Monde
Trump sillonne l’Amérique, promet un vaccin et un rebond économique
Floride, Caroline du Nord, Michigan, Pennsylvanie, Nevada: Donald Trump entame mardi une série de déplacements avec l’espoir de grappiller des points sur Joe Biden, plus discret mais en tête dans les sondages pour la présidentielle américaine.
A huit semaines de l’élection, le président américain s’envole pour Jupiter, en Floride, où il entend vanter, selon les termes de la Maison Blanche, les « avancées environnementales » de son mandat dans cet Etat-clé.
Face à la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 189.000 morts dans la première puissance mondiale, le milliardaire républicain fait miroiter une double promesse: l’arrivée imminente d’un vaccin et un spectaculaire rebond de l’économie.
Et il accuse les démocrates de noircir le tableau de la situation sanitaire et d’imposer par pur calcul électoral des restrictions excessives dans les villes et Etats qu’ils contrôlent.
« Les démocrates rouvriront leurs Etats le 4 novembre, au lendemain de l’élection. Ces fermetures sont ridicules et uniquement décrétées pour nuire à l’économie avant ce qui est peut-être la plus importante élection de notre histoire! », a-t-il tweeté avant de s’envoler pour le « Sunshine State ».
Les républicains accusent par ailleurs Joe Biden et sa colistière Kamala Harris de politiser la recherche d’un vaccin contre le Covid-19, après que cette dernière a affirmé qu’elle ne « croirait pas » la seule parole du républicain à ce propos.
Pour Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche, les démocrates jouent un jeu dangereux en semant le doute sur un sujet aussi sensible.
Donald Trump « s’en remettra aux scientifiques, ce qu’il a toujours fait depuis le début », a-t-elle affirmé sur Fox News, passant sous silence les nombreuses polémiques des derniers mois où le président s’est mis en porte-à-faux avec la communauté scientifique.
Accord au Congrès?
Dans ce climat tendu, Mark Meadows, chef de cabinet de la Maison Blanche, s’est dit optimiste sur l’adoption, avant l’élection, d’un nouveau plan d’aide économique, estimant que républicains et démocrates pourraient trouver un terrain d’entente malgré les profondes divergences.
« Je suis peut-être plus optimiste aujourd’hui que je ne l’ai été depuis longtemps », a-t-il déclaré sur Fox Business.
En mars, le Congrès avait voté en urgence une loi, Cares Act, pour débloquer 2.200 milliards de dollars, rallongée de près de 500 milliards fin avril.
Preuve d’une certaine nervosité de la part de Donald Trump, il a multiplié mardi matin les tweets agressifs, tous azimuts, avec les journalistes comme cible de choix.
Le 45e président de l’Histoire des Etats-Unis, en quête d’un second mandat de quatre ans, a notamment tenté de contrer l’idée d’une campagne cacophonique et trop dépensière, en particulier au printemps et au début de l’été sous la houlette de Brad Parscale, limogé depuis.
« Mon équipe de campagne a dépensé beaucoup d’argent au début pour contrecarrer les fausses histoires et les Fake News concernant notre gestion du virus chinois », a-t-il tweeté, sur la défensive.
Et juste avant de monter dans Air Force One, il a affirmé qu’il n’excluait pas d’injecter une partie de sa fortune personnelle dans la campagne. « Si c’est nécessaire, je le ferai », a-t-il assuré, sans autres précisions. « Nous devons absolument gagner ».
Dans un contraste saisissant avec le milliardaire républicain, Joe Biden lui, n’a aucun déplacement prévu sur la première partie de la semaine.
Sa femme, Jill Biden, « voyagera virtuellement au Wisconsin », selon les termes de l’équipe de campagne.
Un autre démocrate est de plus en plus présent: l’ancien président Barack Obama.
Mardi, il a apporté tout son poids à Kamala Harris sous la forme d’une vidéo dans laquelle il échange avec elle des conseils de campagne.
« Je vais faire tout ce que je pourrai, et Michelle fera de même, pour s’assurer que l’élection se passe bien », a-t-il promis.
Monde
Les incendies s’étendent à Los Angeles, le bilan grimpe à 16 morts
Les incendies dévastateurs continuent de ravager Los Angeles, entraînant un bilan humain dramatique et des critiques sur la gestion de la crise.
La métropole californienne est en proie à une crise sans précédent depuis cinq jours, où des incendies de grande envergure ont déjà causé la mort de 16 personnes, tandis que de nouvelles zones résidentielles sont désormais menacées par le feu.
Les flammes, qui ont initialement consumé le quartier de Pacific Palisades, se sont propagées de manière alarmante, atteignant des secteurs jusqu’alors préservés. La progression du « Palisades Fire » vers le nord-ouest de Los Angeles met en péril non seulement la vallée de San Fernando, mais aussi des trésors culturels comme le musée Getty, où sont exposées des œuvres d’une valeur inestimable.
Malgré l’engagement massif des services d’urgence, la situation reste critique. Les pompiers, qui ont bénéficié d’une accalmie dans les vents ces derniers jours, anticipent une reprise des conditions météorologiques défavorables avec des rafales attendues ce week-end. Ces conditions, combinées à l’air sec et à la végétation aride, maintiennent la région sous une menace élevée d’incendies.
La population de Los Angeles vit au rythme des évacuations et des restrictions de circulation. Les rues, d’ordinaire encombrées, sont désertes, et les habitants portent des masques pour se protéger de l’air contaminé par la fumée. La gestion de la crise par les autorités fait l’objet de critiques croissantes, notamment en raison de problèmes logistiques comme le manque d’eau ou la faible pression dans certaines zones.
