Nous rejoindre sur les réseaux

France

Tour de France: Vingegaard détrône Pogacar en haute altitude

Article

le

tour-de-france:-vingegaard-detrone-pogacar-en-haute-altitude

Tadej Pogacar, défaillant, est tombé de son trône: le Danois Jonas Vingegaard s’est imposé dans la onzième étape du Tour de France, mercredi, au sommet du col du Granon, et a pris les commandes de la course.

Les cinq derniers kilomètres de cette très dure étape (151,7 km) ont viré au supplice pour Pogacar, double vainqueur en titre. Le Slovène, seulement septième sur la ligne, a cédé près de trois minutes à Vingegaard, son dauphin de l’année passée sur les Champs-Élysées.

Défaillant pour la première fois dans le Tour depuis ses débuts en 2020, Pogacar a reculé à la troisième place du classement, à 2 min 22 sec du nouveau porteur du maillot jaune. Il a même été devancé dans la hiérarchie du moment par Romain Bardet, troisième de l’étape derrière le « condor » colombien Nairo Quintana.

A la veille de la Fête nationale et de l’arrivée à l’Alpe d’Huez, pour l’autre grande journée alpestre, Bardet compte 2 min 16 sec de retard. Soit un avantage conséquent pour Vingegaard, qui a fait coup double en altitude: à 25 ans, il a gagné pour la première fois une étape du Tour et a revêtu pour la première fois le maillot jaune.

Jumbo en surnombre

Pogacar, attaqué à maintes reprises dès le Galibier, a payé l’addition dans la montée finale (11,3 km à 9,2%), empruntée pour la deuxième fois par le Tour. Trente-six ans après la fin du règne de Bernard Hinault dans ce site d’une austère beauté au-dessus de Serre-Chevalier.

Durant cette journée de forte chaleur, le Slovène a dû faire face très tôt à une offensive de l’équipe Jumbo, qui a multiplié les démarrages. Avant même les pentes les plus rudes du Galibier, à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée, Vingegaard et son coéquipier slovène Primoz Roglic ont essayé de le prendre en tenaille.

Malgré le surnombre de ses adversaires, le maillot jaune a réagi à chaque fois à cette offensive. Il a temporisé ensuite pour recevoir le renfort du Polonais Rafal Majka et a laissé revenir nombre de coureurs qui avaient été distancés dans le Galibier (G. Thomas, Quintana, A. Yates, etc).

Désarmant de décontraction au pied du Granon face aux caméras TV, Pogacar a soudainement lâché prise sur une violente accélération de Vingegaard, après le passage sous la banderole des cinq kilomètres, alors que se terminait l’aventure de Warren Barguil, dernier rescapé de l’échappée initiale.

Pogacar promet une revanche

Il a souffert mille morts ensuite sans parvenir à prendre le sillage des coureurs qui l’ont dépassé : le Français David Gaudu (cinquième) et le Britannique Adam Yates (sixième). Sportivement, Pogacar est allé ensuite féliciter Vingegaard qui observait sa séance habituelle de décrassage sur les rouleaux.

« J’ai toujours rêvé de gagner une étape du Tour. Et, en plus, j’ai le maillot jaune ! », s’est exclamé le jeune Danois (25 ans), révélé par sa deuxième place de l’année passée à sa première participation.

« On avait un plan au départ, on voulait rendre la course très dure, on pensait que ça jouerait pour moi et pour Primoz. J’ai pris du temps, beaucoup, mais je n’aurais pas pu le faire sans mes coéquipiers », a déclaré Vingegaard, en remerciant particulièrement Roglic.

« Ils ont très bien couru », a estimé Pogacar, qui n’a pas donné d’explication à sa défaillance. « Peut-être une hypoglycémie », a hasardé le jeune Slovène (23 ans), qui s’est montré revanchard: « Maintenant, c’est à moi d’attaquer. Je vais continuer à me battre. J’ai perdu trois minutes, je vais essayer de récupérer du temps. »

France

La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

Article

le

La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

Lire Plus

France

Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Article

le

Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

Lire Plus

France

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

Article

le

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

Lire Plus

Les + Lus