Nous rejoindre sur les réseaux

News

Une Lyonnaise condamnée à dix mois de prison pour harcèlement envers Marine Tondelier

Article

le

La secrétaire nationale des Écologistes avait signalé des centaines de messages et appels menaçants, conduisant à une condamnation ferme pour la prévenue, déjà connue pour des faits similaires.

Une femme de 33 ans, résidant à Lyon, a écopé de huit mois d’emprisonnement ferme et de deux mois avec sursis par le tribunal de Béthune. Elle était jugée en comparution immédiate pour des actes de harcèlement répétés à l’encontre de Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. La plainte avait été déposée début septembre après plusieurs mois de sollicitations intrusives.

L’élue avait reçu pas moins de 503 appels et messages, certains accompagnés de photos à connotation sexuelle, sur une période avoisinant les six mois. Devant la dégradation de la situation, Marine Tondelier avait exprimé son épuisement et ses craintes pour sa sécurité personnelle et celle de son entourage. L’auteure des faits, selon les éléments du dossier, s’était imaginé entretenir une relation sentimentale avec l’élue.

Lors de l’audience, la prévenue a employé le terme « vampirisée » pour décrire son obsession. Se présentant comme une femme lesbienne et racisée, elle a contesté la qualification de harcèlement, affirmant que ses messages relevaient de l’affirmation de sa personnalité. Les débats ont également porté sur un incident survenu lors des Journées d’été des Écologistes à Strasbourg, où la prévenue aurait eu un contact physique non consenti avec Marine Tondelier, ce qu’elle a nié en déclarant avoir simplement posé une main sur sa taille.

Ce n’était pas la première fois que cette personne faisait l’objet de poursuites pour des agissements comparables. Déjà condamnée en 2024 pour avoir envoyé des milliers de messages à une autre femme, cette récidive a influencé la sévérité de la peine. Les expertises psychiatriques ont mis en évidence une altération du discernement et évoquent la possibilité d’un trouble psychotique.

Outre l’incarcération, la justice a ordonné une obligation de soins, une interdiction de contact avec la victime et de se rendre dans les Hauts-de-France, ainsi qu’une inscription au fichier des délinquants sexuels pour une durée de cinq ans.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus