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Un 11-Novembre sans unité nationale à Washington

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Donald Trump et Joe Biden ont rendu hommage séparément mercredi aux anciens combattants américain lors du Veterans Day, faisant de ce traditionnel moment d’unité une nouvelle démonstration des divisions qui traversent la classe politique et le pays.

Le président républicain s’est rendu mercredi au cimetière national d’Arlington, près de Washington, où il a déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu. Quasiment au même moment, le président-élu Joe Biden, dont il ne reconnaît pas la victoire, assistait à une cérémonie au mémorial de la guerre de Corée, à Philadelphie (nord-est).

« Sachez que je serai un commandant en chef qui respectera votre sacrifice, comprendra votre service et qui ne trahira jamais les valeurs pour lesquelles vous avez combattu vaillamment », a dit Joe Biden sur Twitter, alors que les deux hommes se sont abstenus de toute déclaration lors de leurs cérémonies simultanées.

Le démocrate avait régulièrement dénoncé pendant sa campagne des propos prêtés au président républicain qui aurait qualifié de « losers » (« perdants ») les soldats américains morts au combat, en annulant une visite dans un cimetière militaire près de Paris en 2018. Donald Trump a vivement démenti avoir tenu de tels propos.

Pour le milliardaire républicain, il s’agissait de la première sortie officielle depuis que son adversaire démocrate a été déclaré samedi vainqueur de l’élection du 3 novembre.

Grave, le visage fermé, M. Trump est resté stoïque sous la pluie battante lors de cette traditionnelle cérémonie commémorant la fin de la Première Guerre mondiale.

Il n’a pas prononcé de discours mais dans un communiqué publié par la Maison Blanche, il a rappelé ses accomplissements en faveur des anciens combattants américains depuis 2016.

« Tout au long de mon mandat, j’ai oeuvré sans répit pour améliorer la santé, le bien-être et la prospérité économique de ces personnes précieuses », indique le président dans cette déclaration aux accents de bilan.

« Embarras » pour le pays

Comme tous les jours depuis l’élection, Donald Trump avait entamé sa journée sur son canal de communication favori, Twitter, pour continuer à relayer sans aucun élément concret à l’appui ses accusations de fraude électorale.

Alors qu’un employé de la poste en Pennsylvanie a reconnu aux enquêteurs fédéraux avoir menti quand il a accusé de fraude les autorités électorales de l’Etat, le président républicain a affirmé: « Ne croyez que la vérité: sa version originale! ».

En refusant de reconnaître son échec, un geste extrêmement difficile à faire pour cet ancien homme d’affaires qui abhorre les « perdants », Donald Trump complique la tâche de celui qui prendra ses fonctions présidentielles le 20 janvier.

Mais Joe Biden a entamé la transition vers sa prise de fonctions en s’entretenant lundi avec plusieurs des nombreux dirigeants étrangers qui l’ont félicité pour sa victoire.

Il a parlé avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre irlandais Micheal Martin.

Le président-élu avait affirmé lundi que ce refus par Donald Trump d’accepter sa défaite était « une source d’embarras » pour le pays.

Donald Trump peut jusqu’ici bénéficier du soutien des principaux ténors du parti républicain qui plaident pour que les recours judiciaires soient examinés avant une éventuelle admission de sa défaite par le président.

Son chef de la diplomatie Mike Pompeo a ainsi promis une « transition en douceur vers une seconde administration Trump » mardi lors d’une conférence de presse.

Certains républicains reconnaissent cependant leur gêne, comme le responsable du parti pour les élections dans l’Etat du Montana, un Etat remporté par Donald Trump.

« Je vous ai soutenu, Monsieur le président, a tweeté Corey Stapleton, mais c’est fini. Saluez, serrez les dents et félicitez Joe Biden ».

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Europe

Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

Le Parlement européen se prononce sur une législation historique, mais des désaccords persistent quant à l’inclusion du viol dans la définition des violences de genre.

Le Parlement européen est sur le point de prendre une décision capitale en votant sur une loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes au sein de l’Union européenne. Cette législation, première du genre, vise à criminaliser plusieurs formes de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et le cyberharcèlement.

Le texte propose également d’améliorer l’accès à la justice et aux services de santé pour les victimes de ces violences, dans le but de garantir une protection adéquate à toutes les femmes de l’UE. Cependant, une question clé continue de diviser les États membres : la définition juridique du viol.

