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Tour de France: van Aert pour un chrono, Pogacar pour un triomphe

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Un Belge roi du chrono: Wout van Aert s’est adjugé le second contre-la-montre du Tour de France, samedi, à Saint-Emilion, à 24 heures du triomphe annoncé du Slovène Tadej Pogacar à Paris.

Huitième de l’étape, Pogacar (UAE) a fait moins bien que son dauphin au classement, le Danois Jonas Vingegaard (Jumbo), troisième de cette 20e étape.

Seule conséquence, le tenant du titre a vu son avance se réduire à… 5 min 20 sec, l’un des écarts les plus importants de ces dernières années.

La troisième place du podium a été assurée par l’Equatorien Richard Carapaz (à 7 min 03 sec), le premier coureur de la puissante équipe Ineos qui a dominé la décennie précédente avant d’enregistrer déjà l’année passée une sévère défaite.

Le contre-la-montre, sous un soleil estival dans les vignobles réputés du Libournais et de Saint-Emilion, a laissé inchangé l’ordre des dix premiers du classement général. L’enjeu principal a tourné autour de la victoire d’étape, guignée par le Suisse Stefan Küng (4e) puis par le Danois Kasper Asgreen (2e), finalement devancé de 21 secondes par van Aert.

L’éclectisme de van Aert

Le Belge, l’un des candidats à l’or olympique aux prochains JO de Tokyo, tant dans la course en ligne samedi prochain que dans le contre-la-montre ultérieur, s’est imposé pour la deuxième fois dans le Tour. Preuve de son éclectisme, il a gagné l’étape du Mont Ventoux le 7 juillet après avoir rivalisé avec son grand rival néerlandais du cyclo-cross, Mathieu van der Poel, durant la première semaine.

« C’était plus roulant que le premier chrono, davantage à mon avantage », a estimé van Aert, qui s’était classé 4e à Laval, le 30 juin, à 30 secondes de Pogacar.

Le Belge a souligné le bilan de son équipe Jumbo, qui a gagné trois étapes et placé la révélation danoise, Jonas Vingegaard, à la deuxième place du podium: « On n’était pas venu pour ça mais après la chute de Primoz (Roglic)… »

En trois participations, le champion de Belgique compte désormais cinq étapes à son palmarès. Des victoires acquises au sprint, en montagne ou maintenant dans un contre-la-montre. Ce qui revient à poser le sujet de sa transformation possible en coureur de classement général puisque van Aert, qui a couru dans les Pyrénées au service de Vingegaard, n’est âgé que de 26 ans.

« A ce stade ma carrière, ma priorité est de remporter les classiques qui manquent encore à mon palmarès », a estimé le Belge, vainqueur notamment de son premier « monument » l’an passé (Milan-Sanremo) et de courses telles que Gand-Wevelgem et l’Amstel Gold Race au printemps.

Coup double ou record sur les Champs-Elysées ?

« Je ne serai pas pour autant le favori du contre-la-montre des JO », a ajouté van Aert. « Aujourd’hui, c’était plat pour l’essentiel. A Tokyo, il y aura 700 mètres de dénivelé. Mais ma victoire, surtout avec cette chaleur, me donne confiance avant les JO ».

Pour Pogacar, la journée dans le Bordelais a semblé une formalité, à l’opposé du contre-la-montre de La Planche des Belles Filles qui lui avait permis de détrôner Roglic l’an passé. Le Slovène, vainqueur du premier chrono à Laval, a terminé cette fois son parcours à 57 secondes de van Aert.

La 21e et dernière étape, qui se joue traditionnellement au sprint, est programmée dimanche entre Chatou, dans l’ouest parisien, et les Champs-Elysées. Pour le Britannique Mark Cavendish, déjà vainqueur à quatre reprises depuis le départ, c’est l’occasion de dépasser le Belge Eddy Merckx avec lequel il détient le record des 34 victoires d’étape.

A moins que van Aert fasse coup double devant le public parisien, admis seulement s’il présente un passe sanitaire. Interrogé sur ses ambitions, le Belge s’est dévoilé: « Oui, je veux gagner sur les Champs-Elysées ! »

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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