parler à Donald Trump

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Guerre Ukraine : Vladimir Poutine "prêt" à parler à Donald Trump

Poutine se dit prêt à dialoguer avec Trump, tandis que la menace de sanctions plane sur la Russie. Une guerre « ridicule » selon Trump, qui pousse à la résolution rapide du conflit ukrainien.

Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a signalé, via son porte-parole Dmitri Peskov, sa disponibilité pour un dialogue avec son homologue américain Donald Trump. Cette ouverture intervient après que le président des États-Unis a menacé la Russie de sanctions économiques si elle ne parvenait pas à un accord avec l’Ukraine « maintenant ».

L’initiative de dialogue de Poutine se présente comme une réponse aux pressions croissantes de Washington. Dmitri Peskov a exprimé l’attente de la Russie pour un signal clair de la part des États-Unis, sans toutefois fixer un délai pour l’engagement des discussions. Ce message reflète une volonté de Moscou de ne pas rester isolé sur la scène diplomatique, tout en soulignant l’importance d’une approche multilatérale, incluant la prise en compte des arsenaux nucléaires de la France et du Royaume-Uni.

La menace de sanctions brandie par Donald Trump, via la plateforme Truth Social, vise à contraindre la Russie à une résolution rapide du conflit. Trump a qualifié la guerre de « ridicule » et a clairement indiqué que sans un accord imminent, des mesures économiques sévères seraient imposées sur les importations russes. Ce discours reflète une stratégie d’intimidation économique, visant à forcer un changement de position de la part de la Russie.

Le Kremlin, de son côté, a appelé à une réouverture des négociations sur le désarmement nucléaire, accusant Washington d’avoir rompu le dialogue sur ce sujet crucial. Cette accusation montre la complexité des relations russo-américaines, où chaque geste diplomatique est scruté et interprété comme un signe de force ou de faiblesse.

Ainsi, la situation actuelle illustre une impasse diplomatique où la menace de sanctions économiques et l’appel au dialogue se confrontent. La balle est désormais dans le camp des États-Unis, qui doivent décider de la manière dont ils souhaitent avancer dans cette crise. Les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si la pression économique et le dialogue ouvert par Poutine peuvent mener à une désescalade du conflit en Ukraine.

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Le plus gros iceberg du monde menace la faune d’une île britannique

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Le plus gros iceberg du monde menace la faune d’une île britannique

L’immense iceberg A23a, après des décennies de dérive, s’approche dangereusement de la Géorgie du Sud, mettant en péril la riche faune locale.

Un iceberg colossal, connu sous le nom d’A23a, se dirige inéluctablement vers l’île britannique de Géorgie du Sud, située dans l’Atlantique Sud. Détaché de l’Antarctique en 1986, cet iceberg de 3.800 km², équivalent à la superficie du département français du Tarn-et-Garonne, et d’une épaisseur de 400 mètres, a récemment repris sa course vers le Nord après avoir été piégé dans un vortex pendant près de 30 ans.

Ce phénomène naturel, qui s’apparente à une menace écologique, met en danger la biodiversité exceptionnelle de la région. La Géorgie du Sud est un sanctuaire pour des millions d’oiseaux, de manchots et de phoques, dont la survie dépend de l’accès à la mer pour se nourrir. L’arrivée de l’iceberg pourrait bloquer les accès aux eaux nourricières, provoquant potentiellement une catastrophe similaire à celle de 2004, où un autre iceberg avait entraîné la mort de nombreux animaux en les privant de nourriture.

L’iceberg A23a, désormais libéré de son emprisonnement, se trouve à seulement 280 kilomètres de la terre ferme. Cette proximité inquiète les scientifiques et les responsables de la conservation. Simon Wallace, capitaine d’un navire gouvernemental, a souligné l’imprévisibilité des trajectoires des icebergs, indiquant que leur passage à proximité est toujours un risque majeur pour la navigation et l’écosystème local.

L’augmentation des températures océaniques, due au réchauffement climatique, pourrait favoriser la formation et la libération de tels monstres de glace, rendant ces événements plus fréquents. Cette situation soulève des préoccupations quant à la résilience des écosystèmes polaires face aux changements climatiques.

Ainsi, l’observation de l’iceberg A23a et de ses impacts potentiels sur la faune de la Géorgie du Sud offre une illustration frappante des défis environnementaux auxquels nous faisons face. La communauté internationale doit se préparer à de telles éventualités, en renforçant les mesures de conservation et en surveillant de près l’évolution de ces phénomènes naturels exacerbés par le changement climatique.

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