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Un père en grève de la faim pour la vérité sur la catastrophe ferroviaire de Tempé

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Devant le Parlement grec, un homme entame son douzième jour de jeûne pour obtenir l’exhumation du corps de son fils, disparu dans l’accident de train de 2023 qui a coûté la vie à cinquante-sept personnes.

Panos Ruci, père d’une victime de la collision ferroviaire survenue en février 2023, maintient sa protestation solitaire face à l’Assemblée. Autour de lui, des photographies des disparus, des bougies et des messages manuscrits composent un mémorial éphémère à la mémoire des cinquante-sept personnes tuées dans cette catastrophe qui avait profondément ébranlé le pays. L’accident, dû à une collision frontale entre un train de voyageurs et un convoi de marchandises circulant sur la même voie, reste une plaie ouverte dans la conscience nationale.

Les demandes de justice et de transparence animent depuis plus de deux ans le mouvement des familles des victimes. Panos Ruci exige notamment l’autorisation d’exhumer la dépouille de son fils Denis, âgé de 22 ans au moment des faits. Il exprime ses doutes quant à l’identité des restes qui lui ont été remis, et dénonce les insuffisances d’une enquête qu’il juge entachée d’omissions. Des proches des défunts soulèvent également l’absence de certaines analyses, telles que des expertises toxicologiques, et déplorent la destruction rapide du site après l’accident.

La procureure de Larissa a accepté vendredi la demande d’exhumation concernant le fils de M. Ruci, tout en précisant que les autres requêtes familiales feraient l’objet d’un examen ultérieur. Cette annance n’a pour l’heure pas mis fin à la grève de la faim du quinquagénaire, dont la détermination attire chaque jour sympathisants et personnalités publiques. Des chauffeurs de taxi, des syndicalistes et de simples citoyens viennent tour à tour lui témoigner leur soutien, partageant son désarroi face à des institutions jugées défaillantes.

Le drame de Tempé a mis en lumière des lacunes persistantes dans la modernisation des infrastructures ferroviaires et ravivé un sentiment de défiance envers la classe politique. Plus de quarante personnes ont été mises en cause dans le cadre de l’enquête judiciaire, dont d’anciens responsables publics. Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, a réaffirmé sa proximité humaine avec les familles, tout en rappelant son incapacité à interférer dans les procédures en cours. Pour beaucoup de Grecs, cette affaire dépasse le cadre judiciaire et symbolise un malaise plus profond quant à l’état des services publics.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. SOPHOIE

