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Trois ans de prison pour l’auteur de colis piégés visant des personnalités publiques en Dordogne

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Un quinquagénaire a été condamné par le tribunal de Périgueux pour avoir expédié des envois piégés à une journaliste, une humoriste et un député, expliquant avoir voulu « rétablir un équilibre » en réaction aux débats sur la vaccination.

Le tribunal correctionnel de Périgueux a prononcé une peine de trois années d’emprisonnement, dont deux fermes, à l’encontre d’un homme de 51 ans reconnu coupable d’avoir adressé des colis piégés à plusieurs personnalités publiques. Les faits remontent au début du mois d’octobre dans la commune de Saint-Aulaye, où des employés postaux ont découvert trois colis suspects dans leur réserve. Ces envois étaient destinés à la journaliste Estelle Denis, au député Manuel Bompard et à l’humoriste Élodie Poux.

Les dispositifs interceptés contenaient un détonateur et une charge explosive considérée comme peu dangereuse. L’un des colis a explosé à l’intérieur d’un véhicule postal sans provoquer de blessés, tandis que les deux autres ont été neutralisés par les services de déminage de la gendarmerie. L’individu a déclaré lors de l’audience que son intention était d’effrayer ses cibles sans leur causer de dommages physiques.

L’auteur de ces actes a justifié sa démarche par la recherche d’un « équilibre de la balance », évoquant son opposition aux discours qu’il jugeait stigmatisants envers les personnes non vaccinées durant la pandémie de Covid-19. Il a précisé avoir conçu son projet après avoir entendu un sketch de l’humoriste Élodie Poux et s’être senti irrité par les prises de position médiatiques concernant la vaccination. Sa décision de cibler le député Manuel Bompard serait intervenue suite à une recherche en ligne.

L’homme a exprimé des regrets immédiats après la commission des faits, soulignant lors du procès qu’il assumait les conséquences de ses actes. La juridiction a en outre ordonné qu’il indemnise deux des trois plaignants, la journaliste Estelle Denis recevant 1 500 euros et l’humoriste Élodie Poux un euro symbolique, tandis que le parlementaire n’avait formulé aucune demande de réparation.

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