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Un maïeuticien condamné à quatorze années de réclusion pour viols sur patientes

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La justice a rendu son verdict à l’encontre du professionnel de santé, reconnu coupable d’agressions sexuelles sur six femmes. La cour a suivi les réquisitions du parquet, soulignant l’abus d’autorité et la trahison de confiance.

Le tribunal correctionnel de Montpellier a prononcé une peine de quatorze ans d’emprisonnement à l’encontre de Lionel Charvin, un maïeuticien de 54 ans jugé pour des viols commis sur six patientes. Cette décision intervient quatre ans après une première condamnation à douze ans de réclusion pour des faits similaires concernant onze autres femmes. La cour a retenu les circonstances aggravantes d’actes commis avec violence et abus d’autorité.

Lors des débats, l’accusé a maintenu sa version, affirmant pratiquer des gestes strictement médicaux et rejetant toute intention sexuelle. Les témoignages des plaignantes ont pourtant décrit des attouchements et des pénétrations sans consentement, lors de consultations présentées comme routinières. La présidente de la cour a elle-même souligné qu’une femme était parfaitement capable de distinguer un acte thérapeutique d’une agression.

Le ministère public a salué le courage des victimes, dont plusieurs ont rompu le silence après la médiatisation du premier procès. L’avocat général a insisté sur la nécessité de sanctionner la violation systématique de l’intimité et du consentement des patientes, relevant que la confiance placée en ce professionnel de santé avait été gravement trahie.

Outre l’emprisonnement, la juridiction a ordonné une mesure de suivi socio-judiciaire d’une durée de cinq ans, incluant une obligation de soins. Les peines des deux condamnations pourront être fusionnées par la suite, pour un total compris entre quatorze et vingt ans de réclusion.

Plusieurs victimes ont exprimé lors de l’audience les conséquences durables de ces agressions sur leur vie personnelle et intime, évoquant une reconstruction difficile et une sexualité durablement affectée. La défense avait pour sa part questionné la matérialité des faits, sans toutefois demander explicitement l’acquittement.

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