Le débat autour de cette question a été intense, certains pays soutenant fermement l’inclusion du viol dans la législation européenne, tandis que d’autres estiment que cette question relève de la compétence nationale. En conséquence, le texte soumis au vote ne comprend pas de définition commune du viol, ce qui a suscité des critiques et des inquiétudes quant à son efficacité.

Malgré ces désaccords persistants, les eurodéputés sont appelés à se prononcer sur cette législation cruciale, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Europe. L’issue du vote aura des répercussions importantes sur la protection des droits des femmes et sur la capacité de l’UE à harmoniser les législations nationales en matière de violence de genre.

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Israël lance à son tour une attaque contre l’Iran, provoquant des tensions régionales

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Israël lance à son tour une attaque contre l'Iran, provoquant des tensions régionales

Les explosions en Iran suscitent des inquiétudes mondiales et des appels à la retenue.

Israël a lancé une attaque contre l’Iran, déclenchant des explosions dans plusieurs régions du pays, selon des médias aux États-Unis citant des responsables américains. L’agence officielle iranienne Irna a rapporté qu’aucun dégât majeur n’avait été signalé après les événements survenus à l’aube.

Selon le New York Times, l’attaque aurait été menée par de petits drones, potentiellement lancés depuis le territoire iranien. Cette action vise à démontrer à l’Iran que Israël est capable de frapper à l’intérieur du pays, selon le Washington Post.

Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées après les tirs de drones et de missiles contre Israël le week-end précédent. En réponse à ces attaques, Israël aurait lancé cette offensive contre l’Iran. Bien que les explosions aient été signalées, elles n’auraient pas visé les installations nucléaires, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.

Les médias américains rapportent que Israël aurait informé Washington de son attaque sur l’Iran. Cependant, le Pentagone n’a pas encore fait de commentaire à ce sujet. L’attaque survient alors que l’Iran a activé son système de défense aérienne au-dessus de plusieurs villes, selon les médias d’État iraniens. Ces événements coïncident également avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

La communauté internationale appelle à la retenue et à la désescalade. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie, ont exprimé leur préoccupation et ont appelé à un apaisement des tensions. Les États-Unis, qui n’ont pas été impliqués dans l’opération offensive, ont également exhorté à la retenue. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis surveillaient la situation de près.

En réponse à ces événements, l’Australie a appelé ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens par crainte d’une régionalisation du conflit entre Israël et le Hamas.

Face à ces développements, la position de la France est axée sur la désescalade et la retenue au Moyen-Orient. Le ministre français délégué à l’Europe, Jean-Noël Barrot, a souligné l’importance de la prudence et a noté que le président Emmanuel Macron s’exprimera en temps voulu sur la situation.

Les appels à la désescalade se multiplient alors que la région reste sous haute tension, avec des préoccupations croissantes quant à une escalade potentielle des hostilités entre Israël et l’Iran.

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Europe

Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

Au moins 11 personnes tuées dans une triple frappe russe, l’Ukraine réclame un renforcement de ses défenses aériennes.

Une triple frappe russe a frappé la grande ville de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine, faisant au moins 11 morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko. Le président Volodymyr Zelensky a réagi en pointant du doigt le manque d’aide de l’Occident dans la défense du pays.

Le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine manquait de défenses aériennes suffisantes pour empêcher de telles attaques. Il a déploré le fait que la Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes, utilisant des missiles et des drones explosifs, notamment pour cibler les infrastructures énergétiques du pays.

Face à une aide occidentale qui semble diminuer, l’Ukraine peine à intercepter ces attaques. Zelensky a exhorté ses partenaires internationaux à fournir davantage d’armements et de systèmes de défense aérienne pour renforcer la capacité de l’Ukraine à se protéger.

L’attaque sur Tcherniguiv survient dans un contexte où l’Ukraine tente de faire face à l’agression russe depuis plusieurs années. Fondée il y a plus de 1 000 ans, Tcherniguiv est une ville historique qui a été lourdement bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive.

Dans un autre incident, des médias russes ont rapporté une attaque ukrainienne sur la base militaire de Djankoï en Crimée, avec des vidéos montrant des explosions impressionnantes au milieu de la nuit. Selon des sources, des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir été utilisés lors de cette attaque.

Les pertes dans les rangs russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans, sont estimées à environ 50 000 soldats, selon des médias russes et britanniques. Les autorités russes ne divulguent pas officiellement leurs pertes, tandis que Zelensky a reconnu en février la mort de 31 000 militaires ukrainiens.

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