Les passagers du Queen Anne ont reçu un avertissement alarmant lors de leur traversée dans une zone réputée dangereuse. Le capitaine a instauré des mesures de sécurité strictes pour protéger l’équipage et les voyageurs.
Alors qu’ils naviguaient dans les eaux des mers de Sulu et Célèbes, en Asie du Sud-Est, les passagers du Queen Anne, un paquebot de luxe de la compagnie Cunard, ont été confrontés à une situation inattendue. Le capitaine, Inger Klein Thorhauge, a annoncé via les haut-parleurs que la zone était connue pour ses risques de piraterie. Cette déclaration a immédiatement suscité l’inquiétude parmi les voyageurs, d’autant plus que cette région a déjà été le théâtre d’actes criminels, dont un enlèvement en 2020.
Pour assurer la sécurité de tous, des mesures strictes ont été mises en place. Le pont-promenade extérieur a été fermé chaque nuit entre 21 heures et 5 heures du matin, interdisant tout accès aux passagers pendant cette période. Ces précautions ont été maintenues tout au long de la traversée de la zone à risque, prévue entre le 14 et le 15 mars 2025. Le capitaine a insisté sur la nécessité de respecter ces consignes pour éviter tout incident.
Le Queen Anne, qui accueille plus de 3 350 passagers, effectue actuellement une croisière de 111 nuits. Parti de Hambourg le 7 janvier 2025, le navire a prévu des escales dans plusieurs destinations prestigieuses, dont l’Angleterre, New York, Hawaï, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Son retour à Hambourg est prévu pour le 29 avril 2025. Malgré les inquiétudes suscitées par cette annonce, aucun incident n’a été signalé jusqu’à présent.
Interrogée par le New York Post, la compagnie Cunard Cruise Line n’a pas souhaité commenter la situation. Cette absence de communication officielle a laissé certains passagers dans le flou, bien que les mesures de sécurité semblent avoir rassuré la majorité d’entre eux. Pour l’instant, le voyage se poursuit, avec l’espoir que cette croisière de luxe se termine sans encombre.