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Un homme sous surveillance judiciaire inculpé pour le meurtre d’une joggeuse dans la Vienne

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L’individu, déjà condamné à deux reprises pour des agressions sexuelles violentes, a reconnu les faits devant les enquêteurs après la découverte du corps de la victime à l’issue de plusieurs semaines de recherches.

Un homme de 59 ans, placé sous surveillance judiciaire pour des antécédents criminels, a été inculpé et écroué dans l’affaire de la disparition d’Agathe Hilairet. Le corps de cette coureuse de 28 ans avait été retrouvé le 4 mai dernier en périphérie de Vivonne, dans la Vienne, plus de trois semaines après sa disparition lors d’un jogging matinal.

Le suspect, un ouvrier agricole résidant à Vivonne, a reconnu avoir été présent sur les lieux et être entré en contact avec la jeune femme. Des traces ADN de la victime ont été identifiées à l’intérieur de son véhicule. Selon les éléments communiqués par le parquet, il a admis avoir porté des coups à Agathe Hilairet, tout en niant toute intention de la tuer.

L’enquête, menée par la section de recherches de Poitiers, a mobilisé des moyens considérables. Plus de mille auditions ont été réalisées, des milliers de signalements examinés et près de 1 200 heures de vidéosurveillance analysées. La géolocalisation de la montre connectée de la victime a permis d’établir que son corps avait été déplacé après sa disparition.

L’homme faisait l’objet d’un suivi judiciaire strict depuis octobre 2024, avec obligation de soins et restrictions diverses. Il avait été condamné à deux reprises par le passé pour des agressions d’une extrême violence. En 1994, il écopa de douze ans de réclusion criminelle pour le viol d’une joggeuse dans le Puy-de-Dôme. Dix ans plus tard, il fut condamné à trente ans d’emprisonnement pour une nouvelle agression commise en récidive.

Transféré dans la Vienne en avril 2024 dans le cadre d’un aménagement de peine, il faisait l’objet d’une surveillance renforcée. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes du drame. L’autopsie n’a pour l’heure pas permis d’établir les causes précises du décès.

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