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Un adolescent de 15 ans tué par balle en Seine-Saint-Denis

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Un garçon de 15 ans a été tué par balle vendredi par une personne qui a pris la fuite à scooter, à Bondy (Seine-Saint-Denis), dans une région parisienne déjà marquée par les meurtres de deux adolescents dans des rixes en Essonne cette semaine.

L’homicide a eu lieu vers 17H00 à Bondy (53.000 habitants), ville populaire de la banlieue nord-est de Paris.

L’adolescent se trouvait à l’intérieur d’une maison de quartier quand un tireur qui était dans la rue l’a atteint, a indiqué le parquet de Bobigny.

Selon une source policière, deux hommes étaient arrivés à scooter, l’un avait mis pied à terre puis avait tiré sur l’adolescent. Puis ils avaient pris la fuite.

Le garçon a été touché à la poitrine, selon cette source.

Le parquet a précisé en début de soirée n’avoir « aucun élément sur le contexte » de ce drame. A ce stade, « personne n’a été interpellé », a-t-il ajouté.

 « Ça aurait pu être mon fils »

Dans le quartier pavillonnaire où est situé la maison de quartier qui abrite un centre de loisirs et des activités d’aide aux devoirs, l’effroi et la tristesse dominaient vendredi soir.

Évoquant la victime, une mère de famille – en larmes – a témoigné anonymement : « Mon fils fait de la boxe avec lui. Il m’a appelé, il était dans le centre et m’a dit +mon copain est mort+. Ça aurait pu être mon fils ».

« C’est un bon garçon, assidu à la boxe. Il ne faisait pas plus de bêtises que d’autres ados », a assuré cette habitante du quartier depuis plus de trente ans, évoquant « des jeunes qui se disputent entre eux et se croient dans un jeu vidéo pensant qu’ils ont droit à des vies en plus ».

« A 15 ans, on ne devrait pas mourir », souffle un père de famille, dont le fils faisait également de la boxe avec la victime.

Comme lui, des habitants massés derrière le cordon de sécurité mis en place par la police partageaient entre eux des photos et vidéos du garcon, souriant lors de compétitions de boxe ou au centre de loisirs avec ses copains du quartier, et le disaient « serviable, gentil et doux ».

« Un super gamin qui faisait de la boxe à un très bon niveau », abonde une animatrice du centre, qui ne travaillait pas vendredi et requiert l’anonymat.

L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

En début de semaine, la région parisienne a été choquée par deux décès d’adolescents de 14 ans survenus en moins de 24 heures dans deux villes de l’Essonne distantes de 45 kilomètres.

Les deux meurtres, apparemment sans lien, sont survenus à chaque fois dans des rixes entre jeunes: une collégienne avait reçu un coup de couteau mortel lundi dans la petite ville de Saint-Chéron puis un garçon était mort poignardé mardi à Boussy-Saint-Antoine.

Un mineur de 16 ans ayant reconnu avoir porté le coup de couteau sur la collégienne de Saint-Chéron a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire jeudi. Cinq autres adolescents sont poursuivis.

Puis vendredi, un adolescent de 15 ans a été mis en examen pour le meurtre du collégien à Boussy-Saint-Antoine et placé en détention provisoire. Six autres mineurs, âgés de 16 et 17 ans, sont également poursuivis et ont été placés sous contrôle judiciaire.

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.

Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.

Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.

Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.

Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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