    26 septembre 2025 at 23 h 01 min

    le crime de Tempi revele toute la putrefaction du systeme politique qui contrairement a ses dires n a cesse a aucun moment d interferer dans le processus judiciaire: LE 28 FEVRIER 2023, LE TRAIN DE PASSAGERS INTERCITY IC62 ENTRAIT EN COLLISION AVEC UN TRAIN DE FRET DANS LA VALLEE DE TEMPI, TUANT 57 PERSONNES dont une jeune fille dont aucun reste n a jamais ete retrouve ET EN BLESSANT 180 AUTRES , dont un jeune 20 ans au moment de laccident est a ce jour toujours dans le coma
    LE CRASH EST SUIVI PAR UNE TRES VIOLENTE EXPLOSION, INEXPLIQUEE JUSQU’A AUJOURD’HUI ET SUSPECTEE PAR DES EXPERTS GRECS ET ETRANGERS APPELES PAR LES FAMILLES D’AVOIR ETE PROVOQUEE PAR UN CHARGEMENT ILLEGAL DE PRODUITS CHIMIQUES DANS LE TRAIN DE FRET.
    CETTE TRAGEDIE S’EST PRODUITE ALORS QUE DEPUIS DES ANNEES LES CHEMINOTS ALLERTAIENT SUR LES MANQUEMENTS SEVERES A LA SECURITE. DES ENQUETES ONT MONTRE QUE LA GRECE A RECU PLUS DE 700 MILLIONS D’AIDE EUROPEENNE POUR MODERNISER LA SECURITE FERROVIAIRE ET INSTALLER UN SYSTEME DE SIGNALISATION ET DE CONTRÔLE DU TRAFFIC A DISTANCE (CONTRAT 717). SELON LA PROCUREURE GENERALE EN CHEF DU PARQUET EUROPEEN, LAURA CODRUTA KOVESI, CE SYSTEME AURAIT EVITE LA CATASTROPHE MÊME EN CAS DE DEFAILLANCE HUMAINE- RAISON AVANCEE IMMEDIATEMENT PAR LE 1ER MINISTRE LE SOIR DE LA CATASTROPHE
    POURTANT L’INSTALLATION DU SYSTEME DE SECURITE A SUBI DE NOMBREUX ET D’IMPORTANTS RETARDS, AVEC INSTALLATIONS DEFECTUEUSES ET CORRUPTION, LAISSANT LE SYSTEME INCOMPLET ET SANS FONCTIONNEMENT VERITABLE AU MOMENT DE L’ ACCIDENT.
    LES FAMILLES DES VICTIMES ACCUSENT LES AUTORITES DE FALSIFICATIONS DE PREUVES : SUR LE LIEU DE L’ACCIDENT LES DEBRIS ET RESTES HUMAINS ONT ETE DEPLACES DANS LES HEURES SUIVANTES ET ONT ETE RETROUVES PAR LES EXPERTS DES FAMILLES EPARPILLES DANS DES TONNES DE DECHETS. LES CARCASSES DES TRAINS ONT ETE ENLEVEES DU LIEU AVANT QUE LES INVESTIGATIONS LEGALES N’AIENT ETE FAITES LEEEE LEIU DE L ACCIDENT LUI MEME BETONNE DANS LES JOURS SUIVANTS LA CATASTROPHE.
    LES SURVIVANTS ET LES FAMILLES DES VICTIMES ACCUSENT LES AUTORITES JUDICIAIRES DE DISSIMULATIONS DE PREUVES ET D’INCAPACITE A CONDUIRE L’ENQUETE IMPARTIALEMENT.
    LES MINISTRES IMPLIQUES ET SUSPECTES D’ACTES TOMBANT SOUS LE COUP DE LA LOI SONT PROTEGES PAR L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE PUISQUE LE PARLEMENT A BLOQUE LA COMMISSION D’ENQUETE SUR LES RESPONSABILITES MINISTERIELLES.
    DEPUIS LES INSTITUTIONS EUROPEENNES ONT LANCE UNE PROCEDURE D’INFRACTIONS CONTRE LA GRECE POUR LES VIOLATIONS DES NORMES DE SECURITE.
    POUR TOUTES CES RAISONS LA CATASTROPHE FERROVIAIRE DE TEMPI EST CONNUE EN GRECE COMME “LE CRIME DE TEMPI.”
    Aujourd’hui, Panos Routsi, père de Denis- 22 ans- assassiné à Tempi, est en GRÈVE DE LA FAIM depuis dimanche 14 septembre devant l’Assemblée Nationale Grecque.
    IL DEMANDE LE PERMIS D’EXHUMATION DU CORPS DE SON FILS, QU’IL A RECU DANS UN CERCUEIL SCELLE AVEC INTERDICTION D’OUVERTURE, AFIN QUE SOIENT EFFECTUES DES TESTS DNA ET TOXICOLOGIQUES QUI CONFIRMERONT LA PRESENCE DE SUBSTANCES CHIMIQUES ILLEGALES. CE SOIR, UNE AUTORISATION D EXHUMER LE CORPS DE dENIS POUR DES TESTS ADN, MAIS NON POU DES TESTS TOXICOLOGIQUES. MR ROUTSI REFUSE ET CONTINUE SA GREVE DE LA FAIM.

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