La maire Karen Bass, face à la montée des critiques, a assuré que tous les services municipaux sont mobilisés pour faire face à cette situation exceptionnelle. Cependant, la cheffe des pompiers a souligné que le budget alloué aux services de lutte contre les incendies était insuffisant. En réponse, le gouverneur Gavin Newsom a demandé un audit indépendant des services d’eau de la ville.
Les conséquences économiques de cette catastrophe sont également préoccupantes. Avec plus de 12.000 structures endommagées ou détruites, le coût des incendies pourrait s’élever à des dizaines de milliards de dollars, faisant craindre qu’ils ne soient les plus coûteux de l’histoire de la région.
Sur le terrain, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent, assistées par des chiens renifleurs, tandis que l’enquête sur les causes des incendies, menée avec l’aide du FBI, continue. Les autorités n’excluent aucune hypothèse, y compris celle d’un acte criminel.
Les vents de Santa Ana, bien connus pour exacerber les incendies en automne et en hiver en Californie, ont atteint cette année une intensité sans précédent depuis 2011, propageant les braises sur des kilomètres. Cette situation est aggravée par la végétation dense résultant de deux années de pluies abondantes, maintenant asséchée par huit mois de sécheresse.
Les scientifiques soulignent que le changement climatique joue un rôle croissant dans l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes, rendant ces catastrophes de plus en plus courantes et dévastatrices.
France
Mayotte : le département placé en alerte rouge « ce soir »
### **Mayotte sous la menace d’un cyclone : le département passe en alerte rouge**
Le territoire de Mayotte, encore convalescent après le cyclone Chido, est de nouveau en état d’alerte rouge face à l’arrivée imminente du cyclone Dikeledi.
Peu de temps après les dévastations causées par le cyclone Chido, Mayotte se prépare à affronter un nouveau défi météorologique avec le cyclone Dikeledi. L’île, située dans l’archipel des Comores, est sur le point de subir des conditions météorologiques extrêmes, ce qui a poussé les autorités à élever le niveau d’alerte à son maximum.
Le cyclone Dikeledi, actuellement à environ 800 kilomètres à l’est de Mayotte, devrait traverser Madagascar avant de se rapprocher dangereusement du département français. Selon les prévisions de Météo-France, Dikeledi pourrait se transformer en une tempête tropicale de grande intensité, avec des vents pouvant atteindre les 100 km/h et un risque significatif de submersion marine le long des côtes. Cette situation critique a conduit le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, à annoncer que Mayotte serait placée en alerte rouge dès la soirée du samedi 11 janvier.
La préfecture de Mayotte, consciente de la vulnérabilité de l’île après le passage de Chido, a appelé la population à une vigilance extrême. Elle a recommandé aux habitants de se préparer à une éventuelle évacuation en stockant de l’eau et de la nourriture, de limiter leurs déplacements et de protéger leurs animaux. En outre, des mesures ont été prises pour rouvrir les centres d’hébergement afin d’assurer la sécurité des résidents.
À Paris, une cellule interministérielle de crise s’est réunie pour coordonner la réponse au niveau national, en collaboration avec les préfectures de Mayotte et de La Réunion. L’objectif est de renforcer les dispositifs de prévention et de protection de la population face à cette menace naturelle.
La situation actuelle illustre la fragilité des territoires insulaires face aux aléas climatiques, surtout dans un contexte où le changement climatique semble exacerber la fréquence et l’intensité de tels événements. Les habitants de Mayotte, déjà éprouvés, doivent maintenant faire preuve de résilience et de solidarité pour surmonter cette nouvelle épreuve.
Monde
Maroc: plus de 17 millions de touristes en 2024, nouvelle année record
En 2024, le Maroc a battu un nouveau record avec 17,4 millions de touristes, confirmant son attractivité sur la scène internationale.
Le Maroc a connu une année exceptionnelle en 2024, accueillant plus de 17 millions de visiteurs, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre dépasse largement l’objectif fixé par la feuille de route touristique du pays pour 2026, démontrant une réussite anticipée des politiques de promotion et de développement du secteur. Le ministère du Tourisme, satisfait de ces résultats, souligne que cette affluence record a permis de générer des recettes touristiques s’élevant à 104 milliards de dirhams (10 milliards d’euros) à la fin du mois de novembre, soit une progression de 7% par rapport à 2023.
L’année précédente, 2023, avait déjà été marquée par un afflux record avec 14,5 millions de touristes. La part des visiteurs étrangers a augmenté de 23%, représentant 51% des arrivées, tandis que celle des Marocains résidant à l’étranger a progressé de 17%. Ces chiffres illustrent non seulement l’attractivité du Maroc comme destination touristique, mais aussi sa capacité à fidéliser une clientèle internationale et diasporique.
Le tourisme joue un rôle crucial dans l’économie marocaine, contribuant à 7% du Produit intérieur brut (PIB) et générant 827.000 emplois directs. Cette dynamique positive est le fruit d’une stratégie touristique ambitieuse (2023-2026) soutenue par un budget de 600 millions d’euros, visant à renforcer les infrastructures aériennes, à promouvoir le pays et à encourager les investissements dans l’hôtellerie et les activités touristiques.
En 2024, le Maroc a vu l’ouverture de 120 nouvelles routes aériennes internationales, portant le total à 705, ce qui témoigne d’une volonté claire de se positionner comme un hub touristique majeur en Afrique et au-delà. Ces efforts s’inscrivent également dans la préparation du pays pour l’accueil de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) à la fin de l’année et pour la Coupe du monde de football en 2030, co-organisée avec l’Espagne et le Portugal.
Cette performance exceptionnelle du secteur touristique marocain est un signal fort envoyé à la communauté internationale, illustrant la résilience et l’attractivité d’un pays qui sait se réinventer et se positionner comme une destination incontournable sur la carte mondiale du tourisme